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AG/AB/3699

LES ÉTATS-UNIS SUGGÈRENT DES ÉCONOMIES BUDGÉTAIRES DANS UNE VINGTAINE DE DOMAINES DANS LE CADRE DES TRAVAUX DE LA CINQUIÈME COMMISSION

27/10/2005
Assemblée généraleAG/AB/3699
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LES ÉTATS-UNIS SUGGÈRENT DES ÉCONOMIES BUDGÉTAIRES DANS UNE VINGTAINE DE DOMAINES DANS LE CADRE DES TRAVAUX DE LA CINQUIÈME COMMISSION


La délégation cubaine dénonce des tentatives d’imposer des conditions au versement de contributions


La Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a poursuivi ce matin l’examen du Projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007.  À cette occasion, elle a entendu la délégation américaine proposer des économies dans une vingtaine de domaines ou programmes des Nations Unies (ONU) dans un contexte budgétaire tendu. 


Soulignant l’urgence d’éviter les doubles emplois et les gaspillages, la représentante des États-Unis a souhaité que l’on exploite toutes les opportunités qu’offrent les technologiques de l’information et de la communication (TIC) pour réduire le coût des réunions et conférences de l’ONU.  Elle s’est étonnée du nombre de 15 484 réunions organisées durant l’exercice biennal 2004-2005 en estimant qu’une réduction de 5% de ce nombre permettrait une économie de 4 millions de dollars.  Mettant l’accent sur l’accroissement de l’efficacité de la fonction de l’information, elle s’est félicitée de la rationalisation des centres d’information en Europe en souhaitant que cet effort se poursuive dans les autres régions.  Notant que 300 organes subsidiaires présentaient des rapports à l'Assemblée générale, elle a jugé urgent une rationalisation de toutes les publications de l’ONU.


Par ailleurs, elle a exprimé son opposition à toute levée du gel du recrutement aux postesdes services généraux tant que des réformes vitales n’ont pas été mises en place.  Parmi les autres suggestions, elle a recommandé l’élimination de l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW), du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien et de la Division des droits des Palestiniens, autant de structures jugées inefficaces ou contre-productives.  Elle a souhaité que le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le Forum sur les forêts (FNUE) soient essentiellement financés par des contributions volontaires et elle s’est étonnée que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) aient des bureaux à la fois à New York et Washington, et le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) à la fois à Genève et Bruxelles. 


La représentante américaine a également souhaité que les recommandations du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) soient plus orientées vers l’action, en s’étonnant, à l’instar du représentant russe, que les recommandations relatives aux voyages et au recrutement de consultants n’aient pas été assorties de propositions de diminution de ressources.  Le représentant russe, tout en soulignant l’importance d’une discipline budgétaire stricte, a néanmoins émis l’espoir que les mesures d’économie n’entravent en rien la qualité des services, notamment en ce qui concerne la réalisation des objectifs de parité linguistique entre les six langues officielles.


De son côté, le représentant de Cuba a estimé contradictoire que l’on parle du rayonnement mondial de l’ONU sans approuver les ressources nécessaires à la réalisation de ses ambitions.  Il a estimé que les notions de taux-plafond de quote-part et de croissance nominale zéro du budget démontraient les réelles motivations envers l’ONU des promoteurs de telles politiques.  Alors que l’Organisation doit faire face à des défis sans précédents.  Il a déclaré que son pays s’opposerait à toute tentative de lier l’adoption de ce projet de budget à certains ambitions et objectifs en matière de réforme ou d’imposer des conditions au versement de quote-part de contribution.


À l’instar de plusieurs délégations, il s’est étonné d’un projet de budget présentant une croissance infime de 276 000 dollars, soit moins de 0,1%, alors qu’on fait état d’une croissance de 185 millions de dollars des ressources extrabudgétaires qui devraient totaliser 5,6 milliards pour la période 2006-2007. 


