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AG/AB/3887

LES DÉLÉGATIONS DE LA CINQUIÈME COMMISSION SONT DIVISÉES SUR UN PROJET DE RÉSOLUTION RELATIF AUX ACTIVITÉS DE DÉVELOPPEMENT DE L’ONU

22/12/2008
Assemblée généraleAG/AB/3887
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Cinquième Commission                                       

27e séance – après-midi                                     


LES DÉLÉGATIONS DE LA CINQUIÈME COMMISSION SONT DIVISÉES SUR UN PROJET DE RÉSOLUTION RELATIF AUX ACTIVITÉS DE DÉVELOPPEMENT DE L’ONU


Lors d’une brève séance plénière, les délégations de la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) ont exprimé leur désaccord sur un projet de résolution relatif aux activités de développement. 


Le document a été mis en circulation par la délégation d’Antigua-et-Barbuda au nom du Groupe des 77 et de la Chine, alors qu’à ce stade, il ne fait pas l’objet d’un consensus.  Le représentant d’Antigua-et-Barbuda a pris la parole pour déplorer l’absence d’accord sur ce projet de résolution, en dépit de l’esprit constructif et de la souplesse dont ont fait preuve toutes les délégations, « sans exception », au cours des négociations.


Il a ensuite proposé que la Cinquième Commission se prononce sur ce texte qui réaffirme, notamment, l’engagement des États Membres à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins particuliers de l’Afrique, des pays les moins avancés (PMA), des pays en développement sans littoral et des petits États insulaires en développement.  Le projet de résolution demande, également, que ne soient pas supprimés le poste de Conseiller spécial pour l’Afrique et un poste d’agent des services généraux.  Il demande, entre autres, la création de postes supplémentaires au Bureau de la Conseillère spéciale pour la parité des sexes et la promotion de la femme et à la Division de la promotion de la femme ainsi qu’au Comité de la coopération et de l’intégration économiques. 


La France, qui est intervenue au nom de l’Union européenne(UE), a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « coup tactique » incompatible avec la pratique en vigueur au sein des Nations Unies.  Elle s’est dite disposée à reprendre les négociations jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. 


Intervenant au nom du CANZ (Canada, Australie et Nouvelle-Zélande), le représentant du Canada a emboîté le pas à la France, évoquant un « écart malheureux » et la nécessité de reprendre les négociations, en adoptant, de nouveau, la « bonne attitude » en vue de faire progresser le dialogue. 


La Commission a ainsi décidé de se prononcer à une date ultérieure sur le projet de résolution intitulé « Activités de développement ».  La délégation d’Antigua-et-Barbuda n’a, cependant, pas présenté officiellement ce texte qui était distribué dans la salle sous la cote A/C.5/63/L.9. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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