Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information se félicite d’un partenariat « plus étroit » avec le Comité de l’information
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Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
Comité de l’information
Trente-deuxième session
1ere séance - matin
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT À LA COMMUNICATION ET À L’INFORMATION SE FÉLICITE
D’UN PARTENARIAT « PLUS ÉTROIT » AVEC LE COMITÉ DE L’INFORMATION
Les États Membres insistent sur l’importance des Centres
d’information des Nations Unies, du respect et du développement du multilinguisme
Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka, s’est félicité ce matin, lors de l’ouverture de la trente-deuxième session du Comité de l’information, du « partenariat plus étroit » forgé au fil des ans avec le Département de l’information (DPI).
Ce partenariat, a-t-il précisé, est « essentiel » dans les efforts des Nations Unies visant à fournir et à diffuser des « informations précises, opportunes et cohérentes, dans le respect des mandats définis par les États Membres ». « Ces efforts ont permis une information et des communications qui répondent à la fois aux besoins d’une industrie de la communication en évolution constante et aux attentes d’une audience globale », a déclaré M. Akasaka.
Au cours de cette session, qui se déroule jusqu’au vendredi 7 mai, le Comité, organe intergouvernemental chargé d’évaluer les progrès des Nations Unies dans le domaine de l’information, examine les rapports d’activité des trois sous-programmes du Département de l’information: les services de communication stratégique, les services d’information et les services de diffusion*.
M. Akasaka a estimé qu’il était essentiel pour l’ONU de « suivre le rythme des nouvelles technologies » et d’en profiter pour « enrichir et compléter le travail des médias traditionnels », comme la presse écrite, la radio et la télévision. Le Secrétaire général adjoint a notamment fait état de l’utilisation croissante par le Département, à la fois au Siège et sur le terrain, de médias sociaux tels que FaceBook, Twitter ou YouTube. En outre, le Département reste attaché, a-t-il dit, à la promotion du multilinguisme aux Nations Unies.
L’ensemble des délégations qui se sont exprimées lors du débat général, qui a suivi l’intervention de M. Akasaka, ont souligné l’importance d’un partenariat solide entre le Comité de l’information et le DPI.
Plusieurs pays ont déploré le fossé numérique qui sépare les pays développés des pays en développement. Le Président du Comité, M. Antonio Monteiro Lima, du Cap-Vert, avait été le premier à noter que, « même si les nouvelles technologies peuvent contribuer à accélérer la croissance économique ou à réduire la pauvreté », cet écart constituait un frein à la réalisation des objectifs de développement.
Le Ministre de l’information de la Zambie, M. Ronnie Shikapwasha, a considéré que le rôle du Département était, à cet égard, d’une « importance cruciale ». « Il faut que tout soit mis en œuvre pour le réduire au maximum », a insisté le délégué du Chili, qui intervenait au nom du Groupe de Rio. S’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, le représentant du Yémen a regretté que de nombreux pays en développement ne disposent toujours pas des moyens et des ressources nécessaires pour accéder à l’information.
La plupart des délégations ont réaffirmé l’importance des Centres d’information des Nations Unies. Ces centres, a ainsi souligné le représentant de l’Espagne, qui intervenait au nom de l’Union européenne, sont les « vecteurs de communication les plus directs avec le public mondial ». Son homologue du Chili a exhorté le DPI à poursuivre ses efforts pour aider ces centres et leur fournir les moyens et les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Les délégations ont également été unanimes sur la question du respect du multilinguisme, sur laquelle, ont-elles fait observer, le Département de l’information doit « concentrer ses efforts ». « Alors que l’audience des Nations Unies est de plus en plus large, il est indispensable que le DPI s’attache à promouvoir une diversité linguistique », a souligné le Groupe de Rio.
La Ministre des communications sociales de l’Angola, Mme Carolina Cerqueira, et la représentante du Brésil ont en particulier évoqué la création du nouveau Centre d’information à Luanda, la capitale angolaise, et salué le « travail remarquable » effectué par la Radio des Nations Unies en faveur des populations lusophones.
