LA CINQUIÈME COMMISSION SE PRONONCERA ULTÉRIEUREMENT SUR LE FINANCEMENT DU FUTUR CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
Cinquième Commission
38e séance – matin
LA CINQUIÈME COMMISSION SE PRONONCERA ULTÉRIEUREMENT SUR LE FINANCEMENT DU FUTUR CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
La décision de la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) sur les crédits supplémentaires nécessaires à l’institution du Conseil des droits de l’homme a été, à la demande des États-Unis, reportée à une date ultérieure, non définie. Ces dépenses ont été estimées à 4,5 millions de dollars pour l’exercice biennal 2006-2007 et seraient essentiellement financées au moyen du Fonds de réserve*.
La délégation des États-Unis a indiqué ce matin, lors d’une brève réunion de la Commission, qu’elle souhaitait bénéficier de davantage de temps pour des consultations officieuses sur ce sujet important. Son représentant, Alexandro D. Wolff, a précisé qu’il demeurait en contact avec le Président de l’Assemblée générale, Jan Eliasson (Suède), et des délégations d’autres États Membres.
Deux séances de consultations officieuses ont déjà eu lieu sur ce sujet, la dernière ce matin, a affirmé la représentante de l’Irlande, Sarah McGrath, qui les a conduites au nom du Président de la Cinquième Commission. Soulignant qu’une délégation avait demandé à bénéficier de plus de temps avant de se prononcer, elle a annoncé que le Président de l’Assemblée générale informerait la Cinquième Commission de la date des prochaines consultations sur cette question. Les délégations sont toujours en train de se consulter sur les incidences budgétaires de la mise en place du Conseil des droits de l’homme, a déclaré de son côté Lars-Hjalmar Wide, Chef de cabinet du Président de l’Assemblée générale. Il faut plus de temps pour cela, a-t-il ajouté. Il a rappelé que l’Assemblée doit se prononcer** demain sur l’institution du Conseil.
Karen Lock (Afrique du Sud), au nom du Groupe des 77 et de la Chine; Enno Drofenik (Autriche), au nom de l’Union européenne; et Diego Simancas (Mexique) ont constaté que la Cinquième Commission n’était pas en mesure de prendre une décision ce matin, tout en se disant prêts, pour leur part, à accepter le niveau de ressources demandées par le Secrétaire général.
L’établissement du Conseil des droits de l’homme, qui remplacera la Commission des droits de l’homme, et sera un organe subsidiaire de l’Assemblée générale, a été demandé par le Sommet de septembre.
* Voir documents A/C5/60/28; A/C5/60/34
** Voir document A/60/L.48
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel