En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE DÉCEMBRE 2008 ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA CROATIE, M. NEVEN JURICA

02/12/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE DÉCEMBRE 2008 ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA CROATIE, M. NEVEN JURICA


Le Conseil de sécurité aura un programme de travail « très chargé » au cours du mois de décembre, a déclaré M. Neven Jurica, le Représentant permanent de la Croatie au Conseil de sécurité, en présentant cet après-midi, lors d’une conférence de presse organisée au Siège de l’ONU, à New York, les grands axes des travaux du Conseil, qui seront marqués par deux débats publics importants sur le terrorisme et sur la situation au Moyen-Orient. 


Pour la Croatie, qui va l’assumer au cours de ce mois de décembre, la présidence du Conseil de sécurité a un caractère « historique », a expliqué M. Jurica aux correspondants de presse accrédités auprès de l’ONU, en leur rappelant que c’était la première fois que son pays assumait cette responsabilité depuis son accession à l’indépendance. 


M. Jurica a indiqué que, dès le 9 décembre, le Secrétaire général assisterait au débat public du Conseil sur le terrorisme.  « Le but de ce débat est de renforcer la solidarité internationale, en particulier à la lumière des événements tragiques survenus à Mumbaï, en Inde, au cours de ces derniers jours », a déclaré le représentant croate.  À l’issue de cette réunion qui représente, selon M. Jurica, « la contribution croate au débat général qui a cours au sein de cet organe », le Président du Conseil de sécurité a évoqué la possibilité d’une déclaration présidentielle sur le terrorisme.  L’autre grand débat thématique, a-t-il précisé, se tiendra le 18 décembre, avec l’examen par le Conseil de sécurité de la situation au Moyen-Orient.  À cette occasion, il a indiqué que si la présence de M. Tony Blair, Représentant du Quatuor pour le Moyen-Orient, avait bien été « évoquée », l’ancien Premier Ministre britannique n’avait pour l’instant pas été formellement invité à intervenir dans le cadre de ce débat.  Les 4 et 16 décembre, le Conseil de sécurité sera aussi saisi, successivement, du rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante et du rapport du Secrétaire général sur le Tribunal spécial pour le Liban, qui doit commencer son travail l’année prochaine, a indiqué M. Jurica.


Le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre a ensuite évoqué les autres grands thèmes qu’abordera le Conseil au mois de décembre, au premier rang desquels se trouverait, dès le 3 décembre, l’exposé que fera le Procureur spécial de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, dans le cadre de la résolution 1593 sur le Darfour et de la juridiction de la CPI.  Il a insisté sur l’importance du format de cette réunion, « qui sera un format ouvert », a-t-il précisé, « pour que le plus grand nombre puisse avoir accès aux déclarations du Procureur spécial ».  M. Jurica a toutefois précisé qu’aucune action particulière n’avait été prévue à l’issue de cette réunion du Conseil.

Il aussi annoncé la tenue d’un débat public, le 16 décembre, sur la question de la piraterie au large des côtes somaliennes, en précisant que le Conseil avait été informé le matin même que la Secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, participerait à ce débat.


M. Jurica a aussi abordé la question de la présence des Forces internationales en Iraq et a indiqué que le Conseil de sécurité, sous sa présidence, se saisirait sans doute, d’une manière ou d’une autre, de la question du retrait de ces forces du territoire iraquien, suite à l’accord signé récemment entre les Gouvernements iraquien et américain.  Il a indiqué que le Conseil de sécurité déciderait ce mois-ci d’adopter ou non une déclaration afin de « prendre acte » de la situation sur le terrain.   


Le représentant croate a par ailleurs annoncé la tenue de consultations sur la situation dans la région des Grands Lacs, sur le Burundi, sur le statut des Casques bleus à Chypre, sur la Bosnie-Herzégovine –sujet auquel la Croatie est évidemment très attachée-, a précisé M. Jurica, ainsi que des consultations privées sur la situation en République démocratique du Congo.


Interrogé sur la situation au Zimbabwe, il a rappelé que des consultations avaient eu lieu le mois dernier sur le sujet, et que la possibilité de tenir des consultations avec « le Groupe des Aînés » avait été soulevée.  Il reste à présent à décider « du format et des délais impartis » pour de telles consultations, a précisé M. Jurica.  


S’agissant enfin des méthodes de travail du Conseil de sécurité, M. Jurica, qui répondait à la question d’un correspondant de presse, a expliqué que tout pays, si petit soit-il, avait les moyens, s’il le souhaitait, de contribuer à l’amélioration de ces méthodes de travail. « La politique étrangère de la Croatie est bien connue.  Elle est sincère et cohérente avec la démarche globale du Conseil de sécurité », a déclaré le représentant croate.  « Je suis un réaliste », a-t-il noté en conclusion.  « J’encourage les discussions entre États Membres et la recherche, à travers ces discussions, d’une position commune à l’ensemble de ces États », a déclaré le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre 2008.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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