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CPSD/322

QUATRIÈME COMMISSION: LES DÉLÉGATIONS RÉAFFIRMENT LA NÉCESSITÉ DE GARANTIR UNE UTILISATION STRICTEMENT PACIFIQUE DE L’ESPACE

18/10/05
Assemblée généraleCPSD/322
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Quatrième Commission

11e séance – après-midi


QUATRIÈME COMMISSION: LES DÉLÉGATIONS RÉAFFIRMENT LA NÉCESSITÉ DE GARANTIR UNE UTILISATION STRICTEMENT PACIFIQUE DE L’ESPACE


La Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) a poursuivi cet après-midi son débat sur la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique.  La plupart des délégations ont réaffirmé leur opposition à toute utilisation non pacifique de l’espace.  La représentante colombienne, notamment, a estimé que le manque de progrès en matière de désarmement global accentuait encore la dimension prioritaire de cet aspect.  La représentante canadienne a pour sa part souhaité que soient établies des passerelles entre la Quatrième et la Première Commission (désarmement et sécurité internationale), tout comme elle a appelé le Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique et la Conférence du désarmement à travailler plus étroitement ensemble.  De son côté, la représentante de la Fédération de Russie a affirmé le soutien de sa délégation à l’élaboration, dans le cadre du Comité, d’une Convention globale sur le droit de l’espace.


Plusieurs délégations, dont celles de la Thaïlande et de la Malaisie, ont rappelé les potentialités des technologies de l’espace en matière de prévention des catastrophes naturelles.  Elles ont notamment estimé que les conséquences du tsunami du 26 décembre 2004 auraient pu être atténuées si un système d’alerte mondial avait fonctionné à l’époque et réaffirmé que l’humanité devait rester « résolue et unie » dans l’utilisation partagée de la technologie spatiale.


Les délégations suivantes ont pris la parole: le Royaume-Uni (au nom de l’Union européenne), la Chine, la Colombie, la République arabe syrienne, Cuba, le Kazakhstan, la Thaïlande (au nom de l’ANASE), le Canada, la Malaisie, la Russie, l’Iraq et les États-Unis.


La Quatrième Commission poursuivra son débat général sur la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace demain, mercredi 19 octobre, à 15 heures.


COOPÉRATION INTERNATIONALE TOUCHANT LES UTILISATIONS PACIFIQUES DE L’ESPACE


Débat général


M. SIMON WILLIAMS (Royaume-Uni), au nom de l’Union européenne, a déclaré que la science et la technologie de l’espace aidaient à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de protection de l’environnement et d’éradication de la pauvreté.  Il a évoqué l’organisation par la Commission européenne en février 2005 d’une Conférence sur la coopération entre les pays qui ont des activités spatiales et ceux qui n’en ont pas, soulignant que cette conférence avait aidé l’Union européenne à créer, avec l’Agence européenne de l’espace, un programme qui reflète les besoins en la matière.  Il a mentionné le satellite ENVISAT à destination de plus de 90 États pour l’observation relative à l’environnement et au climat.  Il a rappelé que le droit de tous les États d’utiliser des informations liées à l’espace était « universellement accepté », « dans l’intérêt du maintien de la paix et de la sécurité internationales ».


Le représentant a souligné les différentes applications possibles en matière d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique.  Il a notamment insisté sur les possibilités concernant la protection de l’environnement et la télémédecine et évoqué le problème de la « commercialisation croissante » de l’espace.  Il s’est inquiété de la multiplication de débris dans l’espace, demandant des décisions rapides sur le sujet et notant avec satisfaction que « des mesures appropriées » aient été prises aux niveaux international et national.  Il a également souligné la nécessité de continuer à accentuer la coopération en matière d’observation de la Terre et le partage d’informations, en rappelant le rôle important de l’Agence européenne de l’espace dans le développement des programmes GALILEO et GMES.


