L’AIDE HUMANITAIRE AU NORD DE LA CENTRAFRIQUE EST COMPROMISE PAR L’INSÉCURITÉ ET LE MANQUE DE RESSOURCES, PRÉVIENT OCHA
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L’AIDE HUMANITAIRE AU NORD DE LA CENTRAFRIQUE EST COMPROMISE PAR L’INSÉCURITÉ ET LE MANQUE DE RESSOURCES, PRÉVIENT OCHA
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 20 janvier (OCHA) -- La poursuite du conflit dans le nord de la République centrafricaine a provoqué de nouveaux déplacements de populations, selon des sources informées présentes dans la région. À Bodjomo et dans les villages voisins, situés près de la frontière tchadienne, plusieurs milliers de personnes ont fui les récents affrontements entre troupes gouvernementales et insurgés, et plus de la moitié d’entre eux ont trouvé refuge au Tchad tandis que les autres sont dispersés dans les forêts du nord de la République centrafricaine.
En dépit des espoirs suscités par les élections du printemps 2005, les violences se sont poursuivies, constate le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), et pour le seul mois de juin 2005, entre 12 000 et 15 000 civils ont trouvé refuge au Tchad voisin, rejoignant les 30 000 réfugiés qui avaient quitté le pays en 2003. Une nouvelle crise humanitaire pourrait sévir, prévient OCHA, soulignant que les besoins prioritaires d’assistance aux personnes déplacées consistent dans la mise à disposition de tentes, de vivres et de soins médicaux.
Cependant, le nord de la République centrafricaine n’est pas accessible aux institutions des Nations Unies et plusieurs organisations humanitaires ont dû se retirer de la zone en raison de la situation en matière de sécurité. Par ailleurs, souligne OCHA, le manque de ressources financières pose une contrainte supplémentaire à la distribution d’aide et pourrait compromettre l’assistance humanitaire dans la mesure où un pays comme le Tchad, qui accueille déjà 200 000 réfugiés du Darfour et, désormais, quelques 45 000 réfugiés centrafricains, a été confronté en 2005 à une réduction sérieuse de l’aide alimentaire.
Afin de faire face à la situation dans le nord de la République centrafricaine, OCHA a estimé que la priorité consistait à garantir l’accès libre et la sécurité des institutions humanitaires, celles des Nations Unies, du Gouvernement et les autres, et à mobiliser les fonds demandés dans le cadre de l’Appel consolidé pour 2006 en faveur de ce pays. Les Nations Unies ont demandé 47 millions de dollars aux donateurs pour 2006, rappelle OCHA, qui souligne en outre que sur les 28 millions de dollars réclamés en 2005, seulement 9,6 millions avaient été débloqués, soit un peu plus de 35% des besoins.
Pour de plus amples informations, prière de contacter, à New York, Stéphanie Bunker, au +1 (917) 367 5126 et + 1 (917) 892 1679 (mobile) ou Kristen Knutson, au +1 (917) 367 9262; et à Genève, Elizabeth Byrs, au +41 22 917 2653 et +41 79 473 4570 (mobile).
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