CCP/1

APRÈS LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME, L’ONU MARQUE UNE NOUVELLE ÉTAPE MAJEURE DE SA RÉFORME INSTITUTIONNELLE AVEC L’INAUGURATION DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX

23 juin 2006
Assemblée généraleCCP/1
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Commission de consolidation de la paix

1ère séance – matin


APRÈS LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME, L’ONU MARQUE UNE NOUVELLE ÉTAPE MAJEURE DE SA RÉFORME INSTITUTIONNELLE AVEC L’INAUGURATION DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX


Après l’inauguration du Conseil des droits de l’homme à Genève, les projecteurs se sont braqués, ce matin, sur le Siège des Nations Unies à New York qui a accueilli la première réunion de la Commission de consolidation de la paix, « autre étape majeure vers la création d’une ONU capable de relever les défis du XXIème siècle ».   


Si le nombre des conflits a baissé dans le monde, un nombre inacceptable d’accords de paix se sont désintégrés, dans les cinq ans qui ont suivi la guerre civile, a souligné le Secrétaire général de l’ONU qui a rappelé les tensions dans lesquelles s’est replongé le Timor-Leste.  Aux côtés des Présidents de l’Assemblée générale, du Conseil de sécurité et du Conseil économique et social, Kofi Annan a salué la naissance de cette nouvelle réforme institutionnelle de l’Organisation, qui a inscrit à son ordre du jour les situations au Burundi et en Guinée-Bissau.


La consolidation de la paix exige, a dit le Secrétaire général, l’augmentation des ressources, l’amélioration de la coordination des stratégies, mais d’abord et avant tout, leur appropriation par les premiers concernés, Gouvernement et population nationaux.  Elle exige aussi la mise en place d’institutions publiques efficaces, dans un cadre constitutionnel et d’état de droit.  La consolidation de la paix étant intrinsèquement politique, la communauté doit non seulement comprendre le jeu des pouvoirs locaux mais admettre également qu’elle est elle-même un acteur politique.


Créée simultanément, le 20 décembre 2005, par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, la Commission de consolidation de la paix est habilitée à donner un avis à ces deux instances mais aussi aux pays sur le point de sombrer dans un conflit et au Secrétaire général de l’ONU.  Outre les membres de son Comité d’organisation, elle comprend, pour les réunions consacrées à tel ou tel pays, des représentants du pays concerné, des pays de la région et de ceux qui participent au relèvement et qui fournissent des ressources importantes et un nombre élevé de militaires et de membres de la police civile.  Elle accueillera aussi des représentants des institutions financières régionales et internationales dont les institutions de Bretton Woods.


Ressortissant de l’Angola, un pays qui sort d’un long conflit, et d’un continent déchiré par les guerres et les tensions, le Président élu de la Commission, Ismaël Abraao Gaspar Martins, a dit bien être « conscient du poids des responsabilités qui viennent d’être confiées à son instance ». Rien ne pourra réellement être accompli sans un financement soutenu et prévisible, a-t-il prévenu. 


Les institutions financières internationales seront des acteurs clefs et centraux des efforts de la Commission, a dit en écho Jan Eliasson (Suède), Président de la 60ème session de l’Assemblée générale.  Se tournant vers le Vice-Président de la Banque mondiale et le Représentant du Fonds monétaire international (FMI), il a espéré que les activités de la Commission ouvriront un nouveau chapitre des relations entre l’ONU et les institutions de Bretton Woods.


La consolidation de la paix n’est pas une tâche nouvelle.Les mécanismes sont déjà en place dans les pays et les organisations internationales, a ainsi rappelé le Ministre des étrangères du Danemark, Per Stig Moller, intervenant en sa qualité de Président du Conseil de sécurité.  Ce dernier, a-t-il précisé, a déjà sollicité les conseils de la Commission sur le Burundi et la Sierra Leone*. 


