Conférence de presse

Conférence de presse sur les conclusions du Sommet de Copenhague sur les changements climatiques

21/12/2009
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES CONCLUSIONS DU SOMMET DE COPENHAGUE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


M. Robert Orr, Sous-Secrétaire général à la coordination des politiques et à la planification stratégique a, ce midi, au cours d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies, exhorté les journalistes à se pencher sur les « conséquences opérationnelles immédiates » de l’accord de la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques en estimant qu’il s’agissait d’un accord qui bénéficiait d’un appui politique très large qui permettra au processus de négociation d’un traité de commencer au plus vite.


Il a précisé que les groupes des pays les moins avancés (PMA), de l’Alliance des petits États insulaires, de l’Union africaine et de l’Union européenne avaient appuyé ce texte lors de la session finale de la Conférence, ce qui totalisait pas moins de 140 pays.  Il a ajouté que si ce document obtenait l’appui annoncé lors de la session plénière finale de la Conférence de Copenhague, nous disposerions d’un réel centre de gravité pour la négociation d’un traité en 2010.


M. Orr a expliqué que les négociations se sont déroulées entre les représentants de 29 gouvernements ainsi qu’un représentant de la Commission européenne à l’invitation du Président du Danemark.  Il a noté que le Soudan, qui avait été invité en sa qualité de Président du Groupe des 77 et de la Chine a fait valoir plus tard, réagissant négativement au texte, qu’il ne s’exprimait qu’en sa capacité nationale.  Autre source de confusion, a-t-il dit, le fait qu’on ne savait pas, au début, qui appuyait le texte et qui ne l’appuyait pas.


Nous disposerons d’un tableau plus clair dans les jours à venir sur qui a appuyé ce texte, a déclaré M. Orr, avant de préciser que les déclarations de clôture de la Conférence nous donnent une bonne idée de l’équilibre des oppositions.  Il a également indiqué que la Conférence était parvenue à un consensus après l’intervention du Secrétaire général, en fin des travaux, celui-ci ayant mis en exergue les inquiétudes des États qui se sont sentis exclus du processus.


« Tout le monde a le droit d’être impliqué dans la discussion: cela doit être clarifié et le processus amélioré alors que nous entrons dans la phase de négociation d’un traité », a déclaré M. Orr, reprenant à son compte des propos du Secrétaire général.  Il a insisté sur la nécessité que les 194 États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques y participent.


« Il s’agit néanmoins d’un résultat phénoménal, bien que là des divergences de vues exprimées dans les médias ne semblent pas donner une telle impression », a-t-il dit, en notant que beaucoup de membres de la presse avaient quitté les lieux avant que l’accord ait été finalisé.  Il s’est félicité d’un document final qui comprenne des dispositions sur le financement, mais aussi, ce qui n’avait jamais été vu auparavant, aborde la question d’un accord pour l’évaluation et la vérification des politiques nationales.


Répondant à une remarque d’un journaliste sur le fait que cet accord n’était pas juridiquement contraignant, M. Orr a indiqué que la vérité viendra du terrain lorsque nous pourrons vérifier dans quelques semaines ou quelques mois si les engagements des États se traduisent en action, en matière de financement ou autres.


Il a mis l’accent sur le rôle prépondérant du Secrétaire général qui a exhorté les dirigeants mondiaux à s’approprier la question climatique en estimant qu’il était phénoménal de voir 120 chefs d’État et de gouvernement débattre de la question, ce qui n’aurait pas été possible il y a un an, a-t-il encore dit.


M. Janos Pasztor, Directeur de l’Équipe de soutien sur les changements climatiques, qui intervenait aux côtés de M. Orr, a jugé qu’il était très important d’avoir pu obtenir un avis politique sur la question climatique des plus hauts niveaux gouvernementaux.


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