LES DÉLÉGATIONS DE LA CINQUIÈME COMMISSION DÉBATTENT DE LA PERTINENCE DU COMITÉ POUR LE PROGRAMME ET LA COORDINATION
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Cinquième Commission
8e séance – après-midi
LES DÉLÉGATIONS DE LA CINQUIÈME COMMISSION DÉBATTENT DE LA PERTINENCE DU COMITÉ POUR LE PROGRAMME ET LA COORDINATION
Les États-Unis et le Japon ne soutiennent pas
ses recommandations et se dissocient de son rapport
La Cinquième Commission (questions administratives et budgétaires) a poursuivi, cet après-midi, son examen des travaux du Comité du programme et de la coordination (CPC). Reprenant le débat entamé hier*, les délégations ont examiné la validité de cet organe, certaines remettant en cause son efficacité et son utilité alors que d’autres ont réaffirmé l’importance de son action afin de s’assurer que les priorités établies par les États Membres étaient correctement reflétées dans les programmes de l’ONU.
Ce Comité, principal organe subsidiaire du Conseil économique et social et de l’Assemblée générale, est notamment chargé d’assurer la coordination des activités du système des Nations Unies.
Les délégations des États-Unis et du Japon se sont dissociées de l’adoption par consensus du rapport du CPC, soumis pour examen devant la Cinquième Commission**, et ont déclaré qu’il était temps d’étudier si ce Comité devait continuer ses travaux. Le représentant du Japon a notamment affirmé que les discussions du CPC ne représentaient qu’une répétition de débats qui s’étaient tenus dans d’autres enceintes intergouvernementales et que, certaines des recommandations de cet organe dépassaient son mandat, alors même qu’il ne remplissait pas son rôle en matière d’évaluation et de suivi.
Ces deux représentants ont par ailleurs déploré que le CPC n’ait pas, en dépit des multiples demandes de l’Assemblée générale, réussi à améliorer ses méthodes de travail. Notant que la Présidente du CPC avait, cette année, présenté un texte informel sur ce sujet, le représentant des États-Unis a estimé que celui-ci ne proposait que très peu en matière de réforme et a souligné que son pays ne pouvait donc y apporter son soutien. Une fois de plus, le CPC n’a pas pris de mesures en réponse aux demandes répétées de l’Assemblée générale visant à améliorer ses méthodes de travail, a renchéri la représentante du Canada, qui s’exprimait également au nom de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande (CANZ).
Répondant à ces remarques au nom du Groupe des 77 et de la Chine, la représentante de l’Afrique du Sud a rejeté les constats de statut quo au sein du CPC en matière de méthodes de travail. Elle s’est aussi étonnée que l’on demande au CPC des explications précises pour chacune de ses recommandations alors qu’on lui demande en même temps de rationaliser son travail. Le représentant de Cuba a constaté, quant à lui, que certains États Membres n’avaient pas participé à bon nombre de réunions du Comité, entravant ainsi son activité. Tenter de saper le travail du CPC, voire de l’éliminer, est inacceptable, a-t-il lancé.
De même, une majorité de délégations ont réaffirmé l’importance du CPC et de ses fonctions de planification et de coordination. Elles ont notamment fait valoir que la révision du cadre stratégique pour 2008-2009***, par le CPC, en améliorait l’efficacité et faciliterait la préparation du budget-programme pour cette période. Plusieurs représentants, dont ceux de l’Inde, du Ghana et de la Chine, ont appuyé les recommandations de ce Comité et se sont félicités de ses efforts pour améliorer ses méthodes de travail et parvenir à un texte informel à cet égard.
Les délégations suivantes ont pris la parole aujourd’hui: Canada, Inde, Japon, Bélarus, Ghana, États-Unis, Kenya, Pakistan, Cuba, Afrique du Sud, Iran, Égypte, Chine et Syrie. Mme Norma Taylor Roberts, Présidente du CPC, et Mme Sharon Van Buerle, Directrice de la Division de la planification, du programme et du budget sont aussi intervenues.
La Cinquième Commission tiendra sa prochaine réunion le lundi 23 octobre à 10 heures.
