LES NATIONS UNIES DEMANDENT PRÈS DE TROIS MILLIONS DE DOLLARS POUR AIDER LES VICTIMES DES INONDATIONS AU GUYANA

LES NATIONS UNIES DEMANDENT PRÈS DE TROIS MILLIONS DE DOLLARS POUR AIDER LES VICTIMES DES INONDATIONS AU GUYANA

(Adapté de l’anglais)

GUYANA, 8 février (OCHA) -- Les Nations Unies ont lancé un appel d’urgence pour leur permettre de faire face à la situation humanitaire critique résultant des inondations qui ont touché le Guyana au cours de la deuxième semaine de janvier.  Ces inondations, les plus graves à avoir frappé le pays depuis plus d’un siècle, ont entraîné de lourdes pertes en termes de moyens de subsistance et l’interruption des services dans les domaines de l’éducation et de la santé, sans compter la menace de maladies et l’affaiblissement des infrastructures.  Plus de 300 000 Guyanais sont touchés, ce qui représente presque la moitié de la population.  À l’heure actuelle, entre 80 000 et 90 000 personnes n’ont toujours pas d’eau chez eux ou aux alentours.

« Cette crise a pu passer inaperçue hors du Guyana car elle s’est déclenchée au lendemain du tsunami », a déclaré M. Jan Egeland, Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, « mais pour les personnes touchées, les inondations ont eu un effet dévastateur comparable à celui ressenti sur des plages de l’océan Indien ».  M. Egeland a émis l’espoir que ceux qui ont donné généreusement à l’intention des survivants du tsunami contribueront aussi sans retard ni réserve à ce nouvel appel.

Les trois millions demandés doivent permettre de répondre aux besoins urgents de la population guyanienne, tout en préparant le redressement du pays.  Ces besoins concernent en priorité une eau saine et l’assainissement, ainsi que le rétablissement des services sociaux essentiels en matière de santé et d’éducation.  Il est urgent aussi de faciliter l’accès de la population, particulièrement des groupes vulnérables (femmes enceintes ou allaitant, enfants, personnes âgées) à une alimentation saine.

En outre, ces fonds devraient financer la fourniture de graines ainsi que de services vétérinaires et d équipement aux petites communautés agricoles afin de leur permettre de reconstruire leur environnement.  Les contributions versées seront utilisées pour renforcer la capacité de prévention et de réaction à ce type de catastrophe.  Enfin, il est prévu de financer une évaluation macroéconomique d’après-crise et de développer une expertise nationale dans ce domaine.

M. Youssef Mahmoud, Coordonnateur des Nations Unies sur le terrain, a expliqué que les institutions de l’ONU qui sont sur place ont travaillé étroitement avec le Gouvernement et d’autres partenaires pour apporter des secours d’urgence.

Cet appel d’urgence présente les priorités en matière de secours humanitaire et de redressement auxquelles doivent faire face les institutions des Nations Unies au Guyana pour les six prochains mois, en complément des efforts du Gouvernement, de la Commission de défense civile et des organisations non gouvernementales nationales et internationales.

Des demandes d’informations peuvent être adressées au fonctionnaire chargé de la coordination et des communications au Guyana : Mme Margo Singh, au: 011 592 226 4040 poste 243, ou par email: margo.singh@undp.org.

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