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AG/AB/3768

LE PROCESSUS DE RÉFORME DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES PREND LARGEMENT EN COMPTE LES VUES DU PERSONNEL, ASSURE LE SECRÉTARIAT

2/11/2006
Assemblée généraleAG/AB/3768
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Cinquième Commission

16e séance – après-midi


LE PROCESSUS DE RÉFORME DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES PREND LARGEMENT EN COMPTE LES VUES DU PERSONNEL, ASSURE LE SECRÉTARIAT


La Cinquième Commission achève son débat sur cette question en entendant la Sous-Secrétaire générale aux ressources humaines


La Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a achevé, cet après-midi, son débat sur la réforme de la gestion des ressources humaines, qu’elle avait entamé le lundi 30 octobre* et poursuivi le mercredi 1er novembre**.  Le débat portait sur les deux rapports du Secrétaire général intitulés «Investir dans le capital humain » et « Réforme du service mobile: investir pour répondre aux besoins en personnel des opérations de paix des Nations Unies au XXIe siècle »***.


De même qu’hier, lorsqu’une majorité des délégations avait insisté sur la nécessité d’assurer une représentation géographique équitable au sein du Secrétariat, la représentante du Yémen a appelé à remédier à la sous-représentation des pays en développement.  Elle s’est opposée à la réduction du délai d’affichage des postes vacants de 60 à 30 jours, et a fait remarquer que le système Galaxie était difficilement accessible aux candidats originaires de pays les moins avancés (PMA) tels que le Yémen.  Une meilleure représentation des pays en développement accroîtrait la crédibilité de l’Organisation, a-t-elle insisté, avant de demander une simplification du processus de recrutement des candidats issus des PMA, voire l’organisation d’un processus spécifique pour mieux informer leurs ressortissants sur les postes vacants.


Dans ses remarques de conclusion, la Sous-Secrétaire générale à la gestion des ressources humaines, Mme Jan Beagle, a rappelé que plus de 30 000 personnes étaient, aujourd’hui, au service des Nations Unies dans le monde, dont beaucoup travaillaient dans des conditions précaires.  Pourtant, la façon dont nous gérons le personnel ne reflète pas l’importance de son rôle, a-t-elle estimé, ajoutant que l’Organisation devait devenir capable de gérer une force de travail internationale.


Par ailleurs, elle a fait référence aux nombreuses délégations qui avaient souhaité l’organisation de consultations avec le personnel, au sujet de la réforme de la gestion des ressources humaines.  L’Administration est pleinement d’accord avec cette requête, a-t-elle indiqué, avant de souligner que les rapports du Secrétaire général reposaient sur l’expérience d’une dizaine d’années.  C’est la première fois que ces questions sont examinées de façon aussi intensive et transparente, a-t-elle indiqué, avant de faire référence au caractère consultatif du processus.


Par ailleurs, Mme Beagle a rejeté l’assertion du Président de l’Association du personnel de New York, qui avait déclaré hier que « les représentants siégeant au Comité de coordination entre l'Administration et le personnel (SMCC) se voient présenter des produits finis qui ne laissent aucune place à la négociation ».  Au contraire, les consultations sur le développement des propositions de réforme ont commencé dès le lendemain du Sommet mondial, a-t-elle affirmé, et j’ai personnellement écrit à tous les présidents de syndicats pour demander leur avis.  De même, j’ai directement consulté le personnel par Internet et dans les réunions, a-t-elle ajouté, précisant que des équipes travaillant à la réforme avaient visité 31 bureaux, dont ceux de la plupart des opérations de maintien de la paix, et qu’elles avaient rencontré environ 5 000 fonctionnaires pour discuter avec eux de la réforme de la gestion des ressources humaines.  La position de l’Administration sur la réforme a été publiée sur le système Intranet Iseek, a-t-elle précisé, et consultée des milliers de fois. 


Elle a, par ailleurs, déclaré que lors des consultations en SMCC, les propositions du Secrétaire général avaient été amendées et qu’elles avaient été acceptées par les représentants du personnel.  Les mécanismes de consultation entre le personnel et l’Administration sont en place, a-t-elle insisté, il ne reste plus à chacun qu’à faire preuve de bonne volonté pour y recourir.


Enfin, elle a rappelé que la réforme avait été intitulée « Investir dans le capital humain » parce que le changement nécessite des ressources expressément allouées à cette fin.  L’insuffisance des investissements débouche sur des risques certains, tels qu’une perte de productivité et d’efficacité en raison de taux de vacances élevés, un personnel inexpérimenté, et des normes incohérentes à travers le Secrétariat, a-t-elle expliqué.  Si nous investissons aujourd’hui, nous en tirerons les dividendes demain, grâce à une Organisation plus professionnelle, plus productive et plus transparente au service des États Membres, a-t-elle conclu.


La Cinquième Commission poursuivra son débat demain, vendredi 3 novembre, à 10 heures.


* Voir communiqué AG/AB/3763

** Voir communiqué AG/AB/3766

*** A/61/255 et A/61/255/Add.1


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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