* Voir communiqué de presse AG/AB/3758
** Ce rapport, publié sous la cote A/61/16, a été présenté hier devant la Cinquième Commission.
*** Le rapport du Secrétaire général présentant le projet de cadre stratégique pour la période 2008-2009 est publié sous la cote A/61/6
Suite du d ébat général
Mme APEKSHA KUMAR (Canada), prenant la parole au nom du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande (CANZ), a estimé que le plan-programme et les modifications proposées par le Comité du programme et de la coordination (CPC) devaient reposer sur des assises solides et a souhaité des clarifications sur les critères stratégiques utilisés à cet égard. Elle s’est en outre dite déçue par l’annulation par le Secrétariat de la référence à l’amélioration des processus opérationnels en tant que réalisation escomptée pour 2008-2009 du Département de la gestion. De plus, la représentante a regretté la proposition du Secrétariat visant à supprimer une disposition déjà approuvée par l’Assemblée générale et relative à l’élaboration d’outils d’évaluation d’efficacité et de productivité des fonctions de gestion et de services. L’absence d’outils de rendement dans ces domaines est depuis longtemps préoccupante pour nos délégations, étant donné la part importante des fonctions administratives dans le budget ordinaire, a-t-elle insisté.
Par ailleurs, elle a affirmé que si le CPC avait ajouté des éléments utiles au plan-programme, d’autres étaient rétrogrades. Ainsi, Mme Kumar a argué qu’une des modifications aurait pour effet de limiter la réforme de la gestion aux mesures approuvées par l’Assemblée générale et de restreindre le pouvoir d’intervention du Secrétaire général dans ce domaine. De plus, elle s’est inquiétée de la suppression par le CPC du terme « pratique exemplaire » qui visait à améliorer les contrôles internes ainsi que de sa proposition d’exprimer un objectif relatif à la représentation géographique qui ne concorde pas avec les dispositions de l’Article 101 de la Charte. Enfin, la représentante a constaté que le CPC n’avait, une fois de plus, pas pris de mesures visant à améliorer ses méthodes de travail et que même les quelques propositions pratiques examinées n’avaient pas été adoptées.
M. MANORANJAN BHAKTA (Inde) a réaffirmé l’importance du CPC pour assurer que les mandats législatifs confiés par les États Membres sont effectivement traduits dans les programmes. Il s’est félicité que le CPC ait, à sa quarante-sixième session, traité de la question de l’amélioration des ses méthodes de travail et a appuyé le texte informel de la Présidente du CPC à cet égard. Par ailleurs, il a approuvé les recommandations figurant dans le rapport du CPC. S’agissant du rapport du BSCI sur l’évaluation dans la formulation des programmes, il a constaté que cette évaluation ne semblait pas être une priorité pour le Secrétariat et que peu de personnel y était assigné. Ceci doit être rectifié, a-t-il déclaré. Enfin, en ce qui concerne le rapport sur le Conseil des chefs de secrétariat pour la coordination (CCS), il a appelé ce Conseil à promouvoir davantage la culture de la coordination dans le système des Nations Unies, notamment entre les organes chargés de la mise en œuvre de l’Agenda pour le développement. Il a de plus exhorté le CCS à continuer à donner la plus haute priorité au soutien des Nations Unies envers l’Afrique et le NEPAD. Il a d’ailleurs fermement appuyé les recommandations faites par le CPC à cet égard, soulignant que le système des Nations Unies était un pilier essentiel afin de mobiliser et de fournir un soutien international à l’Afrique.
M. HITOSHI KOZAKI (Japon) a rappelé que sa délégation avait déjà exprimé son scepticisme quant à l’efficacité et la pertinence du travail du CPC lors de la quarante-sixième session de ce Comité. Il a indiqué que le rapport du CPC ne fournissait pas les réponses souhaitées par son pays et que le Japon se dissociait donc de son adoption par consensus. Ma délégation a abouti à la conclusion que les discussions au sein du CPC sont une répétition des discussions qui ont déjà lieu dans d’autres enceintes intergouvernementales et qui n’apportent aucune valeur ajoutée, a-t-il affirmé. S’agissant de la révision du projet de cadre stratégique pour 2008-2009, il a estimé que les modifications apportées par le CPC n’étaient pas soutenues par des raisons spécifiques et qu’il était donc impossible de les entériner. Il a aussi noté que des demandes pour des ressources supplémentaires étaient formulées dans ces recommandations et a affirmé que cela ne relevait pas du mandat du CPC.
Le représentant a de plus déclaré que le CPC ne remplissait pas son rôle en ce qui concerne l’évaluation et le suivi des programmes, s’en tenant principalement à la manière dont ils sont exécutés. Il a rappelé que l’Assemblée générale avait, par sa résolution 58/269, invité le CPC à soumettre des propositions pour renforcer son rôle de suivi et d’évaluation mais que le Comité n’avait pour l’instant rien présenté. M. Kozaki a également constaté que bien que le CPC examinait les questions de coordination, ses recommandations à ce sujet n’ont jamais été utilisées au titre du point correspondant à l’ordre du jour à l'Assemblée générale.