Il faut tout simplement, a-t-il dit, recourir aux mécanismes en place, améliorer les efforts et tirer parti de la Commission pour coordonner et œuvrer au développement de stratégies intégrées.  Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC), Ali Hachani de la Tunisie, a attiré l’attention sur les enseignements tirés par les Groupes consultatifs spéciaux de l’ECOSOC sur la Guinée-Bissau et le Burundi.


La Commission de consolidation de la paix a élu, ce matin, outre son Président, ses deux Vice-Présidents, à savoir Carmen Maria Gallardo Hernandez d’El Salvador, et Johan L. Lovald de la Norvège.


La prochaine réunion de la Commission, qui n’interviendra pas avant quelques semaines, sera annoncée dans le Journal.   


* PBC/OC/1/2


Déclaration du Secrétaire général


M. KOFI ANNAN, Secrétaire général des Nations Unies, a souligné que peu de questions reposent sur un plus grand consensus ou sur de plus grandes attentes que la responsabilité de l’ONU d’aider les États et les sociétés qui sortent de la dévastation de la guerre à se relever.  C’est la raison pour laquelle au Sommet de septembre, les dirigeants du monde ont souligné le rôle vital de l’ONU dans la transition post-conflit et ont demandé à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité de créer la Commission de la consolidation de la paix. 


La communauté internationale, a estimé le Secrétaire général, dispose d’un organe intergouvernemental unique, chargé exclusivement de la consolidation de la paix.  La Commission réunira toutes les parties prenantes.  Aux côtés du Conseil des droits de l’homme, du Fonds central d’intervention d’urgence, du Fonds pour la démocratie et d’autres changements et réformes, la Commission représente un nouveau progrès majeur vers une ONU pleinement équipée pour relever les défis de notre époque.


Le monde, a alerté le Secrétaire général, est confronté à un paradoxe dans ses efforts de promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.  Le nombre des conflits a certes baissé, grâce notamment à la contribution de l’ONU, mais le monde a vu un nombre inacceptable d’accords de paix se désintégrer dans les cinq ans qui sont suivi la guerre civile.  Certaines des faiblesses des interventions internationales sont connues comme la pénurie de fonds, l’absence de coordination et un retrait trop rapide.  Comme on vient de le voir au Timor-Leste, un retrait trop rapide peut aboutir à un revers et rendre nécessaire un redéploiement coûteux, en particulier pour la population civile. 


Ce sont toutes ces faiblesses qui ont présidé à la création de la Commission de la consolidation de la paix, a rappelé le Secrétaire général, en prévenant que l’augmentation des ressources et l’amélioration de la coordination ne suffiront pas.  La consolidation de la paix exige une appropriation nationale et doit naître de l’intérieur du pays concerné.  Quelle que soit leur bonne volonté, ceux qui viennent de l’extérieur ne peuvent avoir la connaissance et la volonté des peuples eux-mêmes qui connaissent leur histoire, leur culture et leur contexte politique.  Ce sont eux qui vivront avec les conséquences des décisions prises.  Ils doivent avoir le sentiment que la consolidation de la paix est leur oeuvre pour qu’elle ait une chance de durer. 


La consolidation de la paix, a encore précisé le Secrétaire général, n’est pas seulement la prévention de la reprise des combats et la reconstruction matérielle.  Elle exige la mise en place d’institutions publiques efficaces, dans un cadre constitutionnel et de l’état de droit.  Il est essentiel que les citoyens aient de nouveau confiance dans les institutions étatiques.  La consolidation de la paix peut renforcer le contrat social entre les gouvernants et les citoyens.  Il faut aussi se souvenir que la consolidation de la paix est intrinsèquement politique et n’est pas seulement une entreprise technique.  La communauté doit non seulement comprendre le jeu des pouvoirs locaux et admettre qu’elle est elle-même un acteur politique.