Les délégations de la Zambie et du Burkina Faso se sont inquiétées du faible niveau de ressources allouées au Compte pour le développement et au Programme de coopération technique, respectivement 13 et 44,8 millions de dollars, en exhortant l’ONU à appuyer plus avant les efforts du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).  


Dans d’autres domaines, la délégation suisse s’est félicitée des augmentations reflétant les exigences liées à la sûreté et la sécurité.  Rappelant que le budget ordinaire biennal de l’ONU représentait moins de la moitié du budget des opérations de maintien de la paix et une infime partie des dépenses militaires dans le monde, elle a insisté sur le renforcement des programmes liés aux droits de l’homme et aux affaires humanitaires.


Sont intervenus au cours du débat de ce matin les représentants des pays suivants: États-Unis, République de Corée, Fédération de Russie, Zambie, Burkina Faso, Indonésie, Jordanie, Qatar, Cuba, Suisse. 


La Cinquième Commission conclura demain matin 28 octobre à 10 heures son débat général sur le Projet de budget biennal 2006-2007.  


Projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007


Prévisions révisées concernant les chapitres 1er, 8, 28A et 35 et le chapitre premier des recettes du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007 (A/60/303)


Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (A/60/7, A/60/7/Corr.1 et A/60/7/Add.1)


Rapport du Comité du programme et de la coordination (A/60/16 et A/60/16/Corr.1)


Suite du débat général


Mme ANNE W. PATTERSON (États-Unis) a rappelé que les nombreux mandats émanant de résolutions de l’Assemblée générale devaient être révisés pour éviter les doubles emplois et les gaspillages.  On ne peut pas attendre un autre exercice biennal, a-t-elle déclaré.  Selon elle, une Organisation des Nations Unies unitaire doit être plus rationalisée et elle a regretté l’absence de coordination par le passé, ce laisser-aller créant une mosaïque d’activités: il y a donc urgence à se recentrer pour faire face de façon efficace à la myriade de problèmes à laquelle l’ONU doit faire face aujourd’hui.  Elle a trouvé troublant que ce soient les secrétariats des organismes, et non les États Membres qui insufflent les directives de travail.  Les gouvernements doivent faire entendre avec vigueur leur voix collective, a-t-elle dit, en lançant un appel à une plus grande consultation et à la création d’un mécanisme consultatif centralisé pour éliminer les activités en doublon.


Par ailleurs, elle a salué les efforts de l’Organisation pour augmenter l’efficacité de son réseau d’information, par le regroupement des centres d’information en Europe et a exhorté le Secrétariat à poursuivre dans cette voie.  Elle a souhaité que des économies soient réalisées en réduisant le nombre et la durée des réunions et en profitant des avancées technologiques, ce qui permettrait en outre de réduire les frais de voyage, excessifs à ses yeux.  Dans le même ordre d’idées, elle a appelé à la suppression du Comité des conférences, qui semble obsolète, ainsi que de l’INSTRAW, normalement financé par des contributions volontaires.  Elle a de même souhaité une fusion des bureaux proches géographiquement à l’instar de ce qui s’est fait en Europe pour les UNIC.  En rappelant que l’emploi de consultants était très onéreux, elle a insisté sur l’externalisation de certains services de traduction, par exemple.


En outre, elle a demandé une plus grande rationalisation dans l’achat des systèmes informatiques qui doivent être compatibles.  Elle a estimé que la création d’une réserve pour la rationalisation des coûts n’était pas nécessaire: il faut attendre le raffermissement du dollar avant de créer une telle instance, a-t-elle déclaré.  Les organismes, tels que le PNUE et le Forum sur les forêts, ne doivent pas être financés par le budget ordinaire mais par des contributions volontaires, selon elle.  Elle a aussi demandé la suppression du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien et de la Division des droits des Palestiniens qui mènent des activités partiales et biaisées, selon sa délégation, sapant les efforts faits sur le terrain.  Enfin, elle s’est félicitée de la suppression des produits obsolètes et a regretté que le rapport du CCQAB ne contienne aucune proposition concrète pour réaliser des économies, ni de montant estimatif des économies potentielles.


