VINGT-TROIS PAYS PROMETTENT 196 MILLIONS DE DOLLARS AU NOUVEAU FONDS CENTRAL D’INTERVENTION D’URGENCE QUI SERA LANCÉ LE 9 MARS
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VINGT-TROIS PAYS PROMETTENT 196 MILLIONS DE DOLLARS AU NOUVEAU FONDS CENTRAL D’INTERVENTION D’URGENCE QUI SERA LANCÉ LE 9 MARS
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 7 mars (OCHA) -- Les gouvernements de l’Islande et de l’Inde viennent d’annoncer des contributions au nouveau Fonds central d’intervention d’urgence, (CERF, selon son acronyme anglais), qui sera lancé officiellement jeudi prochain, le 9 mars. Avec l’Inde, qui a promis hier qu’elle verserait 2 millions de dollars, et l’Islande qui s’est engagée vendredi dernier à apporter 150 000 dollars, 23 pays ont à ce jour communiqué leur soutien au CERF.
Les 23 États Membres ayant fait des annonces de contributions pour un total de 196 millions sont les suivants: Royaume-Uni, Suède, Norvège, Pays-Bas, Irlande, Danemark, Luxembourg, Suisse, Finlande, France, Grèce, Estonie, Croatie, Sri Lanka, Liechtenstein, Grenade, Arménie, Mexique, Pakistan, Égypte, République de Corée, Islande et Inde. Le Disaster Resource Network ainsi que la préfecture de Hyogo au Japon ont également participé au Fonds.
Le Fonds est alimenté entièrement par des contributions volontaires et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) exhorte les gouvernements, les entreprises et les personnes privées à faire des donations.
En cas de crise humanitaire d’urgence, M. Egeland, le Secrétaire général adjoint à la tête du Bureau, qui gère le CERF au nom du Secrétaire général, pourra débloquer des fonds initiaux dans un délai de trois à quatre jours après une demande formulée par un Coordonnateur résident ou humanitaire. Il sera guidé par un groupe consultatif de 12 experts indépendants. Si les institutions des Nations Unies et l’Organisation internationale pour les migrations sont habilitées à utiliser le Fonds, les organisations non gouvernementales (ONG) peuvent également en bénéficier en tant que partenaires de ces institutions.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, dans son rapport intitulé « Dans une liberté plus grande », avait recommandé la mise en place de mécanismes financiers appropriés pour apporter une réponse immédiate dans les situations humanitaires de plus en plus complexes, en raison notamment de la fréquence des catastrophes naturelles et de la vulnérabilité à ces catastrophes et de l’impact humanitaire considérable des conflits armés. La réforme de l’action humanitaire comprend également le renforcement des capacités d’intervention humanitaire et une meilleure coordination sur le terrain.
Pour de plus amples informations, prière de contacter Stéphanie Bunker, OCHA-New York, +1 (917) 367-5126, portable +1 (917) 892-1679; Kristen Knutson, OCHA-New York, +1 (917) 367-9262; ou Elisabeth Byrs, OCHA-Genève, +41 22 917 2653, portable, +41 79 473 4570.
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