Quant aux méthodes de travail du CPC, il a affirmé que le CPC n’avait pas répondu aux multiples demandes de l'Assemblée générale à cet égard. Il s’est interrogé sur la capacité du CPC à remplir son mandat, déclarant qu’il était grand temps pour l'Assemblée générale d’aborder la question de l’efficacité et de la pertinence de ses travaux plutôt que d’améliorer ses méthodes de travail et ses procédures « dans le cadre de son mandat ». Les énergies consacrées aujourd’hui au CPC devraient être utilisées pour des objectifs plus substantiels, a conclu le représentant, tout en annonçant que sa délégation serait déçue si la majorité des États Membres se déclarait satisfaite de ce Comité.
M. YURI YAROSHEVICH (Bélarus) a souligné l’importance du rôle joué par le Comité du programme et de la coordination (CPC) dans le système des Nations Unies, jugeant qu’une écrasante majorité d’États Membres appuyaient son mandat. Il a apporté son soutien aux recommandations figurant dans le rapport du CPC et a appelé à plus d’attention au développement de l’Afrique, en y consacrant les ressources nécessaires et en accroissant les efforts d’assistance technique. Il s’est ensuite félicité que le taux de mise en œuvre général au Secrétariat pour 2004-2005 se soit élevé à 91%, contre 85% en 2002-2003, jugeant que ce résultat était la conséquence de l’amélioration de la planification du programme. Il a également estimé que le CPC allait dans la bonne direction en proposant un cadre stratégique efficace pour 2008-2009.
Mme GLORIA POKU (Ghana) s’est félicitée que les membres du CPC aient enfin réussi à se mettre d’accord assez largement sur la question de l’amélioration de leurs méthodes de travail. Le résultat, reflété dans le rapport du CPC, constitue une bonne base de discussion, a-t-il estimé. Elle a ensuite déclaré que le Ghana avait toujours apprécié le travail du CPC, qui joue un rôle important, notamment pour s’assurer que le Secrétariat interprète et traduit ses mandats législatifs en programmes et sous-programmes de façon appropriée. Elle a jugé que le CPC avait travaillé de façon admirable au cours de sa dernière session, notamment en menant à bien sa révision du projet de plan biennal pour 2008-2009, ce qui facilitera le processus de préparation du budget du programme pour cette période.
Par ailleurs, elle a félicité le CPC pour avoir examiné, de façon critique, les rapports du Conseil des chefs de secrétariat (CCS) et du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Elle a appelé le CCS à encourager l’Organisation à apporter un soutien à l’échelle du système au NEPAD, afin qu’il puisse mettre en œuvre ses objectifs. De plus, elle a soutenu la recommandation visant à renforcer le rôle de la Commission économique pour l’Afrique et du Bureau du Conseiller spécial pour l'Afrique afin de favoriser la coordination des contributions des différentes institutions au NEPAD, et pour soutenir la mise en œuvre du Partenariat aux niveaux régional et mondial.
M. BRUCE RASHKOW (États-Unis) a rappelé que depuis 1974, date à laquelle son pays est devenu membre du CPC, sa délégation n’avait cessé de croire au potentiel de ce Comité dont la tâche est d’étudier le programme et le budget des activités des Nations Unies et d’éviter les doubles emplois et l’inefficacité. Soulignant que les États-Unis attachaient une grande importance à la réforme, il a noté que l’Assemblée générale avait demandé au CPC d’améliorer ses méthodes de travail dans trois résolutions distinctes, en 2003, 2004 et 2006. Il a toutefois constaté que le CPC ne parvenait pas à aboutir à un consensus sur cette question et que ce schéma s’était répété lors de sa quarante-sixième session. Le représentant a estimé que le texte présenté par la Présidente du CPC ne proposait que peu de choses en matière de réforme et a donc déclaré que sa délégation ne pouvait y apporter son soutien.
Il a expliqué qu’en raison de l’échec du Comité à améliorer ses méthodes de travail et compte tenu des problèmes persistants résultant de cet échec, sa délégation se dissociait du rapport du CPC. Il a souligné l’importance d’un mécanisme de coordination central afin de garantir l’efficacité des réponses du système des Nations Unies. Toutefois, faisant valoir le manque de progrès du CPC et son chevauchement avec la Cinquième Commission et le CCQAB, il a estimé qu’il était temps d’envisager si le CPC devait être maintenu.