M. SONG YOUNG-WAN (République de Corée) s’est dit préoccupé que l’ONU essaye de tout faire à la fois dans l’examen du budget: il ne faut pas surcharger les Nations Unies avec de nouvelles exigences, a-t-il dit, en citant en exemple le nombre stupéfiant de rapports rendus.  Il a souligné l’importance du contrôle et de la responsabilité.  Le représentant a en outre appelé l’attention sur la croissance réelle du budget de 0.1%, et s’en est étonné car le changement d’une estimation à l’autre pour l’exercice 2004-2005 était de 20%.  Concernant les opérations de le maintien de la paix, il a estimé que les sommes déboursées par les États Membres devenaient un fardeau sérieux.  Il a salué la suppression de 3 019 produits obsolètes ou inefficaces et s’est demandé quelles seraient les ressources disponibles à la suite de l’arrêt de ces produits.  Enfin, il demandé un examen des mandats ayant plus de 5 ans.


M. ALEXANDER KONUZIN (Fédération de Russie) a souhaité que le projet de budget biennal 2006-2007 soit examiné en tenant compte des conclusions du récent Sommet des Nations Unies.  Il a rappelé que les objectifs retenus risquaient d’engendrer des implications financières considérables.  Tout en notant que le projet retenu de 3,6 milliards de dollars ne présentait qu’un dépassement de 276 millions par rapport au budget biennal 2004-2005, il a précisé qu’avec la réévaluation à venir, on arriverait à 3,8 milliards, ce qui représenterait une augmentation de 5,4%.  Alors que de nouvelles missions politiques ont été créées, que le nouveau Département de la sécurité doit être mis en place et des investissements sans précédent réalisés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), a-t-il souligné, l’ampleur des ressources demandées pose la question de l’amélioration de l’efficacité, du renforcement de la discipline budgétaire et de l’abandon de programmes obsolètes. 


Il a mis l’accent sur la nécessité de réduire les coûts de voyage, de recrutement des consultants et de l’aide temporaire.  Dans le même ordre d’idées, il déclaré que la Russie n’était pas convaincue de la nécessité d’augmenter les ressources pour la formation du personnel.  Il a souhaité de réels arguments permettant de confirmer les priorités des différents programmes proposés et a mis l’accent sur l’influence des fluctuations des devises sur les questions budgétaires.  Il s’est inquiété des conséquences budgétaires de la mise en œuvre des objectifs de mobilité obligatoire du personnel.  Tout en soulignant l’importance d’une discipline budgétaire stricte, il a déclaré qu’il était important qu’aucune mesure d’économie n’entraîne une baisse de la qualité des services, notamment en ce qui concerne la réalisation des objectifs de parité linguistique entre les six langues officielles.


M. TENS C. KAPOMA (Zambie) a rappelé que l’objectif principal de l’Organisation était d’assurer le développement en s’appuyant sur les conclusions des récentes conférences de Monterrey et Johannesburg, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ou encore le Programme d’action de Bruxelles pour les PMA.  Il a souligné la nécessité pour l’ONU de mieux appuyer le NEPAD pour pousser le continent africain vers un développement et une croissance rapides et d’accorder les moyens financiers et humains nécessaires à la Commission économique pour l’Afrique (CEA).  Il s’est dit préoccupé du temps nécessaire pour pourvoir un poste aux Nations Unies, soit plus d’une année, en souhaitant que les cadres de l’ONU fassent de la planification de succession et entament le processus de recrutement bien avant les départs prévus, notamment lorsqu’il s’agit de départ à la retraite.  Il s’est inquiété de la vacance depuis quatre mois du poste de Conseiller spécial du Secrétaire général pour l’Afrique.


