LE COMITÉ SPÉCIAL CHARGÉ DE LA DÉCOLONISATION SE PRONONCE EN FAVEUR DE LA DEMANDE D’ADHÉSION DE L’ÉQUATEUR, QUI SOUHAITE EN ÊTRE MEMBRE
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Comité spécial chargé d’étudier la situation
en ce qui concerne l’application de la Déclaration
sur l’octroi de l’indépendance aux pays
et aux peuples coloniaux
Session de 2008
12e séance – après-midi
LE COMITÉ SPÉCIAL CHARGÉ DE LA DÉCOLONISATION SE PRONONCE EN FAVEUR DE LA DEMANDE D’ADHÉSION DE L’ÉQUATEUR, QUI SOUHAITE EN ÊTRE MEMBRE
Répondant favorablement au souhait de l’Équateur de devenir un de ses membres, le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a décidé, aujourd’hui, de porter de 27 à 28 membres le nombre de ses sièges*.
Le Président du Comité spécial a salué cette décision en indiquant que depuis de nombreuses années déjà, l’Équateur participait activement aux travaux du Comité en qualité d’observateur. M. R. M. Marty M. Natalegawa, de l’Indonésie, a qualifié l’adhésion, en tant que membre de ce pays, de « geste très positif ».
L’Assemblée générale se prononcera à la mi-décembre pour entériner ou non la décision prise aujourd’hui par le Comité en faveur de l’Équateur.
La représentante de ce pays, Mme Fernanda Espinosa, a déclaré que l’Équateur comptait participer pleinement aux travaux du Comité spécial afin d’apporter sa contribution au processus de décolonisation à travers le monde. Elle a ainsi réaffirmé l’attachement de son pays aux principes qui régissent le fonctionnement du Comité, dont la principale visée, a-t-elle dit, est la promotion de la démocratie, de ses institutions et de ses valeurs.
Les représentants du Chili, du Venezuela, de la Bolivie, de Cuba et de Saint-Vincent-et-les Grenadines ont exprimé leur appui à l’intégration de l’Équateur comme membre du Comité spécial. Ils ont estimé que ce pays saurait défendre la cause du droit à l’autodétermination, en offrant notamment au Comité spécial ses compétences juridiques. Les pays cités ont en outre rappelé que cette cause était un des piliers des politiques gouvernementales menées par les pays d’Amérique latine et des Caraïbes. L’exercice du droit à l’autodétermination est d’autre part un axe très important de l’action internationale de l’ONU, ont ajouté ces délégations.
À mi-parcours de ladeuxième Décennieinternationale pour l’éradication du colonialisme, 16 territoires non autonomes figurent toujours sur la liste du Comité spécial.
*A/AC.109/2008/20et A/AC.109/2008/L.16
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