Conférence de presse du Conseiller principal du Président de l’Assemblée générale sur la Conférence de haut niveau de juin 2009
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU CONSEILLER PRINCIPAL DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SUR LA CONFÉRENCE DE HAUT NIVEAU DE JUIN 2009
Le Conseiller principal du Président de l’Assemblée générale, Michael Clark, a fait aujourd’hui devant la presse le point des préparatifs de la Conférence de haut niveau sur la crise économique et financière mondiale et son impact sur le développement, qui se tiendra du 1er au 3 juin prochain, au Siège de l’ONU à New York.
Le Conseiller principal, qui était accompagné du Porte-parole du Président de l’Assemblée générale, Enrique Yeves, a d’emblée annoncé que le projet de document final de la Conférence pourrait être disponible dès le milieu de la semaine prochaine.
L’Assemblée s’attend à ce qu’au moins 92 délégations, dont celle des États-Unis, prennent directement part aux débats, a confirmé le Porte-parole du Président de l’Assemblée, qui n’a pas pu donner les noms des chefs d’État ou de gouvernement qui feront le déplacement à New York.
Cette Conférence sera l’occasion d’identifier les moyens, à court et à long termes, d’atténuer l’impact de la crise sur les pays en développement, en particulier les populations les plus vulnérables, et d’engager un dialogue sur la transformation « indispensable » de l’architecture financière internationale, en tenant compte des intérêts de tous les États Membres, a indiqué M. Clark.
Cette question a été débattue lundi dernier lors de la réunion annuelle du Conseil économique et social (ECOSOC) avec les institutions de Bretton Woods, au cours de laquelle a été reconnue la nécessité de renforcer la participation des pays en développement aux processus de prise de décisions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Le poids de la crise est ressenti de manière inéquitable, les pays en développement en subissant les effets de manière disproportionnée, a fait observer le Conseiller spécial. Il s’est réjoui de la conviction partagée, selon laquelle, il faut aller au-delà d’une « réparation » de la bulle financière et résoudre des problèmes structurels qui n’ont que trop duré pour rétablir la confiance dans le système financier international, a-t-il expliqué.
Lors de la Conférence de suivi sur le financement du développement, qui s’était tenue en décembre 2008 à Doha, au Qatar, les États Membres avaient demandé à l’Assemblée générale d’organiser une conférence sur la crise économique et financière, « au plus haut niveau ».
Cette Conférence se déroulera sous forme de séances plénières et de quatre tables rondes interactives, auxquelles prendront part les dirigeants du monde, les responsables du système des Nations Unies, dont ceux de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé.
Les tables rondes seront l’occasion de se pencher sur les questions thématiques suivantes: l’impact de la crise sur l’emploi, le commerce, l’investissement et le développement; les actions et les mesures appropriées pour atténuer l’impact de la crise sur le développement; le rôle des Nations Unies et de ses États Membres dans la réforme du système financier et économique international; et enfin les contributions du système de développement des Nations Unies en réponse à la crise.
Pour le Conseiller spécial, l’Assemblée générale, seul organe universel des Nations Unies, a toute compétence pour organiser une conférence où les voix des 192 États Membres de l’ONU seront entendues à parts égales. Le rôle de la Conférence sera complémentaire des forums existants sur la coopération économique et les règlementations financières.
Michael Clark a reconnu les divergences de vue entre le G-20 et le « G-192 » sur la nature des problèmes à résoudre comme sur la tenue de cette Conférence. Compte tenu de la manière dont les négociations sur le projet de document final se sont déroulées, le plus important n’est pas ce qui se passe en coulisses, mais le résultat de la Conférence, au-delà même du projet de document, a-t-il souligné.
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