Par ailleurs, il a regretté le déséquilibre de la composition du Secrétariat en notant que son pays était sous-représenté.  Il a insisté sur l’importance du recrutement local dans les commissions et bureaux régionaux pour favoriser le développement local.  Il s’est dit très préoccupé du faible niveau de ressources du Compte pour le développement.  En ce qui concerne la budgétisation axée sur les résultats, il a estimé qu’elle devait être améliorée dans les plus brefs délais.  L’Afrique, a-t-il insisté, a besoin de l’assistance de la communauté internationale, de l’ONU en particulier, pour développer ses capacités institutionnelles et humaines.  C’est pourquoi, il a demandé que plus de moyens soient accordés aux programmes de développement pour éviter la marginalisation du continent africain.


M. SAÏDOU ZONGO (Burkina Faso) a souhaité que des ressources adéquates et suffisantes soient accordées au vaste chantier de réformes en vue de renforcer et améliorer l’efficacité des interventions de l’Organisation.  Tout en appuyant le projet de budget biennal 2006-2007, il a souhaité que l’on accorde plus d’intérêt aux questions essentielles de développement qui continuent d’être préoccupantes pour l’ensemble du continent africain.  Il a appelé l’ONU à appuyer davantage les efforts entrepris aux plans national, régional ainsi qu’à l’échelle du continent africain.  Il a souhaité que se concrétise le soutien au NEPAD et que la CEA soit dotée de ressources humaines et financières à la hauteur de ses ambitions.  Notant la faible niveau de ressources du Compte pour le développement - 13 millions de dollars au titre du projet de budget biennal 2006-2007, il a estimé que ce compte, au regard de ses buts et objectifs, méritait une attention bien plus accrue.  Pays enclavé, a-t-il ajouté, le Burkina Faso se dit convaincu que le Programme d’action d’Almaty contribuerait à soutenir les efforts de développement pour cette catégorie de pays particulièrement défavorisés.  En conclusion, il a exhorté l’Organisation, au-delà de la mise en œuvre de la réforme déjà engagée, de s’attacher à la poursuite des priorités essentielles de développement.    


Mme ADIYATWIDI ADIWOSO ASMADY (Indonésie) a déclaré que la croissance économique soutenue et le développement durable devraient mobiliser l’attention principale des Nations Unies.  Elle a estimé que le projet de budget biennal de 3,6 milliards proposé pour 2006-2007, avant actualisation des coûts, méritait un examen attentif en mettant l’accent sur les besoins pressants des programmes de développement.  Il a souhaité un renforcement du Département des affaires économiques et sociales (DESA) et que l’on accorde une attention particulière aux commissions régionales chargées de favoriser le développement.  Il a souhaité des ressources conséquentes pour permettre aux activités d’assistance humanitaire d’atténuer les conséquences des catastrophes naturelles.  La représentante a par ailleurs regretté la tendance croissante du recours à des ressources extrabudgétaires, situation qui selon elle risque de menacer la viabilité de certains programmes.  Ce serait mieux, a-t-elle dit, si le budget ordinaire pouvait être favorisé grâce au versement à temps et dans leur intégralité des quotes-parts des États Membres.


M. MOHAMMAD TAL (Jordanie) a souligné l’importance de l’ONU et de ses actions.  Rappelant toutes les attaques que l’Organisation a subies, il a souligné la nécessité de doter l’Organisation des ressources indispensables à l’exécution de ses mandats, en exhortant la Cinquième Commission à reconnaître l’expansion des activités en votant un budget adéquat.  Il a rappelé la croissance marginale de 0,1% en saluant la sagesse de ce budget, mais aurait préféré voir une répartition plus équitable de ces ressources, notamment dans le domaine du développement.  Les ressources extrabudgétaires sont importantes, a-t-il estimé, en demandant que ces ressources fassent l’objet du même examen minutieux que les ressources régulières.  

Il s’est inquiété du montant impressionnant de 5,6 milliards de dollars de ressources extrabudgétaires, soit plus de 62% des ressources totales.  En conclusion, il s’est étonné du faible niveau de ressources dédié à la formation, en cette période de réforme et de responsabilisation des personnels.


