LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DEMANDE UN ACCÈS SÛR ET ILLIMITÉ AUX ACTEURS HUMANITAIRES DANS LES ZONES AFFECTÉES PAR LE CONFLIT EN GÉORGIE

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DEMANDE UN ACCÈS SÛR ET ILLIMITÉ AUX ACTEURS HUMANITAIRES DANS LES ZONES AFFECTÉES PAR LE CONFLIT EN GÉORGIE

La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:

Le Secrétaire général est extrêmement préoccupé par l’impact humanitaire du conflit récent sur la population civile de la Géorgie qui a subi des pertes en vies humaines et des blessés, la destruction de nombreux immeubles et infrastructures ainsi qu’un large mouvement de population.

Le Secrétaire général accueille avec satisfaction l’accord de cessez-le-feu conclu par les Gouvernements de la Géorgie et de la Fédération de Russie mais note qu’en dépit de cet accord, des informations font état de la poursuite d’un certain degré de violence dont la population civile porte le fardeau.  Il rappelle à toutes les parties concernées leur obligation de respecter et de protéger les civils conformément au droit international humanitaire et aux droits de l’homme.  Tous les combats, de même que l’état actuel d’anarchie, doivent cesser immédiatement.  De plus, comme les tensions continuent à être élevées, il est essentiel que des mesures soient prises pour assurer la protection des groupes minoritaires à travers toute la région.

Les Nations Unies sont prêtes à aider les Gouvernements de la Géorgie et de la Fédération de Russie à répondre aux besoins humanitaires des populations affectées.  Les institutions des Nations Unies, y compris le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ainsi que les autres acteurs humanitaires, ont commencé à fournir des produits de secours à des dizaines de milliers de personnes affectées dans les régions accessibles du pays.  Toutefois, de larges parties de la région affectée par le conflit, en particulier l’Ossétie du Sud et la région de Gori, sont pour la plupart inaccessibles aux organisations humanitaires en raison de l’insécurité actuelle, de l’anarchie et d’autres obstacles.  À cet égard, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés se rendra en Géorgie et à Moscou.

Le Secrétaire général réitère l’importance capitale d’un accès sûr et illimité aux acteurs humanitaires dans toutes les zones affectées par le conflit. Il accueille avec satisfaction la disposition de l’accord de cessez-le-feu sur l’autorisation d’un accès libre à l’aide humanitaire.  Il appelle toutes les parties concernées à honorer cet engagement et à prendre immédiatement des mesures pour permettre et faciliter le travail des acteurs humanitaires qui évaluent et répondent aux besoins des populations affectées par le conflit.  Il les appelle également à assurer leur sécurité.

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