L’Assemblée générale reporte aux 24, 25 et 26 juin la Conférence sur la crise financière et économique et son incidence sur le développement
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
Assemblée générale
Soixante-troisième session
84e séance plénière - matin
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE REPORTE AUX 24, 25 ET 26 JUIN LA CONFÉRENCE SUR LA CRISE FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE ET SON INCIDENCE SUR LE DÉVELOPPEMENT
L’Assemblée générale a décidé ce matin de reporter aux 24, 25 et 26 juin la Conférence sur la crise financière et économique mondiale et son incidence sur le développement, initialement prévue du 1er au 3 juin. Les États Membres étaient parvenus à un accord, tard dans la soirée du vendredi 22 mai. Le report a été adopté par consensus sous la forme d’une « décision orale ».
Le Président de l’Assemblée générale, M. Miguel d’Escoto Brockmann, a déclaré que la gravité de la situation économique mondiale exigeait de la part des États Membres une réponse aussi consensuelle et durable que possible. C’est pourquoi, il était nécessaire de donner davantage de temps aux délégations pour préparer la Conférence, ainsi que le document final qui y sera soumis pour adoption. Le Président de l’Assemblée générale a indiqué qu’il annoncerait bientôt la date à laquelle se tiendra la première séance de négociations intergouvernementales sur le projet de document final. Il en a profité pour appeler toutes les délégations à participer à cette réunion.
Le représentant de la République tchèque, s’exprimant au nom de l’Union européenne (UE), a salué ce report, tout en émettant des réserves sur la transparence du processus de révision. Il a cependant souligné que l’Union européenne ne ménagerait aucun effort dans les semaines à venir pour faire en sorte que la Conférence soit couronnée de succès sur la base du consensus le plus large.
De son côté, le représentant du Soudan, qui parlait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, s’est félicité de la décision de l’Assemblée générale de tenir la Conférence à la fin du mois de juin. Il a estimé qu’un esprit de coopération avait présidé aux consultations sur la révision de cette date, ce qui, selon lui, annonce une issue productive aux travaux de la Conférence. Le représentant s’est ainsi dit très confiant que les facilitateurs et les États Membres sauront préparer au mieux la tenue des débats en vue d’une conclusion heureuse de la Conférence sur la crise financière et économique mondiale et son incidence sur le développement.
Le représentant d’Haïti a, quant à lui, déclaré, au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), que le report de la Conférence allait permettre une plus grande participation au plus haut niveau des États Membres de la région.
La future Conférence sur la crise financière et économique mondiale et son incidence sur le développement fait suite à la Conférence internationale sur le financement du développement, qui s’était tenue du 28 novembre au 2 décembre 2008 à Doha, au Qatar. À l’issue de celle-ci, les États Membres avaient prié le Président de l’Assemblée générale d’organiser une telle réunion « au plus haut niveau ». Le 24 décembre 2008, l’Assemblée générale a fait sienne la Déclaration de Doha, en adoptant la résolution 63/239.
La résolution 63/277 du 7 avril dernier a fixé les modalités de la Conférence.
La Conférence doit permettre aux responsables politiques d’envisager des mesures immédiates et à plus long terme afin d’atténuer les effets de la crise, notamment sur les populations les plus vulnérables. Elle doit aussi leur donner l’occasion de réfléchir à une réforme de l’architecture financière internationale.
Il est prévu que la Conférence se déroule sous la forme de sessions plénières et de quatre tables rondes, au cours desquelles les dirigeants et les représentants du système des Nations Unies, dont la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI), ainsi que les représentants des associations civiles et du secteur privé, pourront procéder à un échange de vues.
Les tables rondes seront consacrées à l’incidence de la crise sur l’emploi, le commerce, les investissements et le développement, notamment au regard des objectifs internationalement convenus et des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD); aux interventions et mesures propres à atténuer l’incidence de la crise sur le développement; au rôle de l’ONU et de ses États Membres dans les débats internationaux en cours sur la réforme et le renforcement du système financier et économique international et de son architecture; et enfin à l’apport des organismes de développement des Nations Unies à la résolution de la crise.
Par ailleurs, l’Assemblée générale a décidé de nommer, sur recommandation de la Cinquième Commission (chargée des questions administratives et budgétaires), Mme Gonke Roscher, de l’Allemagne, membre du Comité des contributions jusqu’au 31 décembre 2001, cette nomination prenant effet immédiatement*.
* A/63/102/Add.1
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel