En cours au Siège de l'ONU

AG/DSI/3411

Le montant des dépenses militaires et le blocage de la Conférence du désarmement continuent de préoccuper les délégations de la Première Commission

11/10/2010
Assemblée généraleAG/DSI/3411
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Première Commission

7e séance – après-midi


Le montant des dépenses militaires et le blocage de la conférence du désarmement continuent de prÉoccuper les délégations de la premiÈre commission


Le niveau des dépenses militaires mondiales, qui a atteint 1 531 milliards de dollars en 2009, et le blocage des travaux de la Conférence du désarmement (CD) ont, une nouvelle fois, été mis en exergue cet après-midi au cours du débat général de la Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale.  


Première nation à être entièrement démilitarisée, le Costa Rica ne peut comprendre que ces dépenses dépassent le montant excessif de 1 500 milliards dans un contexte de crise économique et sociale, a déclaré sa représentante, qui a exhorté les États Membres au respect de l’objectif de l’Article 26 de la Charte de l’ONU, « en ne détournant vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde ».


En termes réels, la hausse des dépenses militaires atteint 6% par rapport à 2008 et 49% par rapport à 2000, s’est indigné le représentant du Saint-Siège, qui a appelé à l’utilisation de ces ressources pour la création d’un fonds mondial en faveur de programmes de développement.


Pour parvenir à un monde plus sûr, plusieurs délégations, dont celles du Monténégro et de la République démocratique populaire lao, ont également réaffirmé la nécessité pour la CD d’entamer un travail de fond sur les questions liées, entre autres, à l’interdiction de la production de matières fissiles à des fins militaires et en vue d’une limitation de la course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique.  Le représentant de l’Équateur a pour sa part prôné une solution durable et rapide qui permette à cet organe de reprendre sa place au sein des mécanismes multilatéraux du désarmement. 


S’agissant des armes conventionnelles, les délégations de la Zambie et du Ghana, ainsi que le Saint-Siège se sont félicités de la ratification de la Convention sur les armes à sous-munitions par la Moldavie et le Burkina Faso, permettant l’entrée en vigueur de cet instrument le 1er  août dernier.  Durement touché par le fléau des ALPC, le Ghana a en outre réaffirmé, à l’instar de la plupart des intervenants, son appui à un traité sur le commerce des armes. 


La Première Commission achèvera son débat général ce mardi 12 octobre à partir de 15 heures en salle de Conférence 4.


Suite du débat général sur tous les points de l’ordre du jour relatifs au désarmement et à la sécurité internationale


M. FEDERICO ALBERTO CUELLO CAMILO (République dominicaine) a indiqué que le désarmement et la non-prolifération nucléaires ont toujours été et resteront les deux conditions d’une paix durable dans le monde.  Il semble que nous sommes à l’aube de grandes réalisations historiques en la matière, a souligné le représentant, saluant notamment le nouvel accord START entre la Fédération de Russie et les États-Unis, les résultats de la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) ou encore les avancées sur un projet de traité sur le commerce des armes.  M. Cuello Camilo a affirmé que si les objectifs du désarmement et de la non-prolifération étaient atteints, les ressources importantes utilisées jusque-là pour la production d’armes pourraient être consacrées au développement.  . 


M. Cuello Camilo a par ailleurs rappelé que son pays était une île, particulièrement en proie au trafic illicite d’armes légères et de petit calibre.  À ce titre, la République dominicaine plaide pour l’adoption en 2012 d’un instrument international régulant à partir de normes précises les importations, exportations et transferts d’armes classiques.  Le représentant a enfin attiré l’attention de la Commission sur les problèmes posés par le transport de déchets radioactifs dans la mer des Caraïbes, souhaitant que des routes alternatives soient ouvertes pour ne pas mettre en péril les écosystèmes des pays de cette région.  Nous devons combattre vigoureusement toute forme de pollution et de détérioration de notre environnement et de nos richesses marines, a-t-il indiqué.


M. NAJEEM BIN SULAIMAN AL-ABRI (Oman) a estimé que l’absence de progrès dans les négociations relatives au désarmement nucléaire et à la non-prolifération au cours des trois dernières décennies a encouragé certains pays à acquérir ces armes au prétexte de la sauvegarde de leur indépendance et de leur sécurité nationale.  Malgré l’ouverture à la signature du TNP il y a 40 ans, certains pays refusent encore d’y adhérer et cela témoigne d’un grand déséquilibre dans le régime de non-prolifération.  Le représentant a réitéré l’appel de sa délégation à la création d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’armes de destruction massive au Moyen-Orient, faisant valoir l’impact positif qui en résulterait pour la coopération entre les pays de la région.  Selon lui, un nouveau climat de confiance et de paix aurait une incidence sur le monde entier.  


