En cours au Siège de l'ONU

AG/AB/3660

LA CINQUIÈME COMMISSION SOUHAITE LIMITER LES VOYAGES EN PREMIÈRE CLASSE

08/03/2005
Communiqué de presse
AG/AB/3660

Cinquième Commission

35e séance – matin


LA CINQUIÈME COMMISSION SOUHAITE LIMITER LES VOYAGES EN PREMIÈRE CLASSE


Elle salue les avancées réalisées par l’ONU grâce aux technologies de l’information et des communications


La Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a repris ce matin l’examen du budget-programme de l’exercice biennal 2004-2005.  Poursuivant le débat sur le fonctionnement des bibliothèques1, sur les bureaux de liaison à New York des organisations ayant leur siège ailleurs2 et sur les travaux d’extension de la Commission pour l’Afrique à Addis-Abeba3, les délégués ont également discuté de la stratégie des technologies de l’information et des communications (TIC)4, des conditions de voyage en avion5 et du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux6


Présentant le rapport du Secrétaire général sur la stratégie en matière de technologies de l’information et des communications, M. Eduardo Blinder, Directeur de la Division des services de l’information et de la technologie, s’est dit très encouragé par les résultats obtenus et a constaté que les TIC étaient utilisées de façon plus efficace.  Le représentant de la Belgique a déploré, au nom de l’Union européenne, le fossé numérique qui sépare le Secrétariat du reste du système des Nations Unies.


M. Jon Childerley, Analyste de gestion hors classe au Département de la gestion, a ensuite indiqué, en présentant le rapport du Secrétaire général sur les conditions de voyage en avion, qu’une base de données détaillant toutes les demandes de dérogation avait été mise en place, conformément aux recommandations du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB).  Il a également indiqué que les principes régissant les dérogations étaient en cours de révision, afin d’en faciliter l’application et d’identifier les moyens de réduire le nombre de dérogations accordées, notamment en ce qui concerne les voyages en première classe.  Le surcoût dû à la forte augmentation des dérogations accordées a suscité l’inquiétude d’un grand nombre de délégations, le représentant des Etats-Unis insistant pour que les voyages en première classe ne soient accordés qu’à titre très exceptionnel.


Puis M. Amir Dossal, Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux (FNUPI), qui présentait le rapport du Secrétaire général, a expliqué que les services offerts par son organisation s’étaient considérablement accrus ces dernières années, les sociétés, les fondations, les ONG et même les particuliers s’adressant de plus en plus fréquemment au FNUPI pour savoir comment travailler avec le système de l’ONU.  La représentante de l’Afrique du Sud a souligné la contribution des partenariats entre le secteur public et le secteur privé à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.


M. Vladimir Kutznetsov, Président du CCQAB, a pour sa part présenté les rapports connexes.  Outre les orateurs cités, les représentants de la Jamaïque, de l’Éthiopie, de la République de Corée, de la Fédération de Russie, de la République arabe syrienne, de Cuba, du Brésil et du Guatemala ont également pris la parole.


La prochaine séance officielle de la Cinquième Commission, demain mercredi 9 mars 2005 à 10 heures, sera consacrée à l’examen de la question de l’administration de la justice à l’ONU.


1  Rapport A/59/373

2  Rapports A/59/395 et A/59/552

3  Rapports A/59/265 et A/59/558

4  Rapports A/59/444 et A/59/572

5  Rapports A/59/523 et A/59/573

6  Rapport A/59/170


BUDGET-PROGRAMMEDE L’EXERCICE BIENNAL 2004-2005


Documentation


Rapport du Secrétaire général sur la stratégie en matière de technologies de l’information et des communications (A/59/265)


Conformément à la résolution 58/270 de l’Assemblée générale en date du 28 décembre 2003, le présent rapport récapitule les résultats obtenus au cours de l’année écoulée dans l’application de la stratégie en matière de technologies de l’information et des communications (TIC), dans les domaines de l’infrastructure, de la sécurité, des connexions, du renforcement des capacités, de la gouvernance et des activités interorganisations dans le domaine des TIC.  Il analyse par ailleurs les effets que les investissements dans ces technologies peuvent avoir sur les procédures de fonctionnement de l’Organisation.


Il ressort clairement de l’expérience des quelques dernières années que l’Organisation est désormais fortement tributaire des infrastructures et services de TIC pour  son fonctionnement de tous les jours.  Les structures et services de TIC sont désormais considérés comme un des moyens et services de base essentiels. De nouveaux progrès ont été réalisés depuis la publication du précédent rapport en ce qui concerne le renforcement des opérations informatiques et télématiques et l’amélioration de leur efficacité, par un surcroît d’harmonisation et d’unification des infrastructures et des processus.  Ce travail va se poursuivre dans le cadre de la stratégie en matière de TIC élaborée par le Secrétaire général.


