SG/T/2572

ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU CHILI ET EN ANTARCTIQUE, DU 8 AU 11 NOVEMBRE 2007

13/11/2007
Secrétaire généralSG/T/2572
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ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU CHILI ET EN ANTARCTIQUE, DU 8 AU 11 NOVEMBRE 2007


(Adapté de l’anglais)


Le Secrétaire général est arrivé à Santiago, capitale du Chili, le 8 novembre 2007, où il s’est d’abord arrêté au Siege de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) pour participer à un débat de haut niveau sur le Partenariat mondial pour le développement aux cotés de la Présidente du Chili, Mme Michèle Bachelet, et du Premier Ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.


Devant un parterre de diplomates, d’officiels chiliens, d’universitaires, de membres du personnel des Nations Unies et de représentants de la société civile, le Secrétaire général de l’ONU a regretté que malgré les progrès accomplis, la pauvreté et la faim continuaient de poser un problème pour près de 200 millions de personnes en Amérique latine et aux Caraïbes.


Après cette table ronde, le Secrétaire général et le Premier Ministre espagnol ont assisté au dévoilement, par la Présidente Michèle Bachelet, d’une plaque à la mémoire de Carmelo Soria, un membre du personnel des Nations Unies exécuté par les services de renseignement chilien en 1976.  Était présente à cette manifestation, la fille de M. Soria qui a formé le vœu que les assassins de son père soient retrouvés et condamnés. 


Après un bref échange avec le personnel local des Nations Unies, le Secrétaire général s’est entretenu avec la Présidente du Chili au palais de La Moneda, siège de l’exécutif gouvernemental chilien.  Ils ont notamment abordé la question de la contribution du Chili aux opérations de maintien de la paix, en particulier en Haïti.  Le Secrétaire général s’est félicité des succès obtenus par le Chili dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), et a salué les efforts déployés par Mme Bachelet pour promouvoir la coopération Sud-Sud et venir en aide aux autres pays en développement.


Après avoir remercié la Présidente d’avoir facilité son déplacement dans l’Antarctique, M. Ban Ki-moon, qui allait ainsi devenir le premier Secrétaire général à fouler du pied le continent gelé, s’est rendu au Club hippique de Santiago pour l’ouverture du Sommet ibéro-américain qui s’est tenu cette année sur le thème de la cohésion sociale.  Le Sommet a offert au Secrétaire général l’occasion de mettre l’accent sur l’importance de cette cohésion pour lutter contre la menace des changements climatiques.


Vendredi 9 novembre, M. Ban Ki-moon a atterri à Punta Arena, localité située à la pointe Sud du territoire du Chili, avant de poursuivre vers l’Antarctique.  Arrivé sur le glacier Collins, dans l’Île du roi George, le Secrétaire général a écouté l’exposé que lui ont présenté deux scientifiques chiliens, Claudio Bunster, Directeur du centre de recherches scientifiques, et Gino Casassa, membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui cette année a gagné un prix Nobel pour ses travaux sur l’environnement.  Sur le chemin du retour, le Secrétaire général s’est arrêté à la base de Sejong, un centre de recherche implanté en Antarctique par la République de Corée, où il a eu un exposé sur la situation d’un glacier qui a reculé de 1km en 50 ans.  Avant de quitter l’Antarctique, Ban Ki-moon a précisé au cours d’une conférence de presse, qu’il n’était pas venu comme touriste, mais comme un messager mettant en alerte le monde entier contre les conséquences des changements climatiques.  Il a insisté qu’il était nécessaire de préserver de manière durable ce patrimoine commun à toute l’humanité.  


Durant tout son séjour en Antarctique, le Secrétaire général était accompagné  par la Ministre chilienne de l’environnement, Ana Lya Uriarte, le Vice-Ministre chilien des affaires étrangères, Alberto van Klaeveren, et le Représentant permanent du Chili auprès des Nations Unies, Heraldo Muñoz.


Samedi, le 10 novembre, le Secrétaire général s’est rendu au parc national  Torres del Paine, où il a survolé le glacier Grey pour y constater les effets des changements climatiques.  S’adressant à des journalistes avant de quitter le Parc national, il a dit combien il était triste et alarmé de constater à quelle vitesse ce glacier fondait, cinq fois plus vite que les autres glaciers du continent Antarctique.  Il a estimé qu’une action urgente et forte et une volonté politique sont nécessaires pour régler ce problème.


De retour a Santiago, le Secrétaire général a délivré un message aux côtés de la Présidente chilienne.  Dans cette allocution, il a précisé que son voyage au Chili et en Antarctique a été l’occasion pour lui d’ouvrir les yeux sur beaucoup de choses.  Il s’est dit convaincu plus que jamais, que l’humanité était placée  devant la possibilité d’une catastrophe mondiale si rien n’était fait.  Il a noté que bien que le Chili produise peu de gaz à effet de serre, qui sont responsables du changement climatique, ce pays en payait certainement le prix.  Il a conclu qu’il parlerait de tout ce qu’il a vu et appris au Chili et en Antarctique lorsqu’il se rendra à Valence, en Espagne, le 17 novembre prochain, pour présider à la présentation publique du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.   


Le Secrétaire général a quitté le Chili dimanche, le 11 novembre, pour se rendre au Brésil.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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