Le représentant a également appelé Israël à adhérer au TNP et à placer toutes ses installations sous le système de garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).  Considérant que le succès de la Conférence d’examen du TNP de 2010 avait été le reflet des aspirations de la communauté internationale à un monde sans armes nucléaires, il a estimé que cet objectif ne pourrait être réalisé sans la mise en œuvre des trois piliers fondamentaux du TNP, ainsi que la mise œuvre de la résolution sur la création d’une zone exempte de ces armements au Moyen-Orient.  Le représentant a également exprimé l’appui de sa délégation à l’appel lancé il y a quelques jours par le Secrétaire général qui mettait en exergue l’objectif d’une entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) d’ici à 2012.  Il s’est aussi félicité du dialogue établi entre l’Iran, l’AIEA, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne au sujet du dossier nucléaire iranien.  


Mme KANIKA PHOMMACHANH (République démocratique populaire lao) a estimé que, malgré des progrès encourageants en faveur de la paix et de la sécurité internationales, notamment la signature d’un nouveau traité stratégique russo-américain START et l’adoption d’un Plan d’action en 64 points à l’issue de la Conférence d’examen du TNP de 2010, des efforts déterminants devaient encore être entrepris afin de parvenir à l’universalité du Traité, ainsi qu’en faveur du renforcement de l’Agence internationale de l’énergie atomique et de ses mécanismes de surveillance. 


La Réunion de haut niveau convoquée le 24 septembre dernier par le Secrétaire général a rappelé l’urgence et la nécessité de faire de la Conférence du désarmement une entité clef et forte pour faire progresser l’Agenda du désarmement de la communauté internationale.  Celle-ci devra reprendre son programme de travail et s’atteler notamment à la formulation d’un traité destiné à interdire la production de matières fissiles à des fins militaires ou encore à la négociation d’un accord juridiquement contraignant pour juguler la course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique.  Rappelant que la création de zones exemptes d’armes nucléaires avait apporté une contribution nécessaire au renforcement de la paix et de la sécurité aux niveaux régional et mondial, Mme Phommachanh a déclaré que sa délégation s’engageait à travailler au plein fonctionnement du traité sur la zone exempte de tels armements en Asie du Sud-Est.


M. MUYAMBO SIPANGULE (Zambie) a assuré que son pays, en dépit de ses ressources limitées, s’efforçait de mettre pleinement en œuvre le Programme de l’ONU sur les armes légères et de petit calibre (ALPC).  Il a salué à cet égard l’assistance fournie par le Centre régional sur les ALPC dans le marquage des armes et des munitions circulant en Afrique australe.  Le représentant a également souligné les résultats de la Zambie en matière de déminage, un rapport national ayant conclu en 2009 à la décontamination complète des zones anciennement touchées.  Nous nous félicitons de la ratification de la Convention sur les armes à sous-munitions par le Burkina Faso et la Moldavie, qui a permis l’entrée en vigueur en août dernier de cet important instrument, a poursuivi M. Sipangule.  La Convention représente une avancée réelle vers l’arrêt des violations du droit humanitaire qu’entraînent les utilisations des arsenaux visés, a-t-il dit.


M. MILORAD ŠĆEPANOVIĆ (Monténégro) s’est félicité de l’issue de la Conférence d’examen du TNP, saluant le fait que les États parties se soient mis d’accord sur la réalisation d’objectifs communs.  S’agissant de la Conférence du désarmement, il a souligné l’impasse dans laquelle se trouvait cette instance, invitant à une reprise des travaux, notamment en direction d’un traité visant à interdire la production de matières fissiles.  M. Šćepanović a par ailleurs indiqué que son pays appuyait les initiatives en cours visant à prévenir le déploiement d’armements dans l’espace extra-atmosphérique.  Seule une démarche multilatérale sera à même de répondre aux défis de long terme en matière de sécurité et de paix, a indiqué le représentant.  Nous sommes un pays jeune, mais nous avons déjà adhéré à de nombreux traités et conventions portant sur le désarmement et la non-prolifération nucléaires, a-t-il poursuivi.  C’est ainsi que le Monténégro est signataire de la Convention sur les armes à sous-munitions et a pris une part active à la réalisation de ses obligations en détruisant tout le stock dont il disposait bien avant la date butoir indiquée dans le Traité, a fait savoir le représentant. 