Le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (A/59/558)a pour sa part demandé la mise en place d’un système unique de courrier électronique pour les différentes entités du Secrétariat.  Concernant le site Web, il s’est félicité des efforts du Département de l’information pour que le contenu soit disponible dans toutes les langues officielles, notamment grâce à la conclusion d’accords avec des universités pour obtenir la traduction gratuite de documents.


Rapport du Secrétaire général sur les conditions de voyage en avion (A/59/523)


Le présent rapport sur les conditions de voyage en avion est soumis conformément aux résolutions 42/214 du 21 décembre 1987 et 45/248 A du 21 décembre 1990 et aux décisions 44/442 et 46/450 de l’Assemblée générale, en date du 21 décembre 1989 et du 20 décembre 1991, et à la décision 57/589 du 18 juin 2003, par laquelle l’Assemblée a prié le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la question tous les deux ans.  On trouvera dans le présent rapport des renseignements sur les conditions de voyage en avion pour la période biennale terminée le 30 juin 2004 et, à des fins de comparaison, des statistiques pour la période biennale terminée le 30 juin 2002.


Compte tenu des prérogatives qui lui ont été conférées pour déroger, cas par cas, aux règles applicables aux conditions de voyage en avion lorsqu’il jugerait bon de le faire, et autoriser les voyages en classe affaires dans certaines circonstances, le Secrétaire général a promulgué l’instruction administrative ST/AI/2000/20 du 22 décembre 2000, qui fixe les règles relatives aux conditions de voyage par air et prévoit les cas dans lesquels il peut y être dérogé.  Par le passé, des dérogations ont notamment été accordées dans les cas suivants: voyages de hautes personnalités, voyages de personnalités éminentes qui offrent leurs services à l’Organisation à titre bénévole, voyages particulièrement fatigants, raisons médicales, voyages des gardes du corps et des agents du service de sécurité accompagnant le Secrétaire général, voyages de l’épouse du Secrétaire général et des représentants personnels de ce dernier, dérogations lorsqu’il n’y a plus de place dans la classe normalement prévue et qu’il est jugé prudent d’autoriser un reclassement.


En avril 2002, le Secrétaire général a promulgué de nouvelles directives concernant les ambassadeurs itinérants et les messagers de la paix.  Arrêtées en coopération avec les membres du Conseil de direction et établies par le Département de la gestion et le Bureau des affaires juridiques, les directives visent à harmoniser les modalités retenues pour les personnalités choisies pour exercer les fonctions d’ambassadeur itinérant et de messager de la paix.  Les ambassadeurs itinérants et les messagers de la paix voyagent désormais dans les mêmes conditions que celles généralement accordées aux hauts fonctionnaires du Secrétariat, mais peuvent bénéficier de dérogations octroyées par le Secrétaire général adjoint à la gestion.


Le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, pour sa part, note dans son rapport (A/59/573) que le nombre de dérogations aux conditions de voyage en avion et le surcroît de dépenses engagées au cours de la période allant du 1er juillet 2002 au 30 juin 2004 ont considérablement augmenté par rapport à la période précédente (1er juillet 2000 - 30 juin 2002), passant de 320 791 dollars pour 161 dérogations à 442 482 dollars pour 236 dérogations.  Il considère qu’il est nécessaire de resserrer les définitions et de s’y tenir strictement.  Il estime par ailleurs qu’il faut réexaminer dans son ensemble la question des voyages en première classe, afin de ne les autoriser que dans les circonstances les plus exceptionnelles pour privilégier les différentes catégories de classe affaires.


Rapport du Secrétaire général sur les Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux (A/59/170)


Le présent rapport est soumis en application des décisions 52/466 et 53/475 de l’Assemblée générale, par lesquelles l’Assemblée a prié le Secrétaire général de continuer à l’informer régulièrement des activités du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux (FNUPI).  Les États Membres noteront qu’un montant total de 73,7 millions de dollars a été alloué pour l’année 2003, montant ventilé de la façon suivante par domaine d’action: 44 millions de dollars pour neuf projets concernant la santé des enfants; 6,2 millions de dollars pour 14 projets relatifs à la population et aux femmes; 18,4 millions de dollars pour 18 projets concernant l’environnement; 2,9 millions de dollars pour cinq projets relatifs à la paix, à la sécurité et aux droits de l’homme; et 2,2 millions de dollars pour quatre projets non compris dans les quatre domaines thématiques. Entre 1998, année où a été forgé le partenariat entre le FNUPI et la Fondation pour les Nations Unies, et le 31 décembre 2003, 563 millions de dollars ont ainsi été affectés à des programmes.


