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SG/SM/11288-AFR/1622-OBV/664

L’ONU APPUIE LES EFFORTS DÉPLOYÉS POUR METTRE LA SCIENCE ET LA TECHNIQUE AU SERVICE DE LA RÉALISATION DES OMD PAR L’AFRIQUE, AFFIRME BAN KI-MOON

19/11/2007
Secrétaire généralSG/SM/11288
AFR/1622
OBV/664
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L’ONU APPUIE LES EFFORTS DÉPLOYÉS POUR METTRE LA SCIENCE ET LA TECHNIQUE AU SERVICE DE LA RÉALISATION DES OMD PAR L’AFRIQUE, AFFIRME BAN KI-MOON


On trouvera, ci-après, le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique, le 20 novembre:


Cette année, le thème de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique est « La technologie et l’innovation dans l’industrie: investir dans le personnel c’est investir dans l’avenir ».  Il exprime bien l’importance de la contribution qu’apportent la science, la technologie et la mise en valeur des ressources humaines à l’effort entrepris par l’Afrique pour faire reculer la pauvreté et lancer le développement durable de son industrie.


L’Afrique est dotée d’abondantes richesses naturelles et beaucoup de pays y ont connu ces dernières années une croissance soutenue.  Dans son ensemble pourtant, le continent est en retard par rapport à d’autres régions sur la voie des objectifs du Millénaire pour le développement, qui marquent l’horizon collectif du monde meilleur que nous voulons créer pour l’humanité au XXIe siècle.


Nous sommes à mi-parcours sur cette voie et pourtant beaucoup de pays africains n’ont pas encore pris le chemin qui leur permettrait avant 2015 de réduire de moitié la pauvreté, de faire reculer la mortalité maternelle et le sida et de réaliser les autres objectifs de développement.  Faute de moyens de transformer en produits finis la plus grosse part de ses matières premières, l’Afrique continue d’exporter ses produits de base avec une valeur ajoutée faible ou inexistante et de perdre ainsi des possibilités de création d’emplois.  Et lorsqu’un produit africain présente une valeur ajoutée, il bute sur les nombreux obstacles douaniers et non tarifaires qui barrent les grands marchés occidentaux.


Une des façons les plus efficaces de faire disparaître la pauvreté, de créer des richesses et d’améliorer la compétitivité consiste à acquérir, adopter et mettre en œuvre les technologies nécessaires.  Le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique est le cadre dans lequel est entrepris sous les auspices de l’Union africaine un effort louable de création d’une plate-forme de haut niveau pour l’élaboration des politiques et la fixation des priorités de la science, de la technologie et de l’innovation dans l’optique de la mutation socioéconomique de l’Afrique.


Le plan d’action pour la science et la technique que l’Union africaine a approuvé cette année marque une étape décisive.  La difficulté à surmonter maintenant est celle de la mise en application.  Il faut en effet améliorer les moyens matériels de la recherche-développement et accroître le nombre de scientifiques, de techniciens et d’ingénieurs dans le continent.  Il faut aussi resserrer la coopération régionale et créer des bases politiques et civiles solides pour soutenir la promotion de la science et de la technologie en Afrique.


Que cette Journée de l’industrialisation de l’Afrique soit pour nous l’occasion de réaffirmer que nous appuyons les efforts entrepris pour mettre la science et la technique au service de la réalisation par l’Afrique des objectifs du Millénaire pour le développement.  Les institutions et les organismes des Nations Unies, notamment l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, continueront de seconder l’Afrique dans cette entreprise.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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