M. MA XINMIN (Chine) a déclaré qu’alors que des progrès notables ont été accomplis dans l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, l’humanité est confronté à des défis complexes comme l’utilisation militaire de plus en plus fréquente de l’espace extra-atmosphérique, le danger croissant de la développer, ainsi que les tests d’armes spatiales.  Ces pratiques contreviennent au principe d’utilisation pacifique de l’espace défini par le Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967 et par la Déclaration du Millénaire sur l’espace, adoptée dans le cadre de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’exploration et les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (UNISPACE III).  La Chine espère que le Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique renforcera ses efforts pour lutter contre la militarisation et l’armement dans l’espace, et pour y prévenir une course à l’armement, a-t-il précisé.  La Chine demande en outre au Comité d’étudier l’institution d’un mécanisme juridique global régissant la question, a indiqué le délégué, relevant les désaccords entre délégations au sujet du rôle de supervision que pourraient jouer les Nations Unies en regard du projet de protocole sur les questions relatives aux bien spatiaux, et précisant que la Chine restait ouverte sur cette question.


M. Xinmin s’est par ailleurs félicité que des résultats concrets aient été produits dans la mise en œuvre des recommandations issues d’UNISPACE III.  Il s’est prononcé en faveur de la création d’une organisation de coordination internationale de la gestion des catastrophes naturelles depuis l’espace, et a espéré que les travaux du Groupe ad hoc d’experts progresseraient rapidement.  Le représentant a également évoqué les activités spatiales pacifiques de la Chine, qui a lancé un satellite en orbite polaire, ainsi que des satellites expérimentaux et un vaisseau spatial habité.  En outre, a-t-il précisé, La Chine avait accru sa coopération bilatérale et régionale avec des résultats encourageants.  Son Gouvernement a l’intention de développer des satellites de communication à forte capacité pour renforcer son industrie des communications par satellite, et des recherches seraient menées sur des fusées peu chères et peu polluantes pour mettre en place des satellites d’observation de la Terre permettant de gérer les catastrophes naturelles et l’environnement, a-t-il conclu.


Mme MARIA ANGELA HOLGUIN (Colombie) a réaffirmé l’engagement de son pays dans la promotion de la coopération la plus large possible en matière de technologie spatiale et de ses applications « pour le bien-être des populations du monde ».  Elle a insisté sur la nécessité de réserver l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques, estimant que le manque de progrès en matière de désarmement accentuait encore l’aspect prioritaire de cette exigence.  « L’espace extraterrestre est un patrimoine », a-t-elle ajouté, rappelant les multiples applications possibles de la technologie spatiale, notamment en matière de  prévention des catastrophes naturelles.  Elle s’est prononcée pour un système global d’alerte des catastrophes naturelles et de surveillance globale de l’environnement.


La représentante a rappelé les efforts faits par son pays et ses partenaires régionaux en matière de partage des applications de la technologie spatiale, évoquant notamment les progrès en matière d’éducation et de formation à ces nouvelles technologies.  Elle a salué la proclamation de 2007 comme Année géophysique et héliophysique, ce qui permettra, à ses yeux, de mettre l’accent sur une coopération élargie en la matière.  « L’orbite géostationnaire risque d’être saturée », a-t-elle ajouté, la considérant comme une ressource naturelle fondamentale en matière de télécommunications et estimant que cette ressource devait être accessible à tous les pays, même ceux qui ne disposent pas de la technologie.


M. HAYDAR ALI AHMAD (République arabe syrienne) a jugé indispensables les efforts fournis pour mobiliser la science et la technique spatiales en faveur de l’humanité, et notamment en faveur des objectifs de développement.  L’accès des différents pays aux sciences spatiales doit être équitable, a-t-il déclaré, avant de saluer l’arrivée de la Jamahiriya arabelibyenne au sein du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique.  Soulignant la nécessité de continuer à garantir une utilisation de l’espace exclusivement pacifique, il a jugé que le meilleur moyen d’y parvenir consistait à renforcer la coopération internationale.  Soulignant ensuite l’importance de l’aide apportée par le Programme d’application des techniques spatiales des Nations Unies aux pays en développement, il a exprimé sa préoccupation devant le manque de ressources pour ce programme et il a lancé un appel aux donateurs.  M. Ali Ahmad a ensuite souligné le rôle de la télédétection pour le développement durable et la nécessité d’avoir accès aux informations qui en dérivent à un prix raisonnable afin de répondre aux besoins des pays en développement.  Par ailleurs, il a estimé que la question des débris spatiaux nécessitait une coopération internationale.


