Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU CONSEILLER POUR LES QUESTIONS DE POLICE DES NATIONS UNIES, ANDREW HUGUES

08/09/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU CONSEILLER POUR LES QUESTIONS DE POLICE DES NATIONS UNIES, ANDREW HUGUES


Une meilleure coordination entre tous les acteurs est nécessaire dans la lutte contre la criminalité organisée, a souligné aujourd’hui le Conseiller pour les questions de police des Nations Unies, qui donnait une conférence de presse sur les résultats de la réunion du Conseil consultatif international pour les activités de police.


« La criminalité organisée est constituée de réseaux et le meilleur moyen d’empêcher leur expansion est de mettre en place des réseaux tout aussi efficaces », a expliqué Andrew Hugues, qui reprenait certaines des conclusions auxquelles étaient parvenues les participants à cette réunion, qui a eu lieu à Stockholm, en Suède, les 27 et 28 août derniers.


Créé il y a trois ans, le Conseil consultatif est formé d’experts du système des Nations Unies, ainsi que d’Interpol, d’Europol, de la Banque mondiale et du monde universitaire.  La quatrième session annuelle de 2008 visait à formuler des recommandations sur la manière dont le déploiement des Casques bleus pourrait contribuer de manière plus efficace à la lutte contre la criminalité organisée.


En effet, cette criminalité peut constituer un obstacle majeur au rétablissement de la paix et de la sécurité durables dans des environnements postconflit.  Haïti, le Kosovo, le Libéria, le Timor-Leste, la Guinée-Bissau et la République démocratique du Congo en ont fait l’expérience.


Parmi les recommandations, figure l’amélioration de l’information et des analyses, ainsi que de la coordination des services de police avec les autres acteurs et organisations des Nations Unies, en particulier Interpol.


Près de 12 000 personnels de police, en provenance de 98 pays, sont actuellement déployés dans près de 19 missions.  Ce nombre a augmenté de 100% au cours des deux dernières années, faisant de la police le secteur le plus rapidement en expansion du maintien de la paix par les Nations Unies.  Son mandat a également beaucoup évolué, d’un travail de surveillance et de collecte d’informations vers une dimension plus opérationnelle.


Interrogé au sujet de l’absence de normes professionnelles communes, qui pour certains, semblent constituer le plus grand obstacle aux opérations de police de l’ONU, M. Hugues a estimé que la diversité était un atout.  Cependant, a-t-il précisé, des efforts sont déployés à l’heure actuelle pour identifier les meilleures pratiques et les appliquer.


Également questionné sur les difficultés présumées que rencontrent les Nations Unies pour obtenir des personnels de police en nombre suffisant pour les missions, M. Hugues a répondu que le recrutement des composantes de toutes les missions se faisait à un rythme satisfaisant, à l’exception de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), confrontée à des problèmes logistiques.


Enfin, s’agissant des leçons apprises à la suite des incidents de Mitrovica, au Kosovo, ainsi qu’au Timor-Leste, le Conseiller a déclaré que des enquêtes étaient en cours dans les deux cas.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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