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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT DE L’ÉTUDE « AU-DELÀ DU PROBLÈME CORPS-ESPRIT: NOUVEAUX PARADIGMES DANS LA SCIENCE DE LA CONSCIENCE » À L’OCCASION DU COLLOQUE DPI/ONG

11/09/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT DE L’ÉTUDE « AU-DELÀ DU PROBLÈME CORPS-ESPRIT: NOUVEAUX PARADIGMES DANS LA SCIENCE DE LA CONSCIENCE » À L’OCCASION DU COLLOQUE DPI/ONG


Est-ce que le cerveau humain continue de fonctionner et la conscience d’exister après la mort?  C’est à cette question que tentera de répondre une nouvelle étude lancée ce matin au siège des Nations Unies, à l’occasion du symposium organisé par la Section des organisations non gouvernementales (ONG) du Département de l’information (DPI).


L’étude intitulée: « Au-delà du problème corps-esprit: Nouveaux paradigmes dans la science de la conscience », qui est lancée par la Division de neurosciences de l’Université de recherche médicale de Southampton, au Royaume-Uni, en association avec 25 centres médicaux européens et américains, pose pour la première fois la question de savoir ce qu’il advient de la pensée et de la conscience quand le cœur ne bat plus, quand les poumons ne fonctionnent plus et quand le sang n’irrigue plus le cerveau.


« Ce qui se passe après la mort n’est plus une question réservée à la philosophie ou la philologie », a expliqué ce matin Sam Parnia, Chargé de recherche en médecine pulmonaire et coronaire au Centre médical Weill Cornell et à la Division de neurosciences de l’Université de recherche médicale de Southampton.  Les progrès de la science, ajoute-t-il, nous permettent maintenant de ramener à la vie des personnes déclarées cliniquement mortes.  De plus, les travaux de recherche des 10 dernières années montrent que 10% à 20% des personnes ayant été « ressuscitées » affirment avoir été en mesure d’entendre et de voir se qui se passait autour d’elles pendant leur arrêt cardiaque.  Les médecins et infirmières impliqués ont également confirmé les détails mentionnés par les patients étant revenus de l’état de mort clinique.


L’une des caractéristiques clefs de l’étude, qui doit durer trois ans, est de s’assurer de la validité de ce que disent les patients ayant survécu à un arrêt cardiaque, ajoute Sam Parnia.  Ainsi, des unités de soins intensifs et des salles d’urgence ont été équipées de diverses images placées près du plafond et qui ne sont visibles qu’en jetant le regard du haut vers le bas.  L’idée est de savoir si les personnes qui affirment voir et entendre les médecins et infirmières pendant la phase de ressuscitation verront également ces images.  Si ce n’est pas le cas, cela signifiera que ce qu’ils ont vu ou entendu n’est qu’une illusion s’alimentant d’expériences précédentes et donc ne constitue qu’un « faux souvenir ».  Mais si ces individus décrivent ces images, la science, et plus particulièrement la neuroscience, connaîtra une révolution.


Lancée également aujourd’hui, l’étude Brain One s’attachera quant à elle à examiner la physiologie des arrêts cardiaques afin de réduire les lésions neurologiques.  Une autre étude menée par l’Université de Montréal, Awareness, viendra compléter ces travaux en examinant le fonctionnement du cerveau et de la conscience lorsque le patient est placé en hypothermie profonde pendant des opérations chirurgicales, provoquant un arrêt de l’activité cérébrale.  Là encore, des patients ont fait état de fonction auditive et visuelle pendant l’opération.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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