Les membres de la Commission, a poursuivi le Secrétaire général, sont bien équipés pour appuyer les pays sortant des conflits puisqu’il y aura parmi eux des pays fournisseurs de contingents et des pays qui ont connu la transition de la guerre à la paix.  Les membres seront des appuis et des alliés une fois qu’une mission de maintien de la paix se sera retirée d’un pays.  Ils devront gérer les attentes car de nombreux éléments comme la réconciliation nationale peuvent prendre des décennies, alors que les populations veulent des résultats rapides. 


La Commission devra dégager un consensus entre les acteurs internationaux.  Elle travaillera en étroite relation avec d’autres organismes des Nations Unies comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.  La participation autorités nationales sera essentielle et permettra de donner du poids au dialogue entre elles et la communauté internationale.  La Commission doit aussi trouver les moyens de multiplier les contacts avec la société civile, le secteur privé et d’autres acteurs en position de contribuer. 


La Commission symbolise l’espoir des millions de personnes qui, dans le monde entier, s’efforcent de maintenir leur société sur la voie précaire de la paix.  Elle représente aussi la persévérance des États Membres qui ont surmonté des difficultés énormes pour rendre opérationnelle cette « entreprise nouvelle et vitale » qu’est la Commission de consolidation de la paix.


Déclarations liminaires


M. ISMAËL ABRAAO GASPAR MARTINS, Représentant permanent de l’Angola et Président élu de la Commission de la consolidation de la paix, a remercié les États Membres de son élection.  Étant ressortissant d’un pays qui lui-même sort d’un long conflit, et d’un continent déchiré par les tensions et les guerres, je suis pleinement conscient du poids des responsabilités qui viennent d’être confiées à la Commission, a dit M. Gaspar Martins.  Bien que les négociations qui ont mené à la création de la Commission de consolidation de la paix aient été difficiles, nous devons être fiers de cet accomplissement, a-t-il poursuivi.  Je suis reconnaissant aux membres du Comité d’organisation, dont l’engagement a contribué aux progrès que nous constatons aujourd’hui, a dit M. Gaspar Martins.  Il s’est ensuite félicité du consensus auxquelles sont parvenues les délégations concernant les règles de procédure et de fonctionnement de la Commission, et a remercié les États Membres d’avoir sélectionné deux pays africains,  qui seront les premiers à recevoir l’appui de la Commission dans leurs efforts de redressement et de reconstruction post-conflit.


La Commission de consolidation de la paix que j’ai l’honneur de présider élira aussi tout à l’heure deux Vice-Présidents, a relevé M. Gaspar Martins.  La Commission pourrait cependant dans l’avenir décider de désigner d’autres Vice-Présidents, selon ses besoins, et selon l’ampleur des tâches à accomplir.  Nous nous montrerons dignes du niveau de la confiance placée en nous par le Bureau d’appui à la Commission que dirige Mme Carolyn McAskie, a ajouté le représentant de l’Angola.  Cependant, a-t-il poursuivi, rien ne pourra réellement être accompli si la Commission ne dispose pas d’un financement soutenu et prévisible.  À cet égard, a-t-il insisté, un soutien financier substantiel sera nécessaire.  Comme l’ont reconnu les Chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet mondial de 2005, le principal objet de la Commission est de réunir tous les acteurs pertinents, pour rassembler et mobiliser des ressources et pour proposer des stratégies intégrées visant l’élimination des tensions post-conflit et la reconstruction.  Les financements doivent donc être substantiels et prévisibles.  Nous lançons donc un vibrant appel à la communauté internationale pour qu’elle fournisse à la Commission les ressources dont elle aura cruellement besoin.  Nous remercions les pays qui ont déjà annoncé des contributions volontaires.  Nous remercions aussi les donateurs non traditionnels qui ont signalé leur volonté de participer financièrement à la mise en œuvre des tâches confiées à la Commission, a indiqué le Président du Comité d’organisation.  Un des signes de succès de la Commission sera sa capacité à conduire ses interventions de façon à aider les pays sortant de conflit à jeter les bases d’un développement et d’une économie durables, a souligné M. Gaspar Martins.


