En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse sur les sources d’énergie nouvelles et renouvelables, et sur l’efficacité énergétique et les économies d’énergie

18/06/2009
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES SOURCES D’ÉNERGIE NOUVELLES ET RENOUVELABLES, ET SUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET LES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE


Le Siège des Nations Unies à New York a accueilli aujourd’hui une conférence de presse en marge du dialogue thématique interactif de l’Assemblée générale sur la question de « l’efficacité énergétique, les économies d’énergie et les sources d’énergie nouvelles et renouvelables”.  Participaient à cette conférence, M. Andrei Dapkiunas, Représentant permanent du Bélarus et M. Tariq Banuri, Directeur de la Division du développement durable du Département des affaires économiques et sociales (DESA).  


Dans une présentation liminaire, le représentant du Bélarus a indiqué que la tenue aujourd’hui à l'Assemblée d’un débat sur “l’efficacité énergétique, les économies d’énergie et les sources d’énergie nouvelles et renouvelables” trouvait son origine dans une intervention faite l’an dernier par le Ministre des affaires étrangères du Bélarus, qui avait alors invité les 192 États Membres à s’impliquer dans les débats sur l’énergie, non pas par phénomène de mode, mais parce que les questions d’énergie étaient au cœur de nombreux défis auxquels les Nations Unies font face.   


M. Dapkiunas a ajouté que son gouvernement espérait que les recommandations qui émergeraient de ce dialogue interactif amèneraient les États Membres à considérer l’établissement d’un mécanisme mondial qui garantisse à chacun des pays de la planète, notamment les pays en développement et ceux à économie en transition, un accès aux technologies permettant le développement de sources d’énergie nouvelles et renouvelables. 


Le représentant a dit que le Bélarus ne proposait pas la création d’une nouvelle structure bureaucratique, mais plutôt l’adoption d’un ensemble de mesures pratiques qui pourraient renforcer l’environnement international institutionnel et juridique sur la question.  Il a aussi proposé la création d’une base de données des technologies qui pourrait aussi s’appuyer sur les travaux de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.  Il a également suggéré la création d’un fonds multilatéral destiné à financer le développement, le transfert et l’application de technologies avancées.


S’agissant du suivi à donner aux résultats du débat d’aujourd’hui, il a indiqué que le Bélarus présentera à l’automne, dans le cadre des travaux de la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières, un projet de résolution sur les nouvelles sources d’énergie et sur les énergies renouvelables.  Il a émis le vœu que le développement des technologies liées à l’énergie soit proclamé comme patrimoine commun de l’humanité.


De son côté, le représentant du Département des affaires économiques et sociales (DESA) a rappelé combien l’énergie était un élément central de la prospérité humaine et du développement durable, et a souligné les disparités qui existent par exemple en ce domaine entre les États-Unis et le Bangladesh, ou entre l’Inde et la Chine en matière d’accès à l’énergie.  Il a précisé qu’aucun pays n’avait atteint un niveau adéquat de développement humain sans que sa population ait à 100% un accès assuré à l’électricité.  Il a noté que 2,5 milliards de personnes n’avaient pas accès à l’énergie électrique à travers le monde.  Il a cité à cet égard des études montrant que là où l’utilisation et l’accès à l’énergie étaient bas, les taux de mortalité infantile augmentaient et l’espérance de vie diminuait.


Outre assurer l’accès à l’énergie à ceux qui n’en ont pas, le représentant du DESA a également mis l’accent sur l’importance de lancer des initiatives innovantes en vue de réduire les gaspillages d’énergie et de commencer à adopter des solutions qui soient en faveur de la mise en valeur des énergies renouvelables pour faire face aux effets des changements climatiques.  Il a dit qu’un des freins à cette évolution était que l’exploitation des sources d’énergie propre restait relativement chère par rapport à celle des sources d’énergie non renouvelables, mais polluantes. 


Un des défis à relever, a-t-il insisté, est de s’assurer que l’énergie renouvelable soit abordable maintenant et dans le futur, de façon à ce que de plus en plus de personnes, notamment dans les pays pauvres, puissent y avoir accès.  Il est aussi crucial que les pays les plus influents sensibilisent leurs populations afin qu’elles évitent de gaspiller l’énergie et d’utiliser des combustibles fossiles, a-t-il ajouté en mettant l’accent sur la nécessité d’adopter des politiques efficaces dans ce domaine.     


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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