CCP/22

LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX DEMANDE QUE LA CINQUIÈME COMMISSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXAMINE LE FINANCEMENT DE SES MISSIONS DE TERRAIN

18/10/2007
Assemblée généraleCCP/22
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Commission de consolidation de la paix

Deuxième session

Configuration au Burundi

4e séance – matin


LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX DEMANDE QUE LA CINQUIÈME COMMISSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXAMINE LE FINANCEMENT DE SES MISSIONS DE TERRAIN


Le Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix (CCP) a décidé ce matin de demander à l’Assemblée générale d’ajouter l’examen du rapport de la Commission à l’ordre du jour de sa Cinquième Commission (questions administratives et budgétaires).  Le Président du Comité, M. Yukio Takasu (Japon), a été autorisé à adresser une lettre dès aujourd’hui au Président de l’Assemblée générale, afin que cette demande soit examinée lors de la réunion du Bureau de l’Assemblée prévue demain.


Le rapport de la Commission de consolidation de la paix sur les travaux de sa première session* est actuellement inscrit seulement à l’ordre du jour de la session plénière de l’Assemblée générale.  Le Comité d’organisation souhaite qu’il soit ajouté à l’ordre du jour de la Cinquième Commission, afin qu’elle puisse examiner le financement des missions de terrain, dont l’objectif est expliqué dans le paragraphe 43 du rapport.  Il a rappelé que la Commission de consolidation de la paix n’avait pas le pouvoir de prendre des décisions d’ordre financier.  M. Takasu a prévenu que la Cinquième Commission, si elle examine cette question, souhaiterait peut-être disposer d’un rapport plus détaillé sur les visites de terrain de la Commission de consolidation de la paix.  Il a invité les membres de la Commission à participer activement aux débats de la Cinquième Commission.


Le représentant de la Norvège a salué une « sage initiative », en témoignant de l’utilité des visites de terrain qu’il a effectuées, en tant que Président de la configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix.  D’autres séjours sont prévus dans le cadre du mécanisme de suivi, a-t-il indiqué, en soulignant la nécessité pour la Commission de disposer de moyens financiers pour poursuivre les visites de terrain.


Cette quatrième séance du Comité d’organisation a par ailleurs été l’occasion de revenir sur le débat organisé la veille par le Conseil de sécurité sur la Commission de consolidation de la paix**.  Le représentant de l’Angola, tout en saluant cette initiative, a regretté que certains pays n’aient pas été autorisés à prendre la parole.  Il a cité sa propre délégation, ainsi que la Jamaïque, qui souhaitait s’exprimer au nom du Mouvement des pays non alignés.  À l’inverse, les représentants de la France et de la Fédération de Russie ont estimé que le Conseil de sécurité devrait pouvoir organiser ses débats comme il l’entendait.  M. Takasu, pour sa part, a dit comprendre et partager le sentiment du représentant de l’Angola.  Il a espéré que les préoccupations exprimées par certaines délégations seraient prises en compte à l’avenir, tout en admettant que ce n’était pas le rôle de la Commission de consolidation de la paix d’intervenir dans le détail de l’organisation du travail du Conseil de sécurité.


Le représentant de la France a également souhaité que la fiche d’information publiée par la Commission de consolidation de la paix soit soumise à l’approbation de ses membres avant diffusion.


* Rapport publié sous la cote A/62/137-S/2007/458

** Voir notre communiqué CS/9144


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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