M. ABDULLA EID SALMAN AL-SULAITI (Qatar) a souligné l’importance vitale du budget-programme en cette période d’anniversaire mais aussi de critiques vives contre l’ONU.  Il a demandé que soit établi un lien plus clair entre apports et contributions d’une part, et les produits, d’autre part. Rappelant la suppression des 3 019 produits jugés obsolètes, il s’est demandé si certains produits ne pourraient pas être maintenus.  Inquiet du taux de croissance de 0,1%, il a craint un recours trop important aux ressources extrabudgétaires.  Rappelant l’importance du CCQAB, il a insisté sur son indépendance et appuyé sa réforme.  Enfin, concernant les commissions régionales, le représentant a estimé qu’elles ne devaient pas dépendre de ressources extrabudgétaires, étant les relais du Siège.


M. PABLO BERTI OLIVA (Cuba) a estimé contradictoire de mentionner l’importance de l’ONU au niveau planétaire sans avoir la volonté d’approuver les ressources nécessaires à la réalisation des ambitions de l’Organisation.  Il a déclaré que les notions de taux-plafond de quote-part comme le projet de croissance nominale zéro du budget étaient des notions qui démontraient sans équivoque les véritables politiques et motivations des promoteurs de telles politiques envers l’Organisation.  Tout en souhaitant une utilisation efficace des ressources de l’ONU, a-t-il ajouté, nous ne comprenons pas cette volonté de nous limiter à une croissance zéro alors que nous devons faire face à des défis sans précédents.  Il s’est étonné aussi d’un projet de budget biennal présentant une croissance minuscule de 276 000 dollars, soit moins de 0,1%, alors même qu’il est fait état d’une croissance de 185 millions de dollars pour ce qui est des ressources extrabudgétaires.


Par ailleurs, il s’est inquiété que le Programme pour la coopération technique et le Compte pour le développement n’aient fait l’objet d’aucune augmentation de ressources.  Il a demandé des précisions sur le niveau réel des montants budgétaires qui seront proposés après réactualisation, notant que le chapitre 29 continuait d’être révisé et n’avait pas encore été présenté à l'Assemblée générale.  Concernant l’élimination proposée de 3 019 produits dans le respect des règles en vigueur, il a noté avec préoccupation que la majorité de ces produits relevaient du domaine du développement économique et social.  Il a souligné l’importance pour le CPC d’avoir la possibilité d’examiner à temps toutes les parties du projet de budget dans le but de faciliter les travaux de l'Assemblée générale, en accord avec les principes de la résolution 58/269.  Tout en accordant une grande importance aux travaux du CCQAB en tant qu’organe consultatif de l'Assemblée générale composé d’experts, il a jugé inadmissible que le CCQAB puisse outrepasser son mandat en émettant des critiques d’ordre politique à l’égard de l'Assemblée générale.  Il a déclaré que son pays s’opposerait à toute tentative de lier l’adoption de ce projet de budget à certains ambitions et objectifs en matière de réforme ou d’imposer des conditions au versement de quote-part de contribution.


Mme ANJA ZOBRIST RENTENAAR (Suisse) a estimé que les augmentations reflétaient les exigences de l’Organisation liées à la sûreté et la sécurité.  Elle a rappelé que ce montant représentait moins de la moitié du montant alloué aux opérations de maintien de la paix et seulement une infime partie des dépenses mondiales dédiées à la défense nationale.  Elle a également insisté sur le renforcement des programmes dans les domaines des droits de l’homme et des affaires humanitaires.  L’importance des ressources extrabudgétaires reste préoccupante, a-t-elle déclaré.  En ce qui concerne la parité des sexes au sein de l’Organisation, la représentante suisse a fait part de sa satisfaction.  Elle a en outre appelé à un urgent renforcement des capacités de contrôle interne.  En matière de technologies de l’information et de la communication, elle a estimé que les augmentations prévues reflétaient l’importance accrue de ces outils dans l’efficacité du travail et a applaudi la création du poste de responsable en chef de l’information.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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