M. ISILIO COELHO (Timor-Leste), qui s’est rallié aux déclarations du Mouvement des non-alignés (MNA) et de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), a souligné que les questions de désarmement ne peuvent être appréhendées en dehors du cadre de la diplomatie multilatérale.  Saluant le rôle de la Première Commission, « un forum où sont discutées les solutions pour envisager une paix et une sécurité internationales au service du développement et de la prospérité », le représentant a expliqué que son pays avait ratifié les principaux traités internationaux de désarmement à la fois pour regagner son indépendance et participer aux efforts communs de paix, de stabilité et de prospérité menés sous l’égide des Nations Unies. 


M. DIEGO MOREJÓN PAZMIÑO (Équateur), estimant que la menace de l’utilisation des armes nucléaires constitue un crime contre l’humanité, a affirmé que l’unique garantie contre cette menace, est le désarmement total.  À cet égard, la Conférence du désarmement est le lieu où doit se négocier un instrument apportant des garanties de sécurité aux États non dotés de l’arme nucléaire et il est urgent qu’elle entame des négociations sur un traité interdisant la production de matières fissiles à des fins militaires ou qui permette de juguler une course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique.  Grandement préoccupé par l’impasse dans laquelle se trouve la Conférence sur le désarmement, il a prôné une solution durable et rapide qui permette à cet organe de prouver sa pertinence au sein des mécanismes de désarmement. 


Dans un contexte orienté vers le désarmement nucléaire sous tous ses aspects, le représentant a également lancé un appel aux États qui ne l’auraient pas encore fait à ratifier le TICE, dont l’entrée en vigueur contribuera à faire du monde un endroit plus sûr.  Rappelant la signature par son pays du Traité de Tlatelolco, le représentant a appelé les États Membres à réunir tous leurs efforts en faveur de l’établissement de zones exemptes d’armes nucléaires à travers toute la planète.  Soulignant que l’Équateur avait ratifié la Convention sur les armes à sous-munitions et n’avait jamais disposé de ces armements, il a également exhorté les pays à souscrire à cette Convention.


M. LESLIE KOJO CHRISTIAN (Ghana) a souligné les développements positifs survenus en matière de sécurité internationale et de désarmement suite, notamment, à la Conférence d’examen du TNP de 2010.  Il s’agit désormais de s’assurer que des actions politiques concrètes sont mises en œuvre pour atteindre l’objectif d’un monde exempt d’armes nucléaires.  Par ailleurs, le représentant a rappelé que son pays était situé dans une région qui avait été durement touchée par le trafic illicite d’armes légères et de petit calibre.  Il s’agit d’armes de destruction massive dont souffrent nos peuples, a-t-il lancé.


Si le Programme d’action de 2001 a permis de favoriser la lutte contre les ALPC, beaucoup reste encore à faire, a souligné le représentant.  Le Ghana prendra ainsi une part active à la réunion ouverte des experts gouvernementaux sur les ALPC qui aura lieu en 2011.  Par ailleurs, le représentant a indiqué que son pays était favorable à l’adoption d’un traité sur le commerce des armes.  Il importe que ce traité traite du contrôle complet des mouvements transfrontières d’armes classiques, munitions et autres équipements associés, a-t-il précisé.  Le Ghana souhaite par ailleurs que le futur traité permette de répondre aux lacunes juridiques actuelles pour empêcher que des armes vendues sur des marchés légitimes puissent se retrouver sur des marchés illicites.  Pour notre pays, le traité doit réaffirmer que le transfert des armes classiques reste sous le contrôle des États, a-t-il insisté.  Saluant l’entrée en vigueur du Traité de Pelindaba qui crée une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, le Ghana appelle les États-Unis et la Fédération de Russie à signer et ratifier les Protocoles dudit traité pour que les pays signataires soient assurés que l’Afrique restera une zone exempte d’armes nucléaires.


M. JAVIER LOAYZA BAREA (Bolivie) a estimé que les armes nucléaires étaient les armements les plus inhumains créés par l’homme.  Si un seul État possède ces armes, d’autres continueront à vouloir s’en procurer, a déclaré le représentant, rappelant qu’il existait encore aujourd’hui plus de 23 000 ogives nucléaires à travers le monde.  Les États non dotés de l’arme nucléaire ressentent une menace constante et estiment que la création de zones exemptes d’armes nucléaires constitue une réponse concrète à leur crainte. 


S’agissant des armes classiques, le représentant a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur du Programme d’action en vue de lutter contre le trafic illicite des ALPC.  Rappelant que son pays participe activement aux travaux régionaux et sous-régionaux en faveur d’un instrument relatif au commerce des armes, il a estimé que les États devaient poursuivre leurs efforts en vue d’assigner des fonds à la destruction de ces armes ainsi qu’à l’élimination de la faim et la pauvreté dans le monde. 


