SG/SM/10099-AFR/1250

LE SYSTÈME DE L’ONU EST FERMEMENT RÉSOLU À JOUER SON RÔLE POUR RELANCER LE PARTENARIAT EN FAVEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN AFRIQUE, DÉCLARE KOFI ANNAN

16/09/2005
Secrétaire généralSG/SM/10099
AFR/1250
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LE SYSTÈME DE L’ONU EST FERMEMENT RÉSOLU À JOUER SON RÔLE POUR RELANCER LE PARTENARIAT EN FAVEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN AFRIQUE, DÉCLARE KOFI ANNAN


On trouvera, ci-après, le texte intégral de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la relance du partenariat pour l’enseignement supérieur en Afrique, prononcée à New York le 16 septembre:


C’est un plaisir pour moi de me joindre à vous en cette occasion, dont l’importance ressort bien de la présence d’un grand nombre de chefs d’État et de gouvernement, malgré le programme extrêmement chargé du Sommet mondial qui se déroule cette semaine.


Vartan, je me souviens du moment où nous avons pour la première fois évoqué cette initiative, il y a plus de cinq ans. Il est frappant de voir tout ce qui a été accompli depuis lors, et encourageant d’observer la dynamique en train de se mettre en place: nouveaux partenaires, nouveaux moyens de financement et nouvelles mesures pour donner plus d’ampleur à cette action concertée.


Je vous félicite, ainsi que toutes les fondations concernées : Carnegie, Ford, MacArthur et Rockefeller, auxquelles vont maintenant s’associer les fondations William et Flora Hewlett et Andrew Mellon.  Il s’agit là d’une remarquable manifestation de citoyenneté mondiale et d’une contribution décisive pour l’avenir du développement, de la gouvernance et de la paix sur le continent d’où je viens.


Le moment est certainement bien choisi pour relancer ce partenariat. La communauté internationale s’intéresse plus que jamais aux efforts déployés par l’Afrique pour réaliser tout son potentiel.  Les rapports présentés dans le courant de l’année dans le cadre du Projet objectifs du Millénaire et de la Commission pour l’Afrique insistent fortement sur la nécessité d’investir dans les universités et instituts de recherche du continent africain.  Le Mandela Institute of Science and Technology n’est qu’un exemple d’initiative africaine qui progresse.  Et bien évidement, la déclaration qui sera adoptée dans le courant de la journée par le Sommet mondial énonce de nouveaux engagements décisifs en faveur du développement de l’Afrique.


Concrétiser toutes ces idées et recommandations représente un énorme défi.  Aussi important que cela puisse être, nous devons faire plus que de créer de nouvelles universités pour répondre à la croissance rapide de la demande.  Au moment où s’intensifient les efforts pour que tous les enfants aient accès à l’enseignement primaire, les gouvernements doivent aussi penser à l’enseignement supérieur.  Il faut que des enseignants soient formés et les moyens de recherche développés; il faut que l’enseignement par correspondance et à distance soit renforcé, et il faut que les institutions africaines aient accès aux techniques les plus modernes, et puissent notamment consulter en ligne bases de données, ressources des bibliothèques et revues diverses.  Les femmes et les pauvres qui voudraient faire des études supérieures se heurtent encore à de trop nombreux obstacles.  L’épidémie de sida, qui emporte tant d’enseignants et de chercheurs qualifiés, a des effets terribles.  Et l’exode des cerveaux continue de créer des situations dans lesquelles des scientifiques de renom provenant du monde en développement reçoivent des prix pour des travaux réalisés en Occident, mais non dans leurs pays d’origine.


Aucun groupe, aucune institution ne peut à lui seul ou à elle seule répondre à tant de besoins urgents.  C’est pourquoi nous devons tous – le Partenariat, l’UNESCO et d’autres organismes des Nations Unies, ainsi que les réseaux et associations universitaires – travailler ensemble pour aider les gouvernements et les établissements d’enseignement supérieur en Afrique.  Le système des Nations Unies est fermement résolu à jouer son rôle à cet égard.


Les quatre fondations – et les deux qui viennent de s’associer à elles – se sont révélées des partenaires d’exception pour notre action en faveur du développement de l’Afrique.  Tout comme nous à l’Organisation des Nations Unies, elles savent que des changements fondamentaux se produisent actuellement en Afrique et que les intervenants extérieurs ne peuvent jouer qu’un rôle secondaire.  Mes frères africains ne manqueront pas d’assumer la charge la plus lourde. Ne manquons donc pas nous-mêmes de leur manifester notre solidarité.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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