En cours au Siège de l'ONU

AG/AB/3706

LA CINQUIÈME COMMISSION CONCLUT SON DÉBAT GÉNÉRAL SUR LA PLANIFICATION DES PROGRAMMES

09/11/2005
Assemblée généraleAG/AB/3706
Department of Public Information • News and Media Division • New York

Cinquième Commission

22e séance – matin


LA CINQUIÈME COMMISSION CONCLUT SON DÉBAT GÉNÉRAL SUR LA PLANIFICATION DES PROGRAMMES


La République–Unie de Tanzanie invite les États Membres à mieux choisir leurs représentants au Comité du programme et de la coordination


« Il est nécessaire de renforcer le Comité du programme et de la coordination (CPC) et non de le supprimer » a déclaré ce matin en Cinquième Commission (administrative et budgétaire), le représentant de la République–Unie de Tanzanie, en ajoutant que ce n’était pas le cadre institutionnel du CPC qui posait problème mais la représentation à un niveau insuffisamment élevé.  À cet égard, il a invité les États Membres à faciliter le travail du CPC en y faisant siéger des représentants ayant les qualités nécessaires en matière de planification, de programmation et de coordination.  Il a rappelé que le CPC avait été établi par le Conseil économique et social (ECOSOC) dans sa résolution 924 (XXIV) de 1962 et son rôle clairement défini par la résolution 2008 (LX) de 1976. 


De son côté, le représentant du Brésil a souligné également l’importance du CPC en se félicitant des recommandations formulées au paragraphe 237 de son rapport* qui suggère à l’Assemblée générale de prier le Secrétaire général de faire rapport tous les ans sur les objectifs à atteindre par les organismes des Nations Unies afin d’appuyer le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).  Il a également rappelé que le CPC avait recommandé au Conseil des chefs de secrétariat (CCS) de faire figurer dans son prochain rapport des informations sur la coordination en faveur de la lutte contre la faim et la pauvreté.


Lors du débat général relatif à cette question la semaine dernière**, les représentants du Royaume-Uni au nom de l’Union européenne, des États-Unis, du Japon et de la Suisse ont estimé que le CPC n’avait pas été à la hauteur de sa mission.  Tandis que l’Union européenne exprimait sa préoccupation face aux lacunes du rapport du CPC, et notamment l’absence de recommandations axées sur l’action, la Suisse a, pour sa part, regretté les gaspillages de ressources précieuses en débats interminables sur le programme de travail du CPC qui n’a pas réussi, malgré neuf réunions officieuses, à parvenir à la moindre réforme de ses méthodes de travail.  De leur côté, les représentants de la Jamaïque au nom du Groupe des 77 et de la Chine, de l’Argentine au nom du Groupe de Rio, de l’Inde, de Cuba, de l’Afrique du Sud, et de l’Égypte avaient rappelé l’importance du CPC en tant que principal organe subsidiaire de l'Assemblée générale et du Conseil économique et social (ECOSOC) en matière de planification, de programmation et de coordination.  


Sont intervenues ce matin les délégations de la République Unie de Tanzanie et du Brésil.


La prochaine réunion de la Cinquième Commission sera annoncée dans le Journal.

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*     rapport A/60/16 du Comité du programme et de la coordination (CPC).

**    communiqué AG/AB/3703 du 2 novembre 2005.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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