M. Ali Ahmad a ensuite jugé que les récentes catastrophes naturelles, qui ont fait tant de victimes, avaient montré l’urgence d’accroître l’emploi des techniques spatiales pour améliorer l’alerte rapide et la prévision de telles catastrophes, et améliorer l’efficacité de leur gestion.  Les techniques spatiales doivent donc être fournies sans discrimination à tous les pays.  Il a ensuite relevé l’intensification des activités spatiales capables de répondre aux aspirations de l’humanité, et il s’est félicité de l’attitude positive de la communauté internationale, résolue à utiliser l’espace à de fins pacifiques.  Cependant, il s’est déclaré préoccupé par la poursuite de programmes qui visent à militariser l’espace, ce qui contrevient à la paix et au développement international.  Une volonté sincère, garantie par des cadres juridiques clairs qui interdisent la militarisation de l’espace, est donc nécessaire, a conclu le délégué.


M. RESFEL PINO ALVAREZ (Cuba) a salué les progrès des scientifiques chinois, réaffirmant sa certitude que ces progrès seront utilisés « au bénéfice de toute l’humanité ».  Il a déclaré que les applications des sciences et des technologies spatiales prenaient une place de plus en plus importante, distinguant en particulier celles liées à la prévention des cyclones.  Il a rappelé la nécessité de garantir l’utilisation de l’espace à des fins strictement pacifiques, appelant à une coopération élargie en la matière et ajoutant qu’il s’agissait d’un domaine où le fossé entre pays développés et pays en développement était particulièrement visible.


Le représentant a réaffirmé l’opposition de son pays au développement des armements nucléaires dans l’espace, demandant un moratoire en la matière, signé en particulier par les grandes puissances.  Il a également estimé qu’il fallait de nouveaux mécanismes de prévention d’une course aux armements dans l’espace et apporté son soutien à toutes les stratégies visant à réduire le nombre de débris dans l’espace, en particulier les débris nucléaires.  « La coopération internationale ne peut pas être limitée à une petite communauté d’États développés », a-t-il conclu.


M. YERZHAN KAZYKHANOV (Kazakhstan) a souligné que l’utilisation des techniques spatiales en faveur du développement durable représentait un important domaine de la coopération internationale en vue d’assurer le progrès économique et social du monde.  Après avoir salué les efforts du Comité à cet égard, il a évoqué les infrastructures spatiales du Kazakhstan, et notamment la station de lancement de Baïkonour.  Il a énuméré les différents projets spatiaux internationaux menés par le Kazakhstan, notamment en coopération avec la Russie et l’Ukraine, dont la mise au point d’un satellite national géostationnaire de communications et de transmission baptisé KAZSAT.  Il a ensuite estimé que la communauté internationale devait adopter une approche radicalement différente pour traiter de questions telles que les catastrophes environnementales, y compris les problèmes liés à la mer d’Aral et à l’ancienne base d’essais nucléaires de Semipalatinsk.  Aucun pays au monde n’est protégé contre les catastrophes naturelles, a-t-il rappelé, avant de remercier les Nations Unies et les pays qui ont aidé le Kazakhstan à gérer les désastres écologiques auxquels il fait face.  Il a cependant jugé que la coopération multilatérale pourrait être plus efficace et il a invité les États Membres à soutenir le projet de résolution intitulé « Coopération internationale et coordination de la réhabilitation humaine et environnementale et du développement économique de la région de Semipalatinsk au Kazakhstan ». 


