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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET DU PRÉSIDENT DE L’ÉQUIPE SPÉCIALE DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME

05/09/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET DU PRÉSIDENT DE L’ÉQUIPE SPÉCIALE DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME


Au cours d’une conférence de presse organisée sur la question de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, qui était débattue à l’Assemblée générale hier et aujourd’hui, M. Srgjan Kerim, Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale de l’ONU, a insisté sur le caractère prioritaire qu’il a donné à la mise en œuvre de cette Stratégie au cours de cette année.  À ses côtés, M. Robert Orr, Président de l’Équipe spéciale de la lutte contre le terrorisme, s’est félicité que les États Membres soient restés activement saisis de la question et aient pu ainsi en renforcer l’impact.


La Stratégie antiterroriste mondiale de l’ONU, adoptée le 8 septembre 2006, qui cette semaine était examinée pour la première fois, a été pleinement intégrée aux travaux de l’Assemblée générale, a souligné M. Kerim.  La volonté de l’Assemblée et sa compétence pour décider d’actions collectives sur cette question complexe et sensible en termes politiques expliquent la priorité qui lui a été accordée.


M. Orr a quant a lui estimé que l’ONU avait parcouru un long chemin depuis l’adoption de la Stratégie, l’approche générale de la question étant maintenant universellement acceptée.  À l’occasion de cette session de l’Assemblée, les États Membres ont démontré qu’ils ne veulent pas seulement s’engager à nouveau en faveur des principes posés dans la Stratégie, mais qu’ils désirent faire avancer sa mise en œuvre.  La participation active des États Membres aux débats de la session prouve que la Stratégie a un rôle important à jouer dans les efforts antiterroristes menés, a remarqué le Président de l’Assemblée.


Les différents gouvernements ont notamment ratifié des instruments juridiques internationaux et les ont intégrés dans leur droit interne, a noté Srgjan Kerim.  Le Président de l’Assemblée a aussi relevé le nombre important de séminaires organisés et de projets de coopération mis sur pied pour renforcer les capacités et fournir une assistance technique an matière de contre-terrorisme.  Un cadre d’initiatives nationales, bilatérales, régionales et mondiales a ainsi été mis en place, et c’est bien cela que l’Assemblée avait projeté en adoptant la Stratégie, a-t-il fait remarquer.


Le texte de la résolution soumise à l’attention des États Membres pour adoption prévoit que les organes des Nations Unies devront continuer à favoriser la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, tout en rappelant que toutes les mesures antiterroristes doivent êtres conformes au droit international, notamment le droit humanitaire international.


M. Kerim a indiqué que l’Équipe spéciale chargée de l’application de la Stratégie a travaillé en étroite collaboration avec l’Assemblée et les États Membres, afin de préparer cette session d’examen de la Stratégie et mettre en place un mécanisme au sein de l’ONU pour fédérer les efforts à déployer.  Le Président de l’Équipe spéciale a précisé que celle-ci travaillait maintenant avec 24 organes de l’ONU, dont seulement certains ont comme seul mandat la lutte antiterroriste.  Cela montre que cette question est reliée à d’autres domaines comme les droits de l’homme, a-t-il noté.


Interrogé sur le financement et l’organisation du prochain symposium sur les victimes du terrorisme, M. Orr a indiqué que tous les États Membres avaient été sollicités.  Seuls la Colombie, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni ont participé au financement de la rencontre, a-t-il précisé.  Quant aux victimes invitées à cet événement, il a assuré qu’elles sont représentatives des victimes du terrorisme au niveau mondial.


Concernant la définition du terrorisme, M. Kerim a expliqué que les États voulaient éviter de créer des obstacles supplémentaires à leurs efforts individuels dans la lutte antiterroriste.  Il a estimé que même si un accord n’a pas encore été trouvé sur cette définition, cela n’a pas d’effet négatif sur la mise en œuvre de la Stratégie.  Selon M. Orr, les États Membres peuvent faire avancer la lutte antiterroriste avant même de trouver une définition consensuelle du phénomène.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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