Quelques délégations, dont celle du Groupe des 77 et de la Chine, ont appuyé les campagnes de communication de Département de l’information sur des sujets tels que l’élimination de la pauvreté, les changements climatiques, la décolonisation, les droits de l’homme ou le désarmement.
De son côté, le représentant d’Israël a salué le travail accompli par le Département de l’information concernant la commémoration et l’éducation sur l’Holocauste. « L’une des leçons les plus importantes que l’ONU doit transmettre aux générations plus jeunes, ainsi qu’à tous les citoyens du monde, ce sont les dangers de la haine, du racisme et de la xénophobie », a-t-il estimé.
Le délégué de la République arabe syrienne a, quant à lui, mis l’accent sur la nécessité de lutter contre le dénigrement des religions et des symboles religieux et jugé essentiel que le Département de l’information traite de questions comme l’occupation étrangère, la question palestinienne et l’ingérence dans les affaires internes des États.
En début de séance, le Comité de l’information a élu par acclamation M. Shalva Tsiskarashvili, de la Géorgie, au poste de vice-président, en remplacement, jusqu’à la fin de son mandat en 2011 de M. Irakli Chikovani, également de la Géorgie.
Le Comité de l’information poursuivra son débat général demain, mardi 27 avril à 15 heures.
* A/AC.198/2010/2, A/AC.198/2010/3 et A/AC.198/2010/4
Déclarations liminaires
M. PEDRO MONTEIRO LIMA (Cap-Vert), Président du Comité de l’information, a salué le renforcement des rapports de travail entre le Département de l’information et le Comité de l’information. Des mesures ont également été prises pour accroître l’interaction entre le DPI et les États Membres, a poursuivi le Président. Mettant en lumière la situation de son pays, M. Monteiro Lima a partagé l’expérience du Cap-Vert en matière de gouvernance électronique. Le fossé numérique entre les pays développés et les pays en développement perdure, a déploré le Président. Même si les nouvelles technologies peuvent contribuer à accélérer la croissance économique ou à réduire la pauvreté, a-t-il estimé, les objectifs de développement ne pourront être réalisés tant que le fossé numérique n’aura pas été éliminé.
Les Nations Unies font face aujourd’hui à de nombreux défis et à des situations d’urgence humanitaire, a rappelé le Président, citant les séismes qui ont frappé Haïti, le Chili et la Chine. Il a, à cet égard, mis l’accent sur le travail réalisé par le Département de l’information, notamment avec la mise à jour efficace et en temps réel des informations contenues sur le site Internet des Nations Unies. Le Président du Comité de l’information a estimé que pour établir un partenariat efficace avec le DPI, le Comité doit envisager les moyens permettant de renforcer son rôle. Avant de conclure, M. Monteiro Lima a indiqué que l’objectif de la trente-deuxième session du Comité de l’information était d’examiner de manière approfondie « les activités du Département de l’information relatives aux mandats qui lui ont été donnés par le Comité et l’Assemblée générale ».
M. KIYO AKASAKA, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, a affirmé que la trente-deuxième session du Comité de l’information est l’occasion de soulever et d’examiner des questions et des défis, continus ou nouveaux, liés à la politique des Nations Unies en matière d’information publique et de communication, d’établir des projections sur l’avenir et d’adapter l’Organisation à un monde qui ne cesse de changer.
Au fil des ans, a-t-il dit, grâce à ce processus délibératif, le Département de l’information a forgé un partenariat plus étroit avec le Comité. Ce partenariat, a-t-il précisé, est essentiel pour guider le Département dans le choix des efforts destinés à fournir et à diffuser des informations précises, opportunes et cohérentes, dans le respect des mandats définis par les États Membres. Ces efforts ont permis une information et des communications qui répondent à la fois aux besoins d’une industrie de la communication en évolution constante et aux attentes d’une audience globale.
Le Secrétaire général adjoint a indiqué que depuis l’automne dernier, le Département de l’information avait lancé une nouvelle série de conversations avec les États Membres portant sur des questions opportunes et émergentes qui figurent au calendrier de travail de l’ONU, ainsi que sur l’information publique et la communication. Le Département, a-t-il souligné, continuera d’organiser des forums de discussion et des réunions d’information pendant les périodes intersessions à l’intention des États Membres, qui porteront sur ses programmes et sur des questions émergentes. Ces activités comprendront une réunion d’information au mois de septembre, qui aura lieu avant l’ouverture du débat général de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale.
