Le nouveau Président de l’Assemblée générale lance un appel à la réforme et à la démocratisation de l’ONU « voie d’un avenir meilleur »
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Assemblée générale
Soixante-quatrième session
1re séance plénière – après-midi
LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE LANCE UN APPEL À LA RÉFORME ET À LA DÉMOCRATISATION DE L’ONU « VOIE D’UN AVENIR MEILLEUR »
« L’ONU est la voie d’un avenir meilleur », a affirmé le nouveau Président de l’Assemblée générale, M. Ali Abdussalam Treki en ouvrant, cet après-midi, la soixante-quatrième session de l’Assemblée. Le Ministre chargé des affaires de l’Union africaine de la Jamahiriya arabe libyenne a lancé un appel à la réforme et à la démocratisation de l’ONU, l’engageant notamment à « assumer un rôle vraiment nouveau » et à poursuivre la revitalisation de l’Assemblée générale et la réforme du Conseil de sécurité.
« L’Assemblée générale doit être revitalisée pour retrouver sa légitimité internationale et pour que sa voix soit entendue et respectée », a déclaré M. Treki, pour qui cet organe s’est avéré « incapable » de mettre en œuvre ou de faire appliquer ses résolutions.
Le Président de cette soixante-quatrième session, placée sous le signe de « la responsabilité dans le développement, la paix et la sécurité, et du dialogue entre les civilisations », a également insisté sur l’importance « vitale » de réformer le Conseil de sécurité, déplorant notamment que les pays d’Afrique et d’Amérique latine y soient sous-représentés.
Il a par ailleurs dénoncé les embargos et les blocus qui « exacerbent les antagonismes », ainsi que le fossé grandissant entre les riches et les pauvres. Le Président a aussi dénoncé le terrorisme en appelant à traiter de ses causes sous-jacentes. Il n’a pas manqué d’ajouter que le terrorisme d’État est la pire forme de ce fléau.
M. Treki a lancé un appel à l’indépendance et au droit au retour du peuple palestinien, « conditions fondamentales », avec l’arrêt des colonies de peuplement, de la paix et de la sécurité dans « cette partie sensible du monde ».
Le nouveau Président a également évoqué la tenue prochaine de la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, ainsi que l’importance qu’il y a à réaliser les objectifs de développement et de faire avancer la question du désarmement et de la non-prolifération.
Élu le 10 juin dernier à la Présidence de la soixante-quatrième session de l’Assemblée générale, M. Treki occupe depuis 2004 la fonction de Ministre chargé des affaires de l’Union africaine (UA) de la Jamahiriya arabe libyenne. Il a également été à trois reprises Représentant permanent de son pays auprès de l’ONU, ainsi que Vice-Président de la trente-septième session de l’Assemblée générale.
En début de séance, l’Assemblée générale a observé une minute de silence consacrée à la prière et à la méditation.
Elle a par ailleurs nommé les neuf pays suivants à la Commission de vérification des pouvoirs: le Brésil, la Chine, l’Espagne, les États-Unis, la Fédération de Russie, la Jamaïque, les Philippines, la République-Unie de Tanzanie et la Zambie.
Le Président de l’Assemblée a, en outre, lu une note du Secrétaire général* qui précise que six États Membres sont actuellement en retard dans le paiement de leurs contributions, à savoir les Comores, la Guinée-Bissau, le Libéria, la République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe et la Somalie.
En vertu de l’Article 19 de la Charte des Nations Unies, un État Membre ne peut participer au vote à l’Assemblée générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due pour les deux années complètes écoulées.
Enfin, l’Assemblée a autorisé plusieurs organes subsidiaires** à se réunir pendant la partie principale de sa soixante-quatrième session.
La prochaine réunion plénière de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.
* A/64/345
** A/62/348
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