M. JAN ELIASSON (Suède), Président de la 60ème session de l’Assemblée générale, a déclaré que l’ONU écrivait l’histoire cette semaine, en procédant au lancement de deux nouveaux organes cruciaux: le Conseil des droits de l’homme, dont la première réunion vient de se tenir à Genève, et la Commission de consolidation de la paix, dont les travaux de lancement et d’organisation se tiennent aujourd’hui au Siège.  M. Eliasson a félicité Mme Carolyn McAskie pour sa nomination à la tête du Bureau d’appui à la consolidation de la paix.  « L’expérience dont elle jouit rendra énormément service à la nouvelle Commission », a souligné le Président de l’Assemblée.  Après s’être déclaré encouragé par la manière méticuleuse dont a été préparée cette première réunion de la Commission, M. Eliasson a indiqué que cet organe était un outil innovateur destiné à faire face à certains des défis les plus poignants du XXIème siècle.  Certaines conditions devront être réunies pour l’aider à bien s’acquitter de son mandat et à réussir, a souligné le Président de l’Assemblée. 


L’engagement actif et l’implication des gouvernements des pays où interviendra la Commission seront indispensables, a indiqué M. Eliasson.  La plupart des situations dans lesquelles sera engagée la Commission seront inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, a-t-il également souligné.  Une étroite coordination entre les opérations de la reconstruction post-conflit et celles du maintien de la paix sera nécessaire, a rappelé le Président de l’Assemblée, en relevant que beaucoup de travail était déjà fait à cet égard à travers les concepts de missions de maintien de la paix intégrées.  Le Conseil économique et social (ECOSOC) aura lui aussi un rôle important à jouer, en tenant la communauté internationale informée de la situation des pays qui passent d’un conflit à une période de reconstruction.  Les institutions financières internationales seront des acteurs clefs et centraux des efforts que déploiera la communauté internationale à travers la Commission de consolidation de la paix, a poursuivi M. Eliasson.  À cet égard, nous espérons que les activités de la Commission permettront d’ouvrir un nouveau chapitre de collaboration entre l’ONU et les institutions de Bretton Woods, a souligné le Président de l’Assemblée générale. 


M. PER STIG MOLLER, Ministre des affaires étrangères du Danemark et en sa qualité de Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, s’est félicité qu’après l’inauguration du Conseil des droits de l’homme, la Commission voit à son tour le jour.  Les tâches et les attentes sont immenses, a-t-il prévenu, en souhaitant que l’on aborde les défis avec le sérieux qu’il faut, tout en étant ambitieux.  Le caractère unique et enrichissant de la Commission, a-t-il estimé, réside dans ses tâches multisectorielles.  Donnant son avis sur les liens de travail entre la Commission et le Conseil, qui se penchent parfois sur les cas de pays sortant d’un conflit, le Ministre a voulu que le principal objectif de la Commission soit de fournir des conseils.  Les recommandations du Conseil devraient non seulement aller au Conseil mais aussi à tous les organes des Nations Unies.  Sans la coopération des pays concernés, a prévenu le Ministre, les efforts de la Commission échoueront. 


La consolidation de la paix n’est pas une nouvelle tâche.  Les mécanismes sont déjà en place dans les pays et les organisations internationales.  Il faut recourir à ces mécanismes, améliorer les efforts et tirer parti de la Commission pour coordonner et œuvrer au développement de stratégies intégrées.  Le succès important est d’avoir mobilisé les organisations financières internationales, a encore estimé le Ministre.  Nous avons, a-t-il conclu, préparé le terrain pour des résultats concrets et notre réussite sera mesurée à l’aune des résultats sur le terrain.  Avec ce nouvel organe, nous rappelons que l’ONU reste d’actualité au XXIème siècle.