M. Kazykhanov a ensuite estimé que la protection de l’environnement devait devenir un domaine important de la coopération internationale liée à l’usage des techniques spatiales.  Il a approuvé les recommandations émises par le Comité, notamment celles ayant trait à la création de centres régionaux de formation à la science et aux techniques spatiales, soulignant l’importance de ces techniques dans la gestion des catastrophes et de l’environnement.  De même, il a soutenu les recommandations du Comité relatives à la télédétection de la Terre par satellite, qui concerne non seulement les pays développés mais aussi ceux en développement.


M. KHUNYING LAXANACHANTORN LAOHAPAN (Thaïlande), au nom de l’ANASE, a déclaré que les applications de la science et de la technologie spatiales permettaient d’améliorer la connaissance de l’humanité dans de nombreux domaines, notamment l’environnement, la communication et la médecine.  Il a réaffirmé son attachement au développement de la coopération régionale au sein de l’ANASE et avec ses différents partenaires, notamment la Chine, la République de Corée, le Japon, l’Inde et l’Australie.  Il a mis l’accent sur la mise en place de systèmes d’alerte satellite dans la prévention des catastrophes naturelles.


Le représentant a rappelé son soutien au maintien d’une utilisation pacifique de l’espace et souligné les potentialités de cette utilisation dans la réalisation des Objectifs du Millénaire.  Il a aussi rappelé l’engagement de son pays et de l’ANASE à continuer de promouvoir une coopération élargie en la matière et a souligné, d’autre part, les conséquences des catastrophes naturelles, rappelant qu’aucun État n’était à l’abri.  « L’humanité doit être résolue et unie, et redoubler d’efforts dans la prévention et la préparation des catastrophes naturelles », a t-il ajouté, se prononçant pour la mise en place d’un système d’alerte mondial.


Mme ANDREA MEYER (Canada) s’est déclarée favorable à ce que tous les États puissent avoir en permanence accès à l’espace à des fins pacifiques.  L’espace constitue une ressource de plus en plus précieuse qui doit être protégée pour continuer à profiter au plus grand nombre, a-t-elle dit, en précisant que son pays participait à différents projets organisés dans ce but, tels que le projet de géosciences pour les collectivités andines, destiné à atténuer les effets dévastateurs des catastrophes naturelles, ou la fourniture d’images satellitaires aux navigateurs leur permettant d’éviter les icebergs à la dérive.  Rappelant que 2007 marquait le 40e anniversaire du Traité sur l’espace extra-atmosphérique, elle a encouragé tous les pays qui ne l’ont pas encore fait à ratifier cette charte et les a tous invités à envisager d’étendre à tous les types d’armes l’interdiction partielle déjà prévue dans le traité.   


La représentante a souhaité que soient établies des « passerelles » entre les travaux de la Première et de la Quatrième Commission en ce qui concerne l’espace, tout comme elle a appelé le Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique et la Conférence du désarmement à travailler plus étroitement ensemble.  Elle a ensuite salué les progrès accomplis lors de la session du Comité, et notamment le consensus auquel sont parvenus les membres du Sous-Comité scientifique et technique concernant l’adoption, dans le cadre d’un plan de travail pluriannuel, de lignes directrices visant à prévenir la prolifération des débris orbitaux.  Bien que ce plan de travail ne réponde pas immédiatement aux souhaits de tous les États participants, a-t-elle noté, il constitue néanmoins un pas important dans la poursuite des efforts pour assurer un accès sûr et sécuritaire à l’espace extra-atmosphérique.


M. WAN JUNAIDI TUANKU JAAFAR (Malaisie) a réaffirmé le soutien de son pays au rôle central donné aux Nations Unies dans l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique et rappelé que son pays était conscient des potentialités offertes par les technologies spatiales, notamment dans l’accès à un développement durable.  Il a mis en exergue plusieurs efforts faits en matière de coopération régionale et internationale, invitant les pays développés à intensifier le partage des technologies et des informations avec les pays en développement.  Il s’est également inquiété des répercussions des collisions possibles de débris nucléaires avec des satellites, estimant que ce risque rappelait la nécessité de « faire plus d’efforts pour empêcher la militarisation de l’espace ».


