LA COMMISSION ADMINISTRATIVE ET BUDGÉTAIRE RECOMMANDE D’ACCORDER DAVANTAGE DE POUVOIR DISCRÉTIONNAIRE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
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Cinquième Commission
67e séance – après-midi
LA COMMISSION ADMINISTRATIVE ET BUDGÉTAIRE RECOMMANDE D’ACCORDER DAVANTAGE DE POUVOIR DISCRÉTIONNAIRE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Elle recommande de l’autoriser à disposer de 20 millions de dollars par exercice biennal
La Commission des questions administratives et budgétaires (Cinquième Commission) a achevé ses travaux, cet après-midi, en recommandant à l’Assemblée générale d’autoriser le Secrétaire général, à titre expérimental, à disposer de 20 millions dollars pour chaque exercice biennal (2006-2007 et 2008-2009) en vue de permettre à l’Organisation de relever les défis qui l’attendent. Pour cela, précise le projet de résolution1, adopté sans vote, le Secrétaire général est autorisé à avoir recours au Fonds de roulement. Ce Fonds, devrait passer à 150 millions de dollars à compter du 1er janvier 2007.
Dans ce texte, qui doit encore être soumis à l’Assemblée générale, il est aussi recommandé de créer un poste de chef des technologies de l’information au rang de Sous-Secrétaire général, de remplacer le système de gestion IMIS par une nouvelle génération de système de gestion, et d’approuver des normes de gestion internationales. Il est aussi recommandé d’autoriser le Secrétaire général à disposer de 706 600 dollars pour renforcer le système des achats, y compris en améliorant les modalités de contrôle interne.
Le représentant de l’Australie a estimé que les décisions prises aujourd’hui, notamment la création d’un poste de chef des technologies de l’information et le remplacement du système de gestion IMIS, vont dans la bonne direction même si elles restent modestes. Le représentant a également dit sa satisfaction quant à l’adoption de normes de gestion internationales et la présentation par le Secrétaire général d’un seul rapport global annuel qui permettra de juger du travail de l’Organisation dans son ensemble. Nous sommes toutefois déçus que nous n’ayons pas décidé aujourd’hui de mettre en place un système de contrôle efficace et un nouveau système opérationnel. Quand aux achats et passations de marché, nous devons encore améliorer les pratiques des procédures en vigueur aux Nations Unies. S’agissant de l’obligation redditionnelle, il a indiqué qu’il était important que les États Membres tiennent le Secrétariat pour responsable de la fourniture de services. Il a également précisé qu’il revenait à l’Assemblée générale de décider des niveaux de responsabilité plutôt que de demander au Secrétaire général de le faire.
S’exprimant au nom de l’Union européenne et des pays associés, la représentante de la Finlande s’est félicitée de la création du poste de chef des technologies de l’information, de la décision de remplacer l’IMIS par un système modernisé afin de garantir une plus grande transparence et de celle visant à assurer une meilleure gestion des biens de l’Organisation. Toutefois, les nouveaux mécanismes approuvés à titre expérimental accordant 20 millions au Secrétaire général par exercice biennal sont assez modestes et nous aurions aimé aller plus loin. Nous comprenons que cette expérience ne consistera pas en un ajout au budget déjà approuvé. Nous continuerons à œuvrer en faveur d’une Organisation plus forte et plus efficace, a-t-elle conclu.
Pour leur part, les représentants du Japon et du Canada ont estimé que les résultats obtenus aujourd’hui ne sont qu’une étape dans les efforts visant à améliorer le fonctionnement des Nations Unies. Les mesures visées dans le projet de résolution qui vient d’être adopté sont beaucoup plus limitées que les propositions du Secrétaire général, a fait remarquer la représentante du Canada.
De son côté, le représentant de Cuba a regretté que ce texte ait été adopté de manière précipitée tandis que celui du Pakistan a déploré les manœuvres d’intimidation qui ont marqué les négociations.
La Commission a également recommandé, sans vote2, de renvoyer l’examen de certaines questions de son ordre du jour à la soixante et unième session de l’Assemblée générale. Elle a ainsi recommandé à l’Assemblée de reporter à sa prochaine session une série de rapports sur le Plan-cadre d’équipement, ainsi que les rapports du Bureau des services de contrôle interne, notamment sur l’audit concernant la gestion globale du Département des opérations de maintien de la paix et sur l’examen global de la discipline dans les missions sur le terrain menées par ce Département. L’Assemblée générale examinerait également, à sa prochaine session, le rapport du Secrétaire général intitulé « Investir dans l’Organisation des Nations Unies pour lui donner les moyens de sa vocation mondiale », ainsi que les rapports du Secrétaire général sur les pratiques de gestion financières, la réforme des procédures d’achat et la mise à jour des termes de référence concernant le Comité consultatif indépendant pour les questions d’audit.
Répondant à une question de Singapour, Warren Sach, Contrôleur des Nations Unies, a indiqué que le Secrétariat fera un exposé sur le rapport du Cabinet Deloitte & Touche à la prochaine session de l’Assemblée générale.
En fin de séance, la Commission a élu les membres suivants de son Bureau pour sa soixante et unième session: MM. Youcef Yousfi (Algérie), Président; Alexios Mitsopoulos (Grèce) et IIgar Mammadov (Azerbaïdjan); Vice-Présidents; et Diego Simancas (Mexique), Rapporteur. Le candidat du Groupe des États d’Asie au troisième poste de vice-président sera élu à une date ultérieure.
1 A/C.5/60/L.67 - Ce texte sera publié ultérieurement dans les six langues officielles.
2 Résolution portant la cote A/C.5/60/L.64. Ce texte sera publié prochainement dans les six langues officielles.
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