M. Akasaka a estimé qu’il était essentiel pour l’ONU de suivre le rythme des nouvelles technologies et d’en profiter pour enrichir et compléter le travail des médias traditionnels, comme la presse écrite, la radio et la télévision. Les moyens traditionnels de communication continuent de constituer les principaux outils à la disposition du Département pour diffuser l’information à des millions de personnes à travers le monde, notamment ceux qui n’ont pas accès à l’Internet.
Le Secrétaire général adjoint a notamment fait état de l’utilisation croissante par le Département, à la fois au Siège et sur le terrain, de médias sociaux tels que Facebook, Twitter ou YouTube. En outre, le Département reste attaché, a-t-il dit, à la promotion du multilinguisme aux Nations Unies. Il a signalé une nouvelle initiative visant à promouvoir l’utilisation des six langues officielles de l’ONU, et à reconnaître et célébrer la riche diversité culturelle et la compétence multilingue. Au début de l’année, le Département a ainsi lancé les « Jours des langues de l’ONU », dans le but d’informer, d’éduquer et de distraire en sensibilisant au respect de l’histoire, de la culture et des réalisations de chacune des langues officielles.
M. Akasaka a également qualifié de bonne nouvelle l’établissement du Centre d’information des Nations Unies à Luanda, en Angola, espérant que celui-ci jouera un rôle important dans la diffusion de l’information de l’ONU en langue portugaise. Le Secrétaire général adjoint a néanmoins fait remarquer que la situation financière globale du réseau des centres d’information n’était guère brillante, réitérant son appel aux États Membres où ils sont basés à prendre en charge leurs loyers. D’une manière générale, le Département est déterminé à utiliser les ressources dont il dispose de la manière la plus stratégique possible.
M. Akasaka a rappelé que le Comité de l’information et le Département de l’information étaient liés par des objectifs et des buts communs. Tous les deux, a-t-il dit, sont engagés à faire en sorte que la communauté internationale et les peuples soient plus conscients du rôle et de la pertinence de l’Organisation des Nations Unies dans le monde d’aujourd’hui. « Nous sommes, a-t-il ajouté avant de conclure, à l’avant-garde du développement et de la défense des politiques d’information et de communication de l’ONU. Une partie de notre mission, individuellement et collectivement, est le ferme soutien que nous apportons à la liberté de la presse et de l’information ».
Débat général
M. ABDULLAH MOHAMED ALSAIDI (Yémen), qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souligné l’importance de renforcer le partenariat entre le Comité de l’information et le Département de l’information. Au moment où, a-t-il dit, le DPI joue un rôle vital dans la promotion de l’image et des objectifs des Nations Unies, ce partenariat est indispensable. Par ailleurs, le représentant a déploré que de nombreux pays en développement ne disposent toujours pas des moyens et des ressources nécessaires pour accéder à l’information. Alors que l’audience des Nations Unies est de plus en plus large, il est indispensable, a estimé le représentant, que le DPI s’attache à promouvoir une diversité linguistique. Le représentant a, par ailleurs, mis l’accent sur les récents travaux du DPI, notamment les récentes campagnes de communication sur des sujets tels que l’élimination de la pauvreté, les changements climatiques, la décolonisation, les droits de l’homme et le désarmement.
Le Groupe des 77 et de la Chine se félicite du Programme d’information spécial sur la question de la Palestine, a indiqué le représentant, qui a assuré que le Groupe appuyait tous les efforts visant à parvenir à une paix juste, globale et durable. Le représentant a, par ailleurs, appelé au renforcement des centres d’information régionaux et locaux. Ils sont une source vitale pour la diffusion de l’information et permettent la réduction du fossé numérique entre pays développés et pays en développement, a souligné le représentant. Le représentant a également mis l’accent sur le développement de l’Internet et des nouveaux moyens de communication, précisant que l’on compte aujourd’hui plus de 1,8 milliard d’utilisateurs d’Internet dans le monde. C’est la raison pour laquelle le Groupe des 77 et la Chine prêtent une attention particulière au développement du site Internet des Nations Unies dans les six langues officielles. Avant de conclure, le représentant a rappelé l’importance de conserver les moyens traditionnels de communication, outils qui, selon lui, sont efficaces pour faire passer le message des Nations Unies.