Le représentant a par ailleurs insisté sur le rôle des technologies spatiales dans la prévention et le contrôle des catastrophes naturelles.  Il a estimé que les conséquences des grandes catastrophes de ces dernières années, en particulier celles du tsunami du 26 décembre 2004, auraient pu être atténuées si un système d’alerte global par satellite avait existé.  Il a rappelé qu’en Asie du Sud-Est, l’installation d’un tel système d’alerte au niveau régional était imminente.


Mme ANNA LYUBALINA (Fédération de Russie) a estimé que la régulation de l’activité humaine pacifique dans l’espace devait se faire sur une base multilatérale, qui ne pouvait être garantie que par les Nations Unies et par leur Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique renforcé.  Soulignant également le rôle de ses deux Sous-Comités, le Sous-Comité scientifique et technique et le Sous-Comité juridique, elle a estimé inacceptable de transformer l’espace en un lieu de confrontation armée.  La représentante s’est déclarée attachée au développement progressif d’un droit de l’espace et elle a affirmé le soutien de sa délégation à l’élaboration, dans le cadre du Comité, d’une convention globale sur le droit de l’espace, qui permettrait d’adapter les outils de droit international qui régulent les activités dans l’espace à la réalité actuelle.  Cette branche du droit doit être codifiée, a-t-elle ajouté, et cette nécessité devient pressante alors que les activités de l’homme dans l’espace se multiplient.


M. ISSAM MOHAMMED KHUDAIR (Iraq) a estimé que les recommandations de la Conférence UNISPACE III étaient très utiles dans l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique.  Il a rappelé que l’Iraq abordait une ère nouvelle, soulignant que le pays était en train de s’ouvrir au reste du monde.  Il a estimé qu’il existait un lien étroit entre les utilisations des technologies spatiales et le développement durable, en matière de protection de l’environnement, de prévention des catastrophes naturelles, d’éducation ou de santé.  Le représentant a déclaré que, compte tenu de ces multiples applications, susceptibles de soutenir les pays en développement, il était essentiel de réduire le fossé entre les pays en matière d’accès à la technologie et aux informations spatiales.


M. KENNETH HODGKINS (États-Unis) a salué le travail du Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique et de ses deux Sous-Comités.  Si d’autres institutions des Nations Unies, comme la Première Commission, ont compétence pour examiner les questions de désarmement relatives à l’espace extra-atmosphérique, le Comité offre quant à lui un forum centré sur la coopération et le partage des bénéfices dans l’exploration spatiale, a-t-il dit.  Le représentant a notamment évoqué les travaux relatifs aux sources d’énergie nucléaires dans l’espace, qui ont permis d’avancer dans l’élaboration d’un cadre juridique, et les progrès importants accomplis pour atténuer l’effet des débris spatiaux.  M. Hodgkins s’est félicité que le Sous-Comité scientifique et technique suive les préparatifs de l’année héliophysique internationale prévue pour 2007, et a salué les travaux du Sous-Comité juridique relatifs au projet de protocole sur les biens spatiaux à la Convention UNIDROIT sur les intérêts internationaux relatifs à l’équipement mobile.  Il a jugé que ce protocole faciliterait le financement privé des activités spatiales, qui joue un rôle de plus en plus important dans l’avancement des technologies et de l’exploration. 


Le représentant a ensuite évoqué les travaux relatifs à l’enregistrement des objets spatiaux, se félicitant que le rôle du Comité ait été renforcé pour assurer la coopération internationale en matière d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques.  Par ailleurs, M. Hodgkins a relevé que, dans le cadre des discussions relatives à la partie du projet de résolution qui traite de la composition du Comité, le Groupe des États asiatiques n’avait pas encore présenté son candidat pour le poste de président du Sous-Comité scientifique et technique.  Il a invité les membres du Groupe à s’assurer que cette décision serait prise avant l’entame, en février 2006, des travaux de ce Sous-Comité.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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