M. ANTHONY ANDANJE (Kenya) a jugé que le Comité pour le programme et la coordination (CPC) jouait un rôle inestimable au sein du système des Nations Unies. Il a souligné l’importance de ses fonctions de planification, de programme et de coordination, ainsi que son rôle dans l’examen du plan à moyen terme des organisations lors des années non budgétaires, et du budget-programme lors des années budgétaires. La très forte participation des membres du CPC parle d’elle-même, a-t-il observé, et démontre l’attachement des États Membres au travail de ce comité. Le Ghana propose même de renforcer le CPC pour lui permettre de mieux remplir son mandat, et juge inacceptable que certains remettent en cause l’utilité du CPC ou en diminuent le rôle.
M. Andanje a exprimé sa satisfaction que le CPC ait accompli quelques progrès en ce qui concerne l’amélioration de ses méthodes de travail, en dépit de divergences de vue. Au regard de ce qui s’est passé lors des précédentes sessions, le simple fait que le CPC ait pu discuter de cette question constitue un progrès notable, a-t-il affirmé, rappelant que les changements au sein de l’Organisation se faisaient généralement très progressivement. Enfin, il a exprimé l’attachement de sa délégation au Programme de sûreté et de sécurité, et il a fait part de l’engagement du Kenya à protéger le personnel des Nations Unies en poste à Nairobi.
M. AHMED FAROOQ (Pakistan) a relevé que la partie 1 du projet de cadre stratégique pour 2006-2009 ne prenait pas en compte de façon adéquate un certain nombre de questions clefs, telles que l’élimination de la pauvreté, le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), la crise au Moyen-Orient, la question du VIH/sida et le désarmement. De même, il a jugé que les grandes lignes du Plan ne reflétaient pas les objectifs à plus long terme de l’Organisation. Pour construire une capacité institutionnelle et rendre plus efficaces les résultats du programme, le document doit évoquer les expériences passées, a-t-il expliqué. Abordant ensuite la partie 2 du cadre stratégique, il a évoqué la structure et le format des programmes, jugeant que les indicateurs de résultat étaient parfois abstraits et ne reflétaient pas les objectifs. De même, selon lui, certains indicateurs de résultats se concentrent indûment sur la quantité de travail en négligeant la qualité des résultats obtenus.
Il a ensuite relevé avec satisfaction que le taux d’exécution s’était élevé en 2004-2005 à 91%, contre 85% en 2002-2004, et il s’est félicité qu’il y ait une version électronique du rapport sur la performance du programme. Il a alors souligné l’importance critique de l’évaluation du programme, regrettant que cette question ne semble pas prioritaire et que la capacité d’évaluation contienne des lacunes. Enfin, il a affirmé que le Pakistan attachait une grande importance au rôle du CPC, et a appelé ses membres à parvenir à un compromis sur la question de l’amélioration des méthodes de travail du Comité.
M. BERTI OLIVA (Cuba) a jugé que le CPC devait continuer à mettre en œuvre son mandat, qui devient chaque jour plus utile à l’heure de la réforme. Il a regretté que certaines délégations, qui ne sont pas membres du CPC, se permettent de qualifier ses résolutions de « rétrogrades ». Tenter de saper le travail du CPC, voire de l’éliminer, est inacceptable, a-t-il expliqué. S’il n’y a pas eu de résultat, c’est en raison de l’obstination à parvenir à ce résultat, a-t-il déclaré, ajoutant que certaines délégations n’avaient pas participé à bon nombre de réunions du Comité, entravant ainsi ses progrès.
Il a déclaré que son pays s’opposerait à toute tentative d’éliminer le Comité du programme et de la coordination. Améliorer les méthodes de travail du CPC ne relève que de ce comité, et la Cinquième Commission ne saurait donc s’en saisir elle-même, a-t-il affirmé. Il a ensuite souligné que le CPC avait accompli de grands progrès dans la discussion sur l’amélioration de ses méthodes de, travail, et que ses membres parviendraient bientôt à un accord.