M. JOSE MARIA CABALLERO (Espagne), qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, s’est félicité des efforts déployés par le Département de l’information visant à offrir une meilleure compréhension du travail réalisé par les Nations Unies. M. Caballero a rappelé combien il était important de poursuivre le développement des centres régionaux et locaux d’information. Ces centres, a-t-il dit, sont les vecteurs de communication les plus directs avec le public mondial. Le Département doit, en revanche, concentrer ses efforts, sur le développement et le respect du multilinguisme, a ajouté le représentant.
L’Union européenne estime qu’il est important pour les États Membres de concentrer leurs efforts afin de permettre au Département de l’information de fonctionner de la manière la plus efficace possible, compte tenu des limites budgétaires, a indiqué M. Caballero. « Nous reconnaissons l’importance des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui permettent de relayer efficacement et clairement le message des Nations Unies », a assuré le représentant. À cet égard, a-t-il ajouté, l’Union européenne salue les progrès réalisés dans l’utilisation de l’Internet. Concluant sa déclaration, le représentant a rappelé l’importance de la liberté des moyens de communication. Il faut assurer la circulation sans entrave des journalistes et préserver le pluralisme, l’indépendance et la diversité des médias, a-t-il souligné.
Mme CAROLINA CERQUEIRA, Ministre des communications sociales de l’Angola, s’est félicitée du travail positif effectué par le Département de l’information dans le domaine de la diffusion d’informations opportunes sur des sujets importants, notamment sur les activités liées aux opérations de maintien de la paix, au désarmement, à la lutte contre le terrorisme, aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), aux changements climatiques, aux droits de l’homme et à la lutte contre la violence à l’encontre des femmes. Elle a par ailleurs jugé important que l’information des Nations Unies soit diffusée dans davantage de langues. Elle a, à cet égard, souligné le travail remarquable effectué par la Radio des Nations Unies en faveur des populations lusophones.
Mme Cerqueira a, de même, salué la décision de l’Assemblée générale d’ouvrir un Centre d’information des Nations Unies à Luanda, la capitale angolaise. La Ministre a assuré que son pays s’acquitterait de ses propres engagements en fournissant gratuitement des locaux aux Nations Unies. Dans cette perspective, le Gouvernement de l’Angola a déjà identifié des locaux pour le fonctionnement du Centre, a-t-elle précisé. Elle a en outre indiqué que l’Angola avait promulgué, en début d’année, sa première Constitution, qui s’inspire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et se conforme aux règles universelles de représentation démocratique. Elle a ainsi mis l’accent, dans ce cadre constitutionnel, sur la présence en Angola de nombreux journaux et chaînes de télévision privés, de diverses orientations politiques.
M. RONNIE SHIKAPWASHA, Ministre de l’information et Porte-Parole du Chef du Gouvernement de la Zambie, a notamment estimé que le rôle du Département était d’une importance cruciale pour combler le fossé qui existe entre les pays développés et les pays en développement en termes d’outils d’information et de communication, de technologies et de couverture équilibrée. Le Ministre s’est en outre félicité du travail important réalisé par le Centre d’information des Nations Unies à Lusaka, la capitale zambienne. Des investissements significatifs ont été effectués pour l’installation de technologies de l’information et de la communication, d’infrastructures qui ont rendu le Centre plus accessible au public. Le Ministre a lancé un appel pour que ces bureaux ne soient pas fermés dans les États Membres où ils existent encore, nonobstant les contraintes financières.
M. Shikapwasha a par ailleurs souligné que son gouvernement continuait de prendre un certain nombre de mesures visant à assurer une large couverture par les médias du pays et une bonne diffusion de l’information. De même, a-t-il ajouté, le Gouvernement zambien s’attache à réformer l’industrie des médias, conformément aux défis actuels et à venir de ce secteur essentiel.
