CINQUIÈME COMMISSION: LE SECRÉTARIAT DEMANDE 52 MILLIONS DE DOLLARS SUPPLÉMENTAIRES POUR FINANCER CINQ MISSIONS POLITIQUES SPÉCIALES
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Cinquième Commission
35e séance – matin
CINQUIÈME COMMISSION: LE SECRÉTARIAT DEMANDE 52 MILLIONS DE DOLLARS SUPPLÉMENTAIRES POUR FINANCER CINQ MISSIONS POLITIQUES SPÉCIALES
Le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires recommande de revoir ce montant à la baisse, en créant moins de nouveaux postes à la MINUNEP
La Cinquième Commission a examiné aujourd’hui les dépenses supplémentaires requises par le Secrétaire général au titre de cinq missions politiques spéciales de l’ONU, pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2008. Le montant total net de ces prévisions de dépenses s’élève à 51 850 900 dollars.
Présentant le rapport du Secrétaire général* sur cette question, Mme Sharon Van Buerle, Directrice de la Division du budget et de la planification du programme, a donné le détail de cette demande supplémentaire de ressources. Elle a ainsi expliqué que les fonds requis pour l’Envoyé spécial pour les régions victimes de l’Armée de résistance du Seigneur s’élevaient à 2 536 600 dollars; ceux pour le Représentant des Nations Unies pour le Conseil international consultatif et de contrôle à 64 600 dollars, et ceux pour le Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le processus concernant le futur statut du Kosovo à 620 800.
De plus, elle a indiqué que les dépenses additionnelles prévues pour 2008 au titre de la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) se montent à 40 236 700 dollars, alors que celles pour le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie s’élèvent à 8 392 200 dollars.
Mme Susan McLurg, Présidente du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), a recommandé** une réduction de 154 300 dollars de la somme totale demandée par le Secrétaire général. Elle a fait valoir que quatre des 15 nouveaux postes proposés pour la MINUNEP n’étaient pas nécessaires alors que des élections doivent se tenir au Népal à la mi-avril et que la Mission doit ensuite réduire ses effectifs jusqu’à la fin de son mandat en juillet 2008.
Le CCQAB a toutefois recommandé d’approuver les sommes requises pour les quatre autres missions politiques spéciales. S’agissant du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, Mme McLurg a cependant suggéré que sa structure reste en étude, que les nouveaux recrutements fassent l’objet d’une évaluation des conditions de sécurité et qu’ils soient planifiés sur la base des besoins opérationnels.
Notant l’augmentation croissante des budgets des missions politiques spéciales, la représentante du Japon a souhaité que cela ne vienne pas nourrir la conception « erronée » selon laquelle la croissance du budget ordinaire serait un fait inévitable. Elle a affirmé que sa délégation examinerait avec soin les propositions avancées pour parvenir à un budget allégé et efficace. Elle a partagé l’avis du CCQAB concernant la création de nouveaux postes pour la MINUNEP à ce stade de son mandat. La représentante japonaise a par ailleurs souhaité obtenir des informations supplémentaires sur la manière dont le Bureau politique pour la Somalie s’acquitterait de ses tâches en étant basé à Nairobi, au Kenya, et a demandé si les activités d’autres organismes des Nations Unies en Somalie ne viennent pas faire doublon ou chevaucher celles assignées à cette Mission. Elle a enfin voulu obtenir des éclaircissements sur le rôle que pourraient jouer les Nations Unies pour soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix final en Ouganda.
À ce sujet, le représentant de l’Ouganda a souhaité que les effectifs du Bureau de l’Envoyé spécial pour les régions victimes de l’Armée de résistance du Seigneur restent les mêmes pour permettre la mise en œuvre de l’accord de paix final. Il a noté que des progrès indéniables avaient été réalisés depuis les pourparlers de Juba en août 2006, et que cela devrait se traduire par la signature d’un accord final en avril 2008.
Les représentants du Japon et de l’Égypte ont en outre regretté la parution tardive des rapports examinés aujourd’hui. Le délégué de l’Égypte a notamment relevé que le rapport du CCQAB était daté du 24 mars, soit quatre jours avant la fin de cette reprise de session de la Cinquième Commission. Notant le volume de travail considérable assigné au Comité, il a néanmoins affirmé qu’il fallait examiner les moyens à mettre en œuvre pour assister le CCQAB dans l’accomplissement de sa charge de travail et a annoncé que sa délégation ferait des propositions à cet égard.
D’autre part, en fin de séance, le représentant du Soudan est revenu sur la nomination de M. Edward Luck, qui avait déjà fait l’objet de discussions au sein de la Commission***. Lors de ces débats, de nombreuses délégations s’étaient étonnées de la publication d’un communiqué de presse annonçant la nomination de M. Luck en tant que Conseiller spécial pour la responsabilité de protéger alors que la création de ce poste n’avait pas été approuvée par l’Assemblée générale. Rappelant que le Chef de cabinet du Secrétaire général avait expliqué que cette annonce était une erreur, le représentant du Soudan a voulu savoir si le Secrétariat avait diffusé une annonce corrigeant les termes de ce communiqué. Il a aussi voulu obtenir une copie de la lettre de nomination de M. Luck afin de connaître son titre exact, le mandat qui lui est confié, et son grade.
La prochaine réunion de la Cinquième Commission sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.
* A/62/512/Add.6
** A/62/7/Add.37
*** Voir nos communiqués publiés sous les cotes AG/AB/3836 du 3 mars et AG/AB/3837 du 4 mars.
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