EN PRÉSENCE DU PRÉSIDENT DE LA BOLIVIE, EVO MORALES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE PROCLAME LE 22 AVRIL JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA TERRE NOURRICIÈRE
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Assemblée générale
Soixante-troisième session
80e séance plénière - matin
EN PRÉSENCE DU PRÉSIDENT DE LA BOLIVIE, EVO MORALES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE PROCLAME LE 22 AVRIL JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA TERRE NOURRICIÈRE
En présence du Président de la Bolivie, venu spécialement à New York pour l’occasion, l’Assemblée générale a, ce matin, proclamé le 22 avril Journée internationale de la Terre nourricière.
Adoptée sans vote, la résolution* portant proclamation de cette Journée s’appuie sur le constat qu’afin de « parvenir à un juste équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations présentes et futures, il faut promouvoir l’harmonie avec la nature et la Terre ».
Le Président de l’Assemblée générale, Miguel d’Escoto Brockmann, a expliqué que l’expression Terre nourricière, couramment utilisée dans de nombreux pays et régions pour désigner la planète, « illustre l’interdépendance existant entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous ».
Le Président de la Bolivie a salué cette décision de l’Assemblée générale et le fait qu’une cinquantaine d’États Membres se soient portés coauteurs de la résolution parrainée par son pays. Il a affirmé que le XXIe siècle devait être celui de la reconnaissance des droits à la Terre nourricière comme le précédent avait été celui de la reconnaissance des droits de l’homme.
Evo Morales a spécifiquement plaidé pour le respect de quatre droits: le droit à la vie, humaine, animale et végétale; le droit à la régénération de la nature, qui doit fixer des limites au développement socioéconomique; le droit à une vie sans pollution; enfin le droit à la coexistence harmonieuse avec des millions d’autres espèces vivantes.
Le Président de l’Assemblée s’est félicité de cette résolution « historique », qui intervient selon lui « à un moment critique où les dégâts que nous infligeons à l’environnement s’avèreront irréversibles ». Cette décision marque un pas supplémentaire vers le changement des mentalités qui nous ont tant rapprochés de l’autodestruction, a-t-il ajouté en conclusion.
En début de séance, l’Assemblée générale a pris note du fait que le Cap-Vert a versé les fonds nécessaires pour ramener ses arriérés au budget ordinaire de l’Organisation au-dessous de la limite fixée par l’Article 19 de la Charte des Nations Unies.
La prochaine séance plénière de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal.
* A/63/L.69
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