CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES RÉSULTATS DE LA LUTTE MONDIALE CONTRE LE SIDA À LA VEILLE D’UNE RÉUNION DE HAUT NIVEAU DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES RÉSULTATS DE LA LUTTE MONDIALE CONTRE LE SIDA À LA VEILLE D’UNE RÉUNION DE HAUT NIVEAU DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Tandis que le nombre de séropositifs ayant accès à un traitement antirétroviral est passé de 2 à 3 millions entre 2006 et 2007, soit une augmentation de 50%, le nombre des nouvelles infections par le VIH est estimé à 2,5 millions et celui des personnes mortes du sida à 2,1 millions pour 2007.
C’est ce qu’ont souligné M. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA; et M. Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, au cours d’une conférence de presse sur les résultats d’ensemble de la lutte mondiale contre le sida, cet après-midi à 14 heures, au Siège des Nations Unies à New York.
Les intervenants ont tenu à relativiser les succès obtenus en rappelant que 6 000 personnes mourraient chaque jour du VIH/sida. Ils ont souligné l’importance de la Réunion de haut niveau consacrée à un examen d’ensemble des progrès accomplis dans la mise en œuvre qui s’ouvrira demain à New York dans le souci de faire le bilan de cette lutte mais aussi de prévoir les moyens à venir, les ressources et leur durabilité.
Ce débat, ont-ils indiqué, s’ouvrira avec une présentation du dernier rapport du Secrétaire général qui résume les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de 2001 et de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2006. Ils ont salué la participation annoncée de huit chefs d’État ou de gouvernement et de 90 ministres.
Illustrant les succès, M. Piot s’est félicité des progrès réalisés en termes de mobilisation des ressources, notamment grâce au Fonds mondial. Il a rappelé qu’en 2001, les États Membres s’étaient engagés à mobiliser 7 milliards de dollars pour la lutte contre le sida dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire d’ici à 2005 et que ces ressources avaient atteint 10 milliards pour 2007.
De son côté, M. Kazatchkine a noté que la proportion des femmes enceintes séropositives qui reçoivent des traitements antirétroviraux afin de prévenir la transmission du VIH/sida de la mère à l’enfant est passée de 14% en 2005 à 34% en 2007. Il a également précisé que 30% des personnes infectées bénéficiaient d’une thérapie antirétrovirale.
Il a également précisé que leFonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme fournissait deux tiers des financements internationaux de lutte contre le paludisme et la tuberculose ainsi que 50% des traitements antirétroviraux et 20% de l’ensemble des moyens consacrés à la lutte contre le VIH/sida.
Les intervenants ont notamment souligné la difficulté de mesurer l’efficacité de la prévention, mais l’avantage de pouvoir disposer pour la première fois d’un recul de 20 années d’expérience dans la lutte contre le VIH/sida contribuera à ajuster les stratégies pour faire face à de nouveaux défis.
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