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AG/AB/3860

LA CINQUIÈME COMMISSION OUVRE LES TRAVAUX DE SA SOIXANTE-TROISIÈME SESSION CONSACRÉS PRINCIPALEMENT À LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

03/10/2008
Assemblée généraleAG/AB/3860
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Cinquième Commission

1ere séance – matin


LA CINQUIÈME COMMISSION OUVRE LES TRAVAUX DE SA SOIXANTE-TROISIÈME SESSION

CONSACRÉS PRINCIPALEMENT À LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES


La Vice-Secrétaire générale invite les États Membres à doter l’ONU

des moyens nécessaires à la réforme de sa gestion des ressources humaines


« Nous ne pouvons parvenir à une réforme sans disposer des instruments et ressources nécessaires et nous ne pourrons modifier les modes de fonctionnement du Secrétariat sans investissement », a déclaré ce matin la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Mme Asha-Rose Migiro, à l’ouverture des travaux de la Cinquième Commission (chargée des questions administratives et budgétaires).  « Nous devons surtout moderniser nos pratiques de gestion et la structure administrative », a-t-elle souligné, en rappelant que toutes ces propositions, dont la Commission discutera au cours de la présente session, visent à atteindre ces objectifs. 


Ouvrant cette séance d’organisation au cours de laquelle les membres de la Cinquième Commission ont adopté l’ordre du jour*, Mme Migiro a jugé « essentiel que l’ONU adapte le cadre de ses ressources humaines aux réalités d’aujourd’hui, pour garantir une meilleure efficacité et éliminer les inégalités », en insistant à cet égard sur la proposition du Secrétaire général de doter l’ONU d’une nouvelle architecture de la responsabilisation avec des programmes de gestion des risques et des résultats. 


Parmi les autres questions à l’ordre du jour, Mme Migiro a mis également l’accent sur la réforme du Département des affaires politiques dans le souci de renforcer les fonctions de diplomatie préventive, tout en saluant les efforts considérables entrepris dans le domaine de la paix et la sécurité comme la création d’un Département d’appui aux missions de maintien de la paix.  S’agissant de la nécessité d’aligner les politiques de technologies de l’information, les programmes et services avec les besoins et priorités de l’ONU, elle a souligné l’importance des rapports du Secrétaire général sur la stratégie des technologies de l’information et de la communication, les progiciels d’entreprise, et la continuité des opérations et reprise après sinistre.  


Intervenant au nom de l’Union européenne, le représentant de la France a considéré que l’adoption de nouveaux systèmes d’information et d’un nouveau dispositif de responsabilisation était une étape majeure de la modernisation du Secrétariat en lui permettant une gestion plus efficiente de ses ressources humaines et budgétaires.  Il a estimé que la mise en place d’un nouveau système d’administration de la justice était essentielle.  Il a également souhaité l’amélioration du régime actuel des contrats et des conditions d’emploi qui, selon lui, sont défaillantes et démoralisantes. 


À l’instar de l’Union européenne, le représentant d’Antigua-et-Barbuda, intervenant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a exprimé l’intérêt de sa délégation pour les efforts de diplomatie préventive et, en particulier, pour le renforcement du Département des affaires politiques.  Il a cependant fait remarquer que les préoccupations concernant cette proposition n’avaient pas été reflétées dans la documentation.  Intervenant au nom du CANZ (Canada, Australie et Nouvelle-Zélande), la représentante de la Nouvelle-Zélande a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la contribution des technologies de l’information et de la communication à l’efficacité et de la transparence. 


Le représentant du Mexique a souhaité que soit renforcé le pilier développement dans l’esquisse budgétaire, pour corriger le déséquilibre existant entre les trois piliers que sont la paix, la sécurité, les droits de l’homme; le développement; et l’administration et la gestion.  D’autre part, le représentant de l’Angola qui prenait la parole au nom du Groupe des États d’Afrique ainsi que le représentant de l’Indonésie ont tous deux mis l’accent sur l’esprit de transparence qui doit présider aux débats de la commission dans l’intérêt des travaux budgétaires.  La représentante des États-Unis a, quant à elle, estimé qu’il faudrait revenir aux procédures existantes qui imposent une certaine discipline dans l’élaboration du budget. 


Enfin, le représentant du Japon a souhaité que les propositions de réforme de la gestion des ressources humaines soient examinées parallèlement aux questions de mobilité, de carrière, d’évaluation de l’efficacité en tenant compte des coûts et avantages dans le respect de la discipline budgétaire.  À l’instar de l’Union européenne qui a rappelé que sa contribution au budget de l’ONU était substantielle, compte tenu de sa position dans l’économie mondiale, le représentant du Japon a indiqué que sa délégation accordera, au cours des travaux de la Cinquième Commission, une grande importance à l’examen du barème des quotes-parts. 


La plupart des intervenants ont estimé essentiel de disposer à temps de la documentation dans les six langues officielles en suggérant une hiérarchisation des priorités de manière à mieux faire face à un volume de travail considérable qui, ont-ils fait remarquer, donnera lieu à l’examen de 200 rapports d’ici à la fin de l’année.  


La Cinquième Commission mettra un accent particulier sur les questions de gestion des ressources humaines alors qu’un train de réformes d’envergure, s’inspirant des mandats convenus par les dirigeants du monde lors du Sommet de 2005, et de ceux formulés par la suite par l'Assemblée générale ainsi que des changements opérés par le Secrétariat, sont en cours.  Elle examinera en outre les questions de la rationalisation des arrangements contractuels, l’harmonisation des conditions d’emploi, le recrutement du personnel des missions, le régime commun de l’ONU et le régime des pensions. 


M. Gábor Bródi (Hongrie), qui préside cette année la Cinquième Commission, est assisté de trois Vice-Présidents -M. Mohamed Yousif Ibrahim Abdelmannan (Soudan), M. Olivio Fermin (République dominicaine) et M. Henric Rasbrant (Suède)- et d’un rapporteur, M. Patrick Chuasoto (Philippines). 


À l’issue de cette séance d’organisation, Mme Angela Kane, Secrétaire générale adjointe à la gestion, a fait une présentation aux délégations sur les différentes questions de réforme de la gestion des ressources humaines.  


La Cinquième Commission qui entamera l’examen de ses questions de fond, lundi 6 octobre à 10 heures, devrait clôturer les travaux de sa partie principale le 12 décembre 2008. 


*     La répartition des questions inscrites à l’ordre du jour de la Cinquième Commission figure dans le document A/C.5/63/1.  La liste détaillée des documents qui seront soumis à la Commission figure au document A/C.5/63/L.1  


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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