M. JORGE TAGLE (Chili), qui s’exprimait au nom du Groupe de Rio, a mis l’accent sur l’importance de faire mieux comprendre les objectifs et les activités des Nations Unies, dans les divers produits du Département de l’information. Il a indiqué que le développement de différents sites Internet contribue largement à diffuser ces informations. Toutefois, le Groupe de Rio est préoccupé par le fossé numérique qui existe entre les pays développés et les pays en développement. Il faut que tout soit mis en œuvre pour le réduire au maximum, a-t-il dit. Le représentant a également rappelé l’importance de conserver les moyens traditionnels de communication, tels que la radio et la télévision, afin de faire passer le message des Nations Unies.
Concernant les Centres d’information des Nations Unies, le représentant a souligné que leur rôle était essentiel. Il a exhorté le DPI à poursuivre ses efforts afin d’aider ces centres et leur fournir les moyens et les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Le respect du pluralisme linguistique est indispensable, a rappelé le représentant, qui a regretté le clivage entre les différentes langues du site Internet des Nations Unies. Le Groupe de Rio, a-t-il assuré avant de conclure, salue les efforts du Département de l’information visant à encourager l’accès des personnes handicapées à l’information. Le Département, a-t-il dit, devrait continuer à déployer ces efforts.
M. MANAR TALEB (République arabe syrienne) a indiqué que son pays attachait une importance particulière à la création d’un nouvel ordre mondial de l’information, qui soit plus juste et plus équitable. Le représentant a plaidé en faveur d’une coopération mondiale entre les États dans ce domaine. Il a mis l’accent sur la nécessité de lutter contre le dénigrement des religions et des symboles religieux. Le représentant a en particulier estimé qu’il était essentiel que le Département de l’information traite de questions comme l’occupation étrangère, la question palestinienne et l’ingérence dans les affaires internes des États.
Il a par ailleurs souligné l’importance d’élargir le réseau des Centres d’information des Nations Unies dans les pays en développement. Il a salué les efforts consentis par le Département en vue d’accroître la présence de l’ONU sur Internet. Davantage d’efforts doivent être fournis pour assurer pleinement la parité entre les langues officielles des Nations Unies, a-t-il précisé. Le représentant a encouragé le Département à déployer des efforts supplémentaires pour dénoncer l’agression israélienne flagrante contre ce qu’il a qualifié de valeurs de l’humanité, et à continuer à mettre en œuvre le programme annuel en faveur de la Palestine. Il a également souligné la nécessité de résorber le fossé numérique entre les pays développés et les pays en développement. De même, le Département doit, a-t-il estimé, intensifier son action pour couvrir les événements dans les pays africains, de manière à démontrer l’engagement international à soutenir ce continent.
Mme MARIA TERESA MESQUITA PESSOA (Brésil), soulignant l’importance de respecter le pluralisme linguistique, a salué les efforts déployés par l’unité portugaise de la Radio des Nations Unies, en dépit de ressources financières et humaines limitées. Elle a estimé qu’il était nécessaire de promouvoir les synergies entre les moyens traditionnels de communication et les nouveaux moyens, a-t-elle estimé. Alors que les nouveaux moyens permettent de fournir des informations très rapidement, les moyens traditionnels demeurent importants, notamment pour certains pays qui ne disposent pas des nouvelles technologies de l’information et des communications. La représentante a, par ailleurs, souhaité que le Département de l’information et les États Membres, par le biais du Comité de l’information, continuent de travailler en étroite coopération. L’information est l’essence même du travail des Nations Unies, a rappelé la représentante, soulignant qu’elle est en particulier indispensable pour les pays en développement. Concernant les Centres d’information des Nations Unies, Mme Mesquita Pessoa a mis l’accent sur la création du nouveau centre d’information de langue portugaise, à Luanda, en Angola. Le Brésil, a-t-elle dit, se félicite de son entrée en fonctions. Appuyant le travail réalisé par le DPI dans le cadre du Programme d’information spécial sur la question de la Palestine, la représentante s’est déclarée convaincue que la sensibilisation de l’opinion publique et la promotion du dialogue contribueront aux efforts en faveur d’une paix durable au Proche-Orient.
