AG/10460

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLIT SES SEPT REPRÉSENTANTS AU COMITÉ D’ORGANISATION DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX

16 mai 2006
Assemblée généraleAG/10460
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Assemblée générale

82e séance plénière – après-midi


L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLIT SES SEPT REPRÉSENTANTS AU COMITÉ D’ORGANISATION DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX


Elle décide que la réunion de haut niveau sur l’examen à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme d’action en faveur des PMA aura lieu les 18 et 19 septembre au Siège


L’Assemblée générale a élu cet après-midi ses sept représentants au Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix qui devront, aux côtés de 24 autres membres, établir les structures, le règlement intérieur et les méthodes de travail de la Commission.


Les États figurant ci-dessous ont été élus pour un mandat commençant le premier jour de la première réunion de la Commission, dont la date sera annoncée prochainement par le Secrétaire général: le Burundi et l’Égypte, représentant le Groupe des États d’Afrique; Fidji pour le Groupe des États d’Asie; la Croatie pour le Groupe des États d’Europe orientale; et le Chili, El Salvador et la Jamaïque, qui représenteront le Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes.  Ces trois derniers pays ont été élus par acclamation alors que les premiers cités l’ont été à l’issue d’un vote à bulletin secret.  Aucun siège n’était attribué au Groupe des États d’Europe occidentale et autres États.


Les pays élus le sont pour un mandat de deux ans renouvelables, à l’exception de la Jamaïque et de la Croatie.  L’élection qui a eu lieu cet après-midi étant la première du genre, les États désignés ont reçu, par tirage au sort, un mandat initial d’un an au lieu de deux.  « Cette élection ne crée en aucun cas un précédent dans la répartition future des sièges au sein des cinq groupes régionaux », a tenu à souligner Jan Eliasson, le Président de l’Assemblée générale.  Dans un an, a-t-il rappelé, l’Assemblée procèdera à son premier examen annuel de la répartition des sièges, en se fondant sur les changements intervenus dans la composition des autres catégories du Comité d’organisation, afin de tenir compte de la représentation des cinq grands groupes régionaux. 


Outre les sept membres désignés par l’Assemblée générale, la Commission de consolidation de la paix comprend sept membres du Conseil de sécurité, qui sont à l’heure actuelle la Chine, le Danemark, la France, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni, la République-Unie de Tanzanie et les États-Unis, ainsi que sept membres du Conseil économique et social (ECOSOC): l’Angola, la Belgique, le Brésil, la Guinée-Bissau, l’Indonésie, la Pologne et le Sri Lanka.


En font également partie les cinq plus grands États contributeurs au budget ordinaire de l’ONU et aux contributions volontaires, qui sont l’Allemagne, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas et la Norvège, ainsi que les cinq plus grands pays contributeurs de troupes et de personnel de police civile aux missions des Nations Unies.  Ces pays sont: le Bangladesh, le Ghana, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan. 


Dans un an, l’Assemblée élira ou réélira deux membres du Comité d’organisation, et conformément à la résolution pertinente*, chaque groupe régional occupera au moins trois sièges au sein du Comité d’organisation.


La Commission de consolidation de la paix, organe consultatif intergouvernemental, a été conjointement établie, le 20 décembre 2005, par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, cet acte donnant ainsi effet à une décision prise par les dirigeants mondiaux lors du Sommet mondial de septembre 2005.   La Commission est chargée d’aider les États et les sociétés à franchir la transition qui mène de la période du conflit à l’établissement de la paix.   L’élection d’El Salvador est une reconnaissance de la transition de ce pays réussie de la violence à la stabilité, a d’ailleurs souligné Mme Carmen Maria Gallardo Hernandez, la représentante d’El Salvador, qui a estimé qu’il est important de parvenir à joindre les visions et les efforts de tous les pays qui se sont engagés à ne « jamais plus » permettre que les différends dégénèrent en violence.  Elle a rappelé que la consolidation de la paix exige de la volonté politique; la participation de tous les secteurs et parties; et une implication et un investissement de la société civile et de tous les pays amis dans les régions affectées. 


Forte de l’expérience de son pays, Mme Hernandez a appelé la Commission de consolidation de la paix à toujours prendre en compte les spécificités psychologiques, culturelles, et sociales des sociétés après un conflit, sans leur imposer ses solutions.  « Il est nécessaire d’établir des procédures claires concernant les prises de décisions et les méthodes de travail au sein de la Commission, en créant de nouvelles synergies avec les différents organes du système des Nations Unies », a-t-elle recommandé.  « Les efforts de consolidation de la paix doivent traduire l’importance du multilatéralisme et de la solidarité », a indiqué le Président de l’Assemblée, en soulignant que la communauté internationale et l’ONU devaient rester aux cotés des pays et des populations affectées par un conflit, et engagées dans la construction de la paix et des tâches de relèvement, « après que les caméras de télévision sont parties ».


Au cours de sa réunion, l’Assemblée générale a par ailleurs décidé d’avancer d’un jour la réunion de haut niveau sur l’examen global approfondi à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme d’action en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2001-2010.  Cette réunion de haut niveau se tiendra donc les 18 et 19 septembre 2006 à New York, au lieu des 19 et 20 septembre comme initialement prévu**.


*     Voir document (A/60/261)

**    Voir document (A/60/L.54)


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.