CONFÉRENCE DE PRESSE POUR PRÉSENTER UNE PETITION SUR LE DROIT À LA VIE « DE LA CONCEPTION À LA MORT NATURELLE »
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CONFÉRENCE DE PRESSE POUR PRÉSENTER UNE PÉTITION SUR LE DROIT À LA VIE « DE LA CONCEPTION À LA MORT NATURELLE »
Une coalition de six institutions est venue présenter ce matin une pétition signée par 340 000 personnes sur la protection du droit à la vie « de la conception à la mort naturelle ». La pétition appelle les États Membres des Nations Unies à interpréter « convenablement » la Déclaration universelle des droits de l’homme qui fête son soixantième anniversaire aujourd’hui. Ces six institutions ambitionnent de collecter un million de signatures d’ici à la prochaine session de l’Assemblée générale, en septembre 2009.
La coalition, a expliqué M. Austin Ruse, président de l’Institut pour la famille catholique et les droits de l’homme, a été formée en réponse et en opposition aux groupes International Planned Parenthood Federation (IPPF) et Marie Stopes International (MSI), lesquels ont lancé un appel à la reconnaissance du droit à l’avortement à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration.
Les autres participants à cette conférence de presse parrainée par la Mission permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, étaient Wendy Wright, de Concerned Women for America; Noelia García Ayuele, de l’Institut de politique familiale (IPF); Laura Knaperack, de United Families International (UFI); Pawel Wosicki, de la Fédération polonaise des groupes opposés à l’avortement et, Marthe De Casco, Membre du Parlement du Honduras. M. Ruse a lu un message de Carlo Casini, membre du Parlement européen, qui était absent.
Pawel Wosicki, de la Fédération polonaise des groupes opposés à l’avortement, s’est appuyé sur l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que « tout individu a droit à la vie », pour affirmer que personne, y compris l’enfant à naître, ne pouvait être exclu d’une telle garantie.
Si la Déclaration ne reconnaît pas de statut juridique à l’enfant à naître, M. Ruse a fait valoir que plusieurs pays ont comblé cette lacune, citant comme exemple les États-Unis où, l’enfant à naître peut être représenté devant un tribunal. La Déclaration n’interdit en rien de telles initiatives, a-t-il souligné.
Il s’est donc élevé contre les « tentatives » des deux organes des Nations Unies chargés de suivre l’application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Ces deux organes, a-t-il accusé, interprètent lesdits textes de façon « erronée », en les présentant comme consacrant le droit à l’avortement. M. Ruse a également accusé le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) d’être en faveur de ce droit. Il a stigmatisé une position « idéologique et très agressive ».
Wendy Wright, de Concerned Women for America, a exprimé sa préoccupation face aux positions de la prochaine administration américaine et aux « opinions plutôt extrêmes » de son Président élu sur la question de l’avortement. Elle s’est inquiétée d’une possible ratification par les États-Unis de la CEDAW et de la nomination de juges à la Cour suprême enclins à « réinterpréter » la Constitution américaine à l’aune des textes des Nations Unies ou de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).
Invité à commenter l’« Appel universel pour la dépénalisation de l'homosexualité » que le Gouvernement français lancera aux Nations Unies à la fin du mois, Austin Ruse de l’Institut pour la famille catholique et les droits de la personne a estimé que certaines questions n’avaient pas leur place aux Nations Unies et relevaient de la souveraineté des États. Les 40 à 50 signatures recueillies jusqu’à présent par cet Appel prouvent surtout que l’immense majorité des pays n’y adhèrent pas, a-t-il tranché.
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