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Conférence de presse

Conférence de presse du Président de l’Assemblée générale et de la cofondatrice de la « Rainforest Foundation » sur les changements climatiques

19/11/2009
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET DE LA COFONDATRICE DE LA « RAINFOREST FOUNDATION » SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


« Le moins que nous puissions attendre de la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, c’est la conclusion d’un accord juridiquement contraignant, conformément à l’engagement pris par la majorité des pays. » 


C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le Président de l’Assemblée générale, M. Ali Abdussalam Treki, lors de la conférence de presse qu’il a tenue à l’issue d’une réunion informelle sur l’état d’avancement des négociations*. M. Treki a mis en avant les interventions des représentants des petits États insulaires, « menacés de disparaitre, corps et bien ». 


Le Président de l’Assemblée générale a souhaité qu’à Copenhague, « les pays riches ne fassent pas comme à Rome où ils étaient sous-représentés ».  Parlant ainsi de la Conférence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il a établi un lien entre la faim « dont souffrent une trentaine de pays » et la dégradation du climat, qui, a-t-il dit, « contribue à affaiblir encore ces pays ». 


M. Treki a, toutefois, exprimé l’espoir de voir les pays industrialisés, « qui sont aussi les plus pollueurs », honorer leurs promesses en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.  « Le Japon parle de 25%, l’Union européenne de 20% d’ici à 2025, et les États-Unis, même s’ils n’avancent pas de chiffres précis, ont démontré à maintes reprises leur intention de s’impliquer dans la cause commune de la lutte contre les changements climatiques », a-t-il déclaré.  


M. Treki a ensuite donné la parole à Mme Trudie Styler, Cofondatrice de la « Rainforest Foundation » et épouse du chanteur anglais, Sting. 


« Mettre immédiatement fin à la surexploitation des forêts tropicales serait le moyen le plus rapide et le moins coûteux d’inverser cette tendance qui nous mène droit à la catastrophe », a-t-elle estimé. 


Mme Styler a indiqué qu’à Copenhague, elle demanderait aux principaux dirigeants du monde pourquoi rien n’est fait en vue de mettre un terme au scandale de la déforestation.  « Ce que je chercherai également à savoir, c’est ce que veulent les pollueurs, dont les positions ne cessent de varier sans que l’on sache exactement ce qui les empêche de réaliser des objectifs dont la science à fait un enjeu vital pour la survie de la planète », a-t-elle ajouté.


Mme Trudie Styler a conclu en confiant que le débat du jour, « au cours duquel les petits États insulaires ont dit leur angoisse de se voir disparaître », l’avait convaincu de la nécessité de poursuivre le combat entamé il y a deux décennies avec son mari.


*     Voir communiqué de presse AG/10890.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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