CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE SOMMET DES INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS SUR LE RISQUE CLIMATIQUE
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE SOMMET DES INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS SUR LE RISQUE CLIMATIQUE
Une cinquantaine d’investisseurs institutionnels parmi les plus importants d’Europe et des États-Unis, gérant des portefeuilles d’un montant total de 1 750 milliards de dollars, ont dévoilé aujourd’hui, lors du Sommet des investisseurs sur le risque climatique, au Siège des Nations Unies à New York, un plan d’action destiné à investir, au cours des deux prochaines années, 10 milliards de dollars dans des technologies dites « propres » et à intégrer des normes écologiques dans leurs prises de décisions.
Ce plan d’action, présenté à l’occasion d’une conférence de presse commune, vise à « transformer l’économie mondiale en une économie propre, écologique et durable », a déclaré Bill Lockyer, Trésorier de l’État de la Californie, l’un des 49 signataires de ce programme, qui siège au conseil d’administration des fonds de pension CalPERS et CalSTRS, gérant tous deux plus de 500 milliards d’actifs.
Le plan d’action a été annoncé pendant le Sommet 2008 des investisseurs sur le risque climatique, organisé par la Fondation des Nations Unies, le Fonds des Nations Unies pour les partenaires internationaux(FNUPI) et Ceres, et auquel ont participé plus de 450 investisseurs, financiers et chefs d’entreprises du monde entier. Les signataires comprennent des trésoriers et des contrôleurs d’États, des dirigeants de fonds de pension, des gestionnaires d’actifs et des fondations de Londres, de Californie, de Floride, de New York, du Connecticut, de Caroline du Nord, de Pennsylvanie et d’une dizaine d’autres États américains.
Le plan d’action « reflète les nombreuses opportunités d’investissements qui existent aujourd’hui pour endiguer le réchauffement mondial et la pollution, accroître les profits et avantager l’économie mondiale », a souligné Mindy S. Lubber, Présidente de Ceres et Directrice du Réseau des investisseurs sur le risque climatique. Il s’agit, a-t-elle dit, d’encourager les investissements en matière d’efficacité énergétique et de technologies propres, tout en se livrant à des examens et à des analyses plus solides des investissements dans des technologies polluantes qui pourraient présenter à long terme des risques financiers.
Selon Denise Nappier, Trésorière de l’État du Connecticut, les participants au Sommet ont la possibilité de « réaliser les progrès inédits au cours de la dernière décennie ». Le secteur des services financiers a besoin de jouer un rôle pivot en conduisant le monde dans la bonne direction, a-t-elle souligné. Mme Nappier a affirmé qu’étant donné le caractère étendu du réchauffement planétaire, le risque climatique était inscrit aujourd’hui dans tout portefeuille d’investissements, et que le plan d’action appelait à apporter des réponses globales à de tels risques de la part du monde des affaires.
Mme Nappier a précisé que l’une des dispositions du plan demandait à la Commission des titres financiers et des bourses (Securities and Exchange Commission, SEC), ainsi qu’aux membres du Congrès, d’exiger des entreprises qu’elles fassent connaître les risques climatiques matériels dans le cadre de leurs évaluations régulières, qu’elles reconnaissent le droit de vote des parties prenantes pour l’adoption de résolutions liées aux changements climatiques et qu’elles renforcent les règles actuelles sur la divulgation des risques matériels.
Pour Alex Sink, Directeur financier de l’État de la Floride, le plan d’action permet aux investisseurs de mieux répondre à la nécessité d’un « examen plus attentif des investissements en vue d’intégrer les risques financiers des changements climatiques ». La Floride a été le premier État du pays à demander à ses gestionnaires de fonds de révéler la façon dont ils incorporent le risque climatique dans leurs prises de décisions.
« En tant qu’investisseurs institutionnels, nous avons besoin d’une information solide concernant les risques et les opportunités écologiques d’une entreprise afin d’accroître nos performances tout en réduisant les traces de carbone », a assuré John Chiang, Contrôleur de l’État de la Californie.
Enfin, de son côté, Donald MacDonald, Directeur des épargnes du Régime de pension de British Telecom, a indiqué que celui-ci avait alloué un milliard de dollars à un programme de développement de construction écologique et parrainé une étude sur l’impact des changements climatiques sur ses investissements.
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