CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT DE TIMBRES COMMÉMORATIFS À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DÉDIEE À LA MÉMOIRE DES VICTIMES DE L’HOLOCAUSTE

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT DE TIMBRES COMMÉMORATIFS À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DÉDIEE À LA MÉMOIRE DES VICTIMES DE L’HOLOCAUSTE

Afin de commémorer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, deux nouveaux timbres, émis simultanément par la Poste israélienne et par celle des Nations Unies, ont été dévoilés aujourd’hui au cours d’une conférence de presse donnée par le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, Kiyo Akasaka, en présence de la Secrétaire générale adjointe à la gestion, Alicia Bárcena.

M. Akasaka a affirmé que cette initiative reflétait l’engagement des Nations Unies à rendre hommage à toutes les victimes de l’Holocauste, ainsi qu’aux survivants, et à redoubler d’efforts pour prévenir tout nouveau génocide, comme l’illustre le thème retenu pour ce timbre « Du souvenir à l’avenir ».  Son logo a été élaboré par le Programme de communication sur l’Holocauste et les Nations Unes, qui est administré par le Département de l’information (DPI) de l’ONU.  (Voir communiqué de presse publié en anglais OBV/681)

Présents à cette occasion, le Ministre des communications d’Israël, Ariel Atias, et le Représentant permanent de ce pays, Dan Gillerman, ont déclaré que l’émission de ces timbres représentait une contribution significative aux efforts déployés pour veiller à ce que l’Holocauste ne sombre jamais, et nulle part, dans l’oubli.

Mme Bárcena a rappelé pour sa part les résolutions 60/7 et 61/255 de l’Assemblée générale, qui condamnent énergiquement la négation de l’Holocauste.  Aux termes de la résolution 60/7, l’Assemblée avait décidé que les Nations Unies proclameraient le 27 janvier, date d'anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.

Répondant à une question, M. Gillerman a indiqué qu’au cours des années précédentes, plusieurs mesures, et notamment le Programme de communication mis en place par le DPI, avaient permis à Israël de se sentir mieux accepté au sein des Nations Unies.  Le Représentant permanent d’Israël a également cité en exemples son élection au poste de Vice-Président de l’Assemblée générale ainsi que la présence du Secrétaire général à Jérusalem lors de l’inauguration de la nouvelle aile du Mémorial de Yad Vashem.

Tout en étant appréciables, ces mesures n’en restent pas moins symboliques, a fait observer Dan Gillerman, qui estime qu’elles doivent désormais ouvrir la voie à un partenariat renforcé entre les Nations Unies et Israël dans leur quête commune de paix.  M. Atias a précisé que l’Organisation et son pays faisaient face à une situation « préoccupante », à l’heure où un État Membre des Nations Unies appelle, de manière inacceptable, à ce qu’Israël soit rayé de la carte.

Le Représentant permanent d’Israël a estimé que l’époque actuelle était partagée entre extrémisme et modération.  M. Gillerman a émis l’espoir que de telles déclarations restaient le fait de groupes minoritaires, y compris dans leur propre pays.  Il s’est dit en particulier confiant que la population iranienne n’adhérerait pas aux propos de son Président.  Il a estimé que la plupart des Palestiniens préfèreraient sans doute élever leurs enfants en paix et assurer leur avenir.  « Aucun enfant qui naît ne souhaite devenir un terroriste », a-t-il précisé.  Le Ministre israélien des communications a conclu en ajoutant qu’il était cependant temps de passer à l’action pour prévenir toute déclaration « extrémiste ».

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