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AFR/1333-IHA/1154

LA PROTECTION DES CIVILS ET LA LUTTE CONTRE L’IMPUNITÉ SONT LES PRINCIPAUX DÉFIS À RELEVER EN CÔTE D’IVOIRE, DÉCLARE LE CHEF DES AFFAIRES HUMANITAIRES DE L’ONU

17/02/2006
Communiqué de presseAFR/1333
IHA/1154
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA PROTECTION DES CIVILS ET LA LUTTE CONTRE L’IMPUNITÉ SONT LES PRINCIPAUX DÉFIS À RELEVER EN CÔTE D’IVOIRE, DÉCLARE LE CHEF DES AFFAIRES HUMANITAIRES DE L’ONU


(Adapté de l’anglais)


ABIDJAN/NEW YORK, 17 février 2006, Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) -- « Les défis les plus sérieux qu’il faut relever aujourd’hui en Côte d’Ivoire sont ceux de la protection des civils et de l’impunité des auteurs des actes criminels perpétrés contre des civils et contre les agences humanitaires travaillant dans le pays », a souligné aujourd’hui Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et aux secours d’urgence, à la fin de la mission de trois jours qu’il vient d’accomplir dans le pays.


S’adressant à une réunion du Groupe de travail international (GTI), M. Egeland a dit qu’il était profondément choqué par la destruction systématique des bureaux des organismes humanitaires, qui a eu lieu dans la localité de Guiglo, située dans l’ouest du pays.  Les agences humanitaires de l’ONU s’efforceront de retourner, dans les meilleurs délais, dans cette partie de la Côte d’Ivoire, bien qu’il y ait des craintes face à la réduction de l’espace humanitaire et l’érosion des principes qui en régissent les activités », a déclaré Jan Egeland.  « Des femmes, des enfants et des groupes minoritaires subissent les attaques et les sévices des milices », a déploré M. Egeland en insistant sur le besoin du démantèlement de ces milices et sur celui de mettre fin aux émissions radiophoniques incitant à la haine.


Au nom de toutes les institutions humanitaires du système de l’ONU, Jan Egeland a indiqué que « les humanitaires ne veulent pas demeurer éternellement en Côte d’Ivoire ».  « Nous demandons des ressources qui permettraient de trouver des solutions durables », a-t-il précisé, en citant la création de conditions propices au retour des personnes déplacées par le conflit; le rapatriement des réfugiés libériens; et l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base sur tout le territoire du pays, et notamment sa partie nord.  Notant qu’il avait reçu des assurances du Premier Ministre sur la possibilité d’organiser des examens scolaires nationaux au nord, au cours de cette année académique, le Coordonnateur des secours d’urgence des Nations Unies a souligné que la Côte d’Ivoire avait besoin du soutien de la communauté internationale pour assurer le retour de ses instituteurs, médecins et autres fonctionnaires.  « Les moyens et les financements que nous recevons sont très insuffisants.  L’apport du soutien international est absolument indispensable si nous voulons poursuivre notre assistance au peuple de Côte d’Ivoire », a dit M. Egeland.


Au cours de ses trois jours de visite, Jan Egeland a rencontré des dirigeants de tous bords aux niveaux national, local et militaire, ainsi que les travailleurs humanitaires.  Jeudi, il a visité la ville de Guiglo où il a lui-même constaté les destructions subies par les organisations humanitaires à la mi-janvier.  Il a aussi visité la localité de Bouaké, au nord, et y a rencontré les « Forces nouvelles ».  L’Appel consolidé lancé pour la Côte d’Ivoire en 2006 demande à la communauté internationale de verser 40,5 millions de dollars aux organismes humanitaires onusiens en vue de venir en aide à 3,5 millions de personnes dont 700 000 ont été déplacées par le conflit.


Des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès de Pierre Marie N’Gore, de OCHA-Côte d’Ivoire, aux numéros de téléphone (225) 2240-5172 et (225) 0769-2094 ; ou auprès de Kristen Knutson aux numéros (225) 2240-5181, et (225) 0707-2709.  Vous pouvez aussi contacter Stephanie Bunker, de OCHA-New York, au 1(917) 367-5126, et au 1(917) 892-1679.  Elizabeth Byrs, de OCHA-Genève peut être jointe au 41-22-917-2653 ; ou au 41-79-473-4570.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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