CONFÉRENCE DE PRESSE DE JANE HOLL LUTE, SOUS-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE AUX OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE JANE HOLL LUTE, SOUS-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE AUX OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX
La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Jane Holl Lute, a dressé, cet après-midi, devant la presse, un compte rendu de ses récentes missions techniques au Tchad, au Soudan, en République démocratique du Congo (RDC) et en Inde.
Mme Holl Lute, qui est également Administratrice chargée du Département de l’appui aux missions, a ainsi rappelé, lors de cette conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, que les opérations de maintien de la paix avaient considérablement augmenté au cours des dernières années en termes d’effectifs et de budget, devenant également beaucoup plus complexes, et se déroulant dans des contextes très difficiles et dangereux.
La Mission au Tchad est la quinzième en quatre ans, a-t-elle indiqué, précisant que lors des seuls 18 derniers mois, cinq nouvelles missions avaient vu le jour. La visite en Inde a par ailleurs permis, a-t-elle dit, de faire le point sur les priorités fixées par cet important pays contributeur de troupes.
Une discussion a été engagée avec le Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) et au sein du Département de la gestion pour tenter de surmonter le double défi qui se présente, a-t-elle expliqué. La Sous-Secrétaire générale a ainsi mis l’accent sur la planification. Il s’agit dans la mesure du possible, a-t-elle dit, de pouvoir planifier de manière minutieuse, tout en évitant de voir ces plans affecter la souplesse politique de prise de décision nécessaire lors d’événements extrêmement complexes et instables dans de nombreuses zones de missions.
Mme Holl Lute a également abordé les défis logistiques que posent les déploiements des opérations au Tchad et au Darfour. Elle a estimé qu’il était encore trop tôt pour tirer quelque enseignements depuis le relais de la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) pris, le 31 décembre dernier, par l’Opération hybride Union africaine/ONU au Darfour (MINUAD). Elle a cependant confirmé le manque d’infrastructures sur le terrain, le peu de mobilité des forces déjà présentes sur place, en raison, essentiellement, du manque d’hélicoptères.
La Sous-Secrétaire générale a affirmé que diverses solutions étaient à l’étude. La plus privilégiée, à l’heure actuelle, consisterait selon elle dans la formation d’une unité d’hélicoptères homogène susceptible d’être déployée par un ou plusieurs pays contributeurs de troupes. Parmi les solutions alternatives, il serait envisagé de constituer une unité composée d’appareils et de pilotes provenant de pays différents, tout en maintenant l’intégrité de la capacité opérationnelle de la mission sur le terrain.
Mme Holl Lute a en outre annoncé que les troupes éthiopiennes qui rejoindront la MINUAD effectueraient une visite de prédéploiement la semaine prochaine, leur déploiement effectif sur le terrain devant avoir lieu en avril. En revanche, a-t-elle poursuivi, le Bangladesh envoie actuellement des troupes, en attendant le déploiement d’autres effectifs à la fin du mois de mars.
De même, la Sous-Secrétaire générale a fait part des préoccupations suscitées par les questions de sécurité dans la partie occidentale de la province. Au Darfour, Mme Holl Lute avait visité des camps pour personnes déplacées et rencontré des représentants du Gouvernement local et des dirigeants civils et militaires de la MINUAD, y compris M. Rodolphe Adada, Représentant spécial conjoint de l’ONU et de l’Union africaine pour le Darfour.
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