M. ALI HACHANI (Tunisie), Président du Conseil économique et social (ECOSOC), a rappelé que son Conseil a toujours souligné l’importance d’examiner simultanément les dimensions politiques et les aspects économiques et sociaux des crises internationales.  Le Conseil a clairement défendu cette approche dans la Déclaration ministérielle adoptée en 2001 qui a donné lieu à l’établissement de deux Groupes consultatifs spéciaux sur la Guinée–Bissau, en 2002, et le Burundi, un an plus tard.  Ces Groupes consultatifs spéciaux se font l’avocat d’une assistance coordonnée et à long terme aux deux pays, laquelle approche devant être inscrite dans une démarche globale de l’aide d’urgence, de la paix et du développement.  Le Président de l’ECOSOC s’est donc félicité que cette approche sous-tende la création de la Commission de consolidation de la paix.  Après avoir attiré l’attention sur le Groupe consultatif concernant Haïti, il a jugé important que le Conseil et la Commission débattent de l’articulation de leur action relative à la situation dans ces pays.  En tout état de cause, a-t-il estimé, l’évaluation des travaux des Groupes consultatifs spéciaux, qui a permis de dégager certains enseignements, mérite d’être examinée par la Commission.  La Commission est que le début d’un effort dont les succès se vérifiera sur le terrain.  D’où l’importance, a insisté le représentant tunisien, de réunir toutes les conditions de réussite, à commencer par une interaction fructueuse et une coordination adéquate entre ce nouvel organe d’une part, et l’Assemblée générale, le Conseil économique et social et le Conseil de sécurité, d’autre part.


M. JAMES ADAMS, Vice-Président de la Banque mondiale, a déclaré, au nom de M. Paul Wolfowitz, le Président de cette institution, que la Banque mondiale se sentait honorée d’avoir été invitée à cette première réunion de la Commission de consolidation de la paix.  Beaucoup trop de conflits résultent de la pauvreté, a dit le Vice-Président.  On remarque que dans toutes les régions du monde où le revenu par habitant est de 5 000 dollars  par an, les risques de conflits s’amenuisent, tandis que dans les pays où la pauvreté est forte, les tendances à la violence sont considérables.  En Afrique, la pauvreté et les conflits ont causé d’énormes pertes de capital sur les plans humain et financier, ainsi qu’en infrastructures, a relevé le Vice-Président.  Les conséquences sociales de ces conflits sont immenses: au Rwanda, par exemple, plus de la moitié des foyers ont aujourd’hui à leur tête une femme, parce que les hommes ont été tués.  Depuis 2002, on constate cependant une baisse des conflits en Afrique, a noté le représentant de la Banque en relevant que les citoyens les plus pauvres du monde ont besoin de soins, d’éducation et de logements.  La Banque déploie déjà beaucoup d’efforts dans ces domaines dans les pays pauvres ou sortant de conflits et les résultats peuvent parfois être impressionnants, comme par exemple au Libéria, où une meilleure gestion a permis des efforts spectaculaires, et où la Banque aide à mettre en place des programmes destinés au relèvement post-conflit.  La Banque, a assuré son Vice-Président, participera aux travaux de la Commission de consolidation de la paix afin de venir en aide aux populations affectées par les conflits et leur ouvrir les portes d’une vie meilleure. 


M. REINHARD MUNZBERG, Représentant du Fonds monétaire international (FMI) auprès des Nations Unies, a dit la disposition du Fonds monétaire international de coopérer avec la Commission.  Il s’est félicité que la Commission soit un organe consultatif dont les avis seront dûment examinés par les organes directeurs du FMI.  Avant de conclure, le représentant a rappelé que le Fonds est intervenu dans de nombreuses situations post-conflit, y compris dans les deux pays qui figurent à l’ordre du jour de la Commission.  Il a partagé le point de vue général sur la nécessité pour les pays concernés de s’approprier les stratégies élaborées. 


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.