M. DANIEL CARMON (Israël) a affirmé que son pays appuyait le Département de l’information dans ses avancées dans l’utilisation de nouveaux médias et de nouvelles technologies. Il a félicité le Département pour sa souplesse. Le Département de l’information a des contacts accrus avec la société civile et les jeunes, a-t-il dit, se félicitant de la contribution de son pays à cet égard, notamment dans le cadre de la deuxième Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Le représentant a également cité la cinquième Journée de commémoration à la mémoire des victimes de l’Holocauste. L’une des leçons les plus importantes que l’ONU doit transmettre aux générations plus jeunes, ainsi qu’à tous les citoyens du monde, ce sont les dangers de la haine, du racisme et de la xénophobie, a-t-il estimé. M. Carmon a exprimé la profonde appréciation de sa délégation pour le travail accompli par le Département concernant la commémoration et l’éducation sur l’Holocauste. Il a espéré que l’Holocauste et le Programme de sensibilisation des Nations Unies continueront de bénéficier des ressources adéquates.
Le représentant s’est par ailleurs déclaré préoccupé par le Programme d’information spécial sur la question de Palestine qui, a-t-il dit, se fonde sur une résolution anti-israélienne relative à un conflit spécifique. Ce Programme, a-t-il expliqué, offre une description subjective de la région et ne correspond pas à la réalité. Il a assuré que son pays était prêt à travailler à la formulation d’une résolution nouvelle, plus constructive, plus équilibrée sur les mandats des activités à venir. Une telle résolution, a-t-il dit, devrait viser à la promotion de l’éducation à la paix, à la tolérance, à la compréhension mutuelle et à la prévention à l’incitation.
Mme EILEEN P. MERRITT (États-Unis) a salué les efforts du Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka, et du Département de l’information, pour diffuser le plus largement possible les informations sur les activités de l’Organisation des Nations Unies. « Nous continuons à encourager M. Akasaka à identifier les moyens d’améliorer l’efficacité, l’intégration et la coordination des activités du Département de l’information ». La représentante a invité le Département de l’information à poursuivre ses efforts pour s’acquitter de son rôle de la manière la plus efficace possible. Mme Merritt a rappelé l’importance de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui sera célébrée le lundi 3 mai. « La liberté de la presse, qui est un pilier de la démocrate américaine, est inscrite dans notre Constitution », a-t-elle rappelé. Une presse libre est fondamentale et indispensable pour une véritable démocratie, a-t-elle souligné.
Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan) a affirmé que le Département de l’information jouait un rôle important en tant que « voix publique » des Nations Unies, contribuant à donner une image positive de l’Organisation aux yeux de la communauté mondiale. Le Kazakhstan, a-t-elle ajouté, salue la mise en œuvre des nouvelles approches du Département et de l’utilisation de nouveaux médias, y compris les réseaux sociaux et d’autres outils émergents permettant une diffusion maximale de sa production, en particulier à l’intention des jeunes et des populations urbaines, ainsi qu’à l’intention de ceux qui ont un accès très limité, ou pas du tout, à Internet.
La représentante a exprimé sa gratitude envers le Département de l’information pour avoir assuré une couverture complète et en temps voulu de la visite du Secrétaire général dans les pays d’Asie centrale au cours du mois d’avril. Elle a en particulier souhaité que le Kazakhstan, en tant qu’auteur du projet de résolution des Nations Unies visant à proclamer le 29 août de cette année première Journée internationale d’action contre les essais nucléaires, reçoive une assistance de la part du Département de l’information. Ce projet de résolution, a-t-elle précisé, exhorte la communauté internationale à souligner l’importance essentielle de la compréhension des effets destructeurs des armes nucléaires. Par ailleurs, la représentante a souhaité que le DPI continue d’attirer l’attention sur des questions comme celle de la réduction de la mer d’Aral.
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À l’intention des organes d’information • Document non officiel