Mme ELSA HAILE (Érythrée) a rappelé que la prolifération et la circulation des armes légères et de petit calibre minaient non seulement la sécurité mais aussi le développement économique et social des pays qui souffrent de ce fléau.  Il n’existe pas de meilleur instrument que le Programme d’action de 2001 pour lutter contre le trafic illicite d’ALPC, a dit la représentante.  Elle a par ailleurs indiqué que son pays se réjouissait du succès de la quatrième Réunion biennale des États portant sur la mise en œuvre du Programme d’action qui s’est tenue en juillet 2010.  Mme Haile s’est ensuite félicitée des développements positifs récents en matière de désarmement nucléaire, citant notamment les résultats de la Conférence d’examen du TNP ou encore le nouvel accord START entre la Fédération de Russie et les États-Unis.  S’agissant de la Conférence du désarmement, la représentante a indiqué que la Réunion de haut niveau sur la revitalisation de cette instance témoigne d’une détermination renouvelée en faveur d’un monde exempt d’armes nucléaires. 


Pour l’Erythrée, une Organisation des Nations Unies renforcée, revitalisée et réformée est un instrument indispensable pour œuvrer à la lutte contre la prolifération d’armes de destruction massive et d’ALPC, et lutter contre le terrorisme.  En conclusion, la représentante a exhorté à diminuer les dépenses militaires et à allouer les fonds économisés au financement du développement.   


Mme MARITZA CHAN (Costa Rica) a salué l’élan qui a permis de réactiver la diplomatie multilatérale en faveur du désarmement au cours de l’année écoulée.  Elle s’est félicitée de la mise en œuvre récente du plan de déminage des mines antipersonnel dans son pays.  Le développement, la paix et la sécurité sont liés et se renforcent mutuellement mais des obstacles à la sécurité persistent, a-t-elle regretté.  En tant que première nation entièrement démilitarisée, le Costa Rica ne peut comprendre que les dépenses militaires atteignent le montant excessif de 1 500 milliards de dollars dans un contexte de crise économique et sociale.  Dans ce cadre, les États devraient veiller au respect des promesses contenues dans l’Article 26 de la Charte, qui prévoit de ne consacrer aux armements que le minimum des ressources économiques nécessaires.  Rappelant l’appui de son pays à une réduction de 10% des dépenses militaires globales dans le monde afin de réaliser les OMD, le représentant a réaffirmé la nécessité d’un traité sur le commerce des armes, estimant qu’un tel instrument aiderait à promouvoir une plus grande transparence et interdirait la vente à des groupes suspectés de vouloir utiliser celles-ci en vue de commettre des actes à l’encontre des droits de l’homme.


MgrFRANCIS ASSISI CHULLIKATT (Observateur permanent du Saint-Siège) a plaidé en faveur d’une vision politique qui intègre le lien entre le désarmement et le développement des peuples.  Il a rappelé que les dépenses militaires avaient atteint 1 531 milliards de dollars en 2009, soit une hausse en termes réels de 6% par rapport à 2008, et 49% par rapport à l’an 2000.  C’est un chiffre sidérant, surtout si on le considère à la lumière de la Charte des Nations Unies, où est promue une paix qui ne s’obtienne pas au prix de la peur.  Pour le Saint-Siège, les ressources consacrées aux dépenses militaires pourraient être redirectionnées vers un fonds mondial pour les programmes de développement, au bénéfice des plus pauvres.  Rappelant le soutien du Saint-Siège à l’entrée en vigueur du TICE, l’organisation de négociations sur un traité d’interdiction de la production de matières fissiles à des fins militaires, et la mise au point d’une convention visant à interdire l’usage du nucléaire, l’observateur a rappelé que la Cour internationale de Justice (CIJ) avait jugé contraire au droit international la menace de l’emploi et le recours aux armes nucléaires.  


S’agissant des armes biologiques, l’intervenant s’est inquiété de l’absence de système de garanties visant à vérifier qu’il était fait usage d’un emploi pacifique et civil de la biologie dans les laboratoires.  Pour le Saint-Siège, un des problèmes à affronter en matière d’armes de destruction massive est le chevauchement entre l’usage civil et militaire dans les domaines chimique, nucléaire et biologique.  Saluant l’entrée en vigueur de la Convention sur les armes à sous-munitions le 1er  août 2010, le Saint-Siège a indiqué qu’il s’agissait là d’un nouvel instrument qui consacrait un droit à l’assistance pour les victimes de telles armes.  L’observateur a par ailleurs souligné que le Saint-Siège était favorable à l’adoption d’un traité sur le commerce international des armes.  Les armes ne sont pas un bien comme les autres sur le marché, il faut en réglementer les échanges, a souligné le représentant.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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