Mme KAREN LOCK (Afrique du Sud), en réponse à certaines déclarations, s’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souligné qu’il était malheureux que le droit des États Membres de ne pas participer aux délibérations d’un Comité permette d’arguer contre ce Comité ou de dire qu’il n’est pas en mesure de s’acquitter de son mandat. Elle a de plus estimé qu’avant de décerner des blâmes pour le manque d’auto-évaluation du CPC, il fallait peut-être réfléchir à l’ensemble du système de l’évaluation dans cette Organisation et à ses lacunes. Elle a affirmé qu’elle ne comprenait pas l’argument mettant en avant les chevauchements entre la Cinquième Commission, le CCQAB et le CPC et a demandé des détails à ce sujet. En outre, elle a rejeté les constats de statut quo au sein du CPC en ce qui concerne les méthodes de travail, faisant valoir les discussions très détaillées à cet égard. Elle s’est aussi étonnée que l’on demande au CPC des explications précises pour chacune de ses recommandations alors qu’on lui demande en même temps de rationaliser son travail. S’agissant des grandes lignes du plan du cadre stratégique pour 2008-2009, elle a demandé officiellement au Secrétariat de les réviser conformément aux propositions du CPC lors de son examen de ce projet.
M. JAVAD SAFAEI (Iran) a estimé que le rapport et le travail du Comité du programme et de la coordination contribuaient utilement au travail de l’Organisation et de l’Assemblée générale. Seule institution intergouvernementale, le CPC garantit que le Secrétariat traduise fidèlement les mandats législatifs sous formes de programmes et de priorités, a-t-il déclaré, jugeant donc fondamental le rôle du CPC.
M. HESHAM MOHAMED E. AFIFI (Égypte) a affirmé l’importance du Comité du programme et de la coordination, en tant que seul organe intergouvernemental des Nations Unies traitant de la coordination entre les mandats institutionnels. Il a indiqué que sa délégation avait participé aux débats du CPC en tant qu’observatrice, et qu’elle avait pu constater les efforts déployés par le Président du CPC pour parvenir à un accord sur l’amélioration des méthodes de travail du comité. Toute réforme est un processus évolutif, a-t-il déclaré, et le CPC a un rôle fondamental à jouer dans ce cadre.
M. SHEN YANJIE (Chine) a souligné la pertinence du CPC tout en appuyant les recommandations mises en avant dans le rapport de ce Comité. Il s’est aussi félicité des efforts faits pour l’amélioration des méthodes de travail, affirmant que toute réforme se faisait graduellement.
M. YASSAR DIAB (République arabe syrienne) a insisté sur l’importance du CPC et s’est félicité du rapport qu’il a présenté cette année et des recommandations qui y figurent. Il a appuyé pleinement le texte informel de la Présidente du CPC sur les méthodes de travail.
Mme NORMA TAYLOR ROBERTS, Présidente du Comité du programme et de la coordination, a expliqué que le CPC avait été saisi de résolutions qui lui demandaient notamment de continuer à examiner ses méthodes de travail, mais à condition de ne pas empiéter sur d’autres sujets de son ordre du jour, tels que l’examen du cadre stratégique proposé. Le Comité a pu achever l’examen de 26 des 27 programmes, a-t-elle souligné, et il a pu parvenir à un large consensus sur l’amélioration de ses méthodes de travail, sachant que nombre de propositions portant sur la question émanaient de sessions précédentes. Le plus large accord a été atteint sur cette question lors de la dernière session, a-t-elle rappelé, avant de conclure que le Comité avait rempli le mandat qui lui avait été confié pour cette session.
Mme SHARON VAN BUERLE, Directrice de la Division de la planification, du programme et du budget, dans ses remarques de conclusion, a déclaré que le système de progiciel de gestion intégré avait été approuvé par l’Assemblée générale en juin 2006 afin de remplacer le système intégré de gestion (SIG). L’examen des processus métiers a fait partie intégrante de l’analyse des besoins du progiciel de gestion qui est en cours. En conséquence, cet examen serait reporté au début de l’année prochaine. La comptabilité analytique a également été prise en compte dans le cadre des analyses générales des besoins du progiciel de gestion intégré, dans la mesure où elle a des conséquences importantes. La question a été étudiée avec le secrétariat de la Cinquième Commission et portée à l’attention de son Bureau.
Répondant aux questions des délégations, elle a expliqué que les grandes lignes du Plan avaient été largement examinées par les administrateurs du Secrétariat. En ce qui concerne l’examen des objectifs de long terme, Mme Van Buerle a attiré l’attention sur le rapport A/61/6, partie I, où ces objectifs sont détaillés et où il est indiqué que tous les efforts ont été fournis afin d’incorporer les décisions du Document final du Sommet mondial ainsi que tous les autres mandats. Enfin elle a demandé à la Cinquième Commission d’indiquer à quelles lacunes il fallait remédier lorsque seraient révisées les grandes lignes en regard des objectifs de long terme.
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