CCP/12

LA BANQUE MONDIALE, LE FMI, L’OCI ET LA COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE INVITÉS À PARTICIPER À TOUTES LES RÉUNIONS DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX

16 mai 2007
Assemblée généraleCCP/12
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LA BANQUE MONDIALE, LE FMI, L’OCI ET LA COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE INVITÉS À PARTICIPER À TOUTES LES RÉUNIONS DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX


Le Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix a décidé, ce matin, d’inviter à toutes les réunions de la Commission de consolidation de la paix les quatre donateurs institutionnels que sont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et la Communauté européenne.


Cette invitation obéira à des « modalités compatibles avec les dispositions » régissant le fonctionnement de ces institutions, selon les termes du paragraphe 9 de la résolution* créant la Commission de consolidation de la paix, adoptée conjointement par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, et qu’ont retenu les membres du Comité d’organisation.  Le Comité a également convenu que le Président pourra convoquer, « en tant que de besoin », une réunion des États Membres sur la méthodologie et les méthodes de travail.


Cette décision est intervenue au terme d’un débat entre l’Allemagne, le Chili, l’Égypte, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Italie, la Jamaïque, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.


De même, le Comité d’organisation, que préside Ismaël Abraão Gaspar Martins (Angola), a décidé de tenir, d’ici le 6 juin, une réunion visant à fixer les règles d’une éventuelle participation aux réunions de la Commission des organisations ou des représentants de la société civile engagés dans des activités de consolidation de la paix.


Le représentant de l’Angola, en sa qualité de facilitateur du Groupe de travail ad hoc sur les questions en suspens de la Commission, avait auparavant informé les membres du Comité des progrès réalisés dans la recherche d’un accord.  Il a indiqué que la principale pomme de discorde avait porté sur la question de savoir si des organisations ou des représentants de la société civile pouvaient participer et prendre la parole lors de réunions formelles ou informelles.  Selon le facilitateur, les discussions ont abouti à un consensus provisoire en faveur d’une telle participation.  Le représentant du Japon a proposé une prolongation de deux semaines du mandat du Groupe afin de lui permettre de tenir compte des suggestions faites aujourd’hui.


Un échange de vues a également eu lieu sur la procédure de sélection des prochains Président et Vice-Présidents de la Commission.  Les actuels Président et Vice-Présidents ont en effet été choisis par le Comité d’organisation, le 23 juin 2006, pour un mandat d’un an.  Toutefois, le règlement intérieur ne spécifie pas explicitement la méthode de sélection de ces postes.  Il reste donc cinq semaines aux membres de la Commission pour définir ces règles.  Le représentant de l’Allemagne, évoquant un débat tenu l’an dernier sur cette question, où le critère de la rotation régionale avait été avancé, a souligné la nécessité de préférer la sélection d’une personne pour ses compétences et non pour son pays d’origine.  Le délégué de la France a invité ses collègues à réfléchir à un mécanisme conforme aux objectifs et aux méthodes de travail de la Commission, avec la participation de tous.


Les membres du Comité, chargé d’élaborer le règlement et de se pencher sur les questions d’organisation de la Commission de consolidation de la paix, ont également discuté des grandes lignes du premier rapport annuel que la Commission présentera à l’Assemblée générale, lors de sa soixante-deuxième session.  Ce rapport doit être adopté par le Comité lors de sa réunion du 27 juin prochain.


Selon ces grandes lignes, le rapport comprendra cinq parties, les trois premières comprenant des éléments factuels sur l’établissement et le travail de la Commission et les activités du Bureau d’appui à la Commission de la paix, les deux dernières étant analytiques.  Le Président a estimé que le rapport devrait être clair sur les défis qu’il reste à relever et reconnaître que la Commission de consolidation de la paix est un nouvel organe intergouvernemental, une partie de sa première année d’existence devant être consacrée à la définition de son rôle, de ses fonctions et de ses méthodes de travail.


Par ailleurs, le Président du Comité a indiqué que le Fonds de consolidation de la paix comptait désormais 221 millions de dollars, dont 180 millions sous forme d’engagements de la part des États Membres et environ 137 millions sous forme de versements.  La semaine dernière, le Fonds a reçu deux contributions supplémentaires de la part des Gouvernements des Émirats arabes unis et du Bahreïn, a-t-il ajouté, précisant que 88% de l’objectif du Fonds avaient pour l’instant été atteints. 


* Résolution publiée sous la cote A/RES/60/180


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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