Tandis que le partenariat entre la Fondation pour les Nations Unies et le FNUPI continue d’évoluer, les deux organisations ont dû entreprendre des tâches plus variées et plus complexes.  Ce rôle élargi a notamment permis: a) d’améliorer la coordination entre la Fondation et l’ONU; b) de mieux informer le public sur les programmes et activités de l’Organisation; c) d’améliorer les possibilités de partenariats avec des entités extérieures; et d) de recourir plus souvent au FNUPI pour les services et informations relatifs aux partenariats.


Conçu comme le bras opérationnel du Secrétaire général dans le cadre du partenariat avec la Fondation pour les Nations Unies, le FNUPI sert maintenant également d’interlocuteur unique pour les entités extérieures et le système des Nations Unies en ce qui concerne les services relatifs aux partenariats. Dans le huitième des Objectifs du Millénaire pour le développement, les États Membres de l’ONU ont reconnu la nécessité d’établir des partenariats avec les acteurs non étatiques en vue de la réalisation de ces objectifs.  Il est aujourd’hui largement reconnu que les organisations non gouvernementales, la communauté des organisations philanthropiques et le secteur privé sont des partenaires inestimables dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies visant la réalisation des Objectifs du Millénaire et des autres objectifs de l’Organisation.


Dans le cadre de sa collaboration avec le monde extérieur, les activités que l’ONU a menées avec la Fondation pour les Nations Unies ont été un succès important qui a entraîné un accroissement de la demande et suscité des attentes accrues concernant la formation de partenariats entre le secteur public, le secteur privé et le système des Nations Unies. Toutefois, pour que le FNUPI puisse fournir ces services avec efficacité, il devra disposer d’un appui plus important pour s’acquitter des tâches de plus en plus nombreuses que requièrent ses deux rôles.


L’approche visionnaire de Ted Turner sert maintenant de modèle aux autres partenaires souhaitant appuyer les causes que défend l’ONU.  Les contributions extrabudgétaires de la Fondation peuvent financer d’autres activités que les ressources de base, ce qui crée des possibilités d’innovation et de créativité que l’Organisation ne pourrait offrir à elle seule.  Grâce aux subventions proposées par la Fondation en échange de la réalisation de projets précis, de nouveaux partenaires ont offert leur collaboration en faveur de causes défendues par l’ONU. Enfin, le fait que la Fondation est initiée au fonctionnement de l’ONU sans en faire partie apporte à l’Organisation des avantages incomparables car la Fondation est en mesure de mieux faire comprendre l’action de l’ONU à ses partenaires potentiels et au public.


Note du Secrétaire général concernant le rapport du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) sur l’examen du fonctionnement des bibliothèques de l’Organisation des Nations Unies (A/59/373)


Conformément à la demande formulée par l’Assemblée générale dans sa résolution 58/270, le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) a procédé à un examen du fonctionnement et de la gestion des bibliothèques de l’Organisation des Nations Unies de mars à mai 2004.  L’objectif était de revoir les besoins en personnel de ces bibliothèques sur la base des progrès technologiques dans la prestation de services d’information.  L’examen a été axé sur la Bibliothèque Dag Hammarskjöld et la Bibliothèque de l’Office des Nations Unies à Genève (Bibliothèque de l’ONUG) qui, ensemble, emploient 75% des effectifs des bibliothèques de l’Organisation des Nations Unies.  Le Bureau a également examiné la situation de six autres bibliothèques des Nations Unies pour déterminer leur degré d’informatisation ainsi que la portée et la nature de leurs opérations.


Une évaluation précise des besoins en personnel des bibliothèques de l’ONU n’est pas possible à ce stade parce que les bibliothèques n’ont pas complètement adapté leur fonctionnement à l’utilisation de technologies avancées et de l’Internet.  La Bibliothèque Dag Hammarskjöld et la Bibliothèque de l’ONUG appliquent déjà des systèmes d’informatisation de pointe et ont commencé à offrir aux utilisateurs du monde entier un accès électronique à leurs bases de données bibliographiques.  Néanmoins, la plupart des autres bibliothèques, en raison de leur taille réduite et de contraintes budgétaires, tardent, en général, à introduire dans leur fonctionnement des technologies plus avancées.  Une stratégie globale d’informatisation favorisant l’harmonisation et le partage des ressources permettrait d’accélérer et de rendre plus efficace l’application de technologies avancées par les autres bibliothèques du système des Nations Unies.


Sous une nouvelle direction, la Bibliothèque Dag Hammarskjöld réoriente progressivement son action des « collections aux connexions », l’idée étant que les bibliothèques jouent le rôle de facilitateurs et non plus d’intermédiaires obligés de l’accès à l’information et à la connaissance.  Cette nouvelle conception, si elle est adoptée par l’ensemble des bibliothèques, les obligera à recadrer leurs activités pour mieux organiser et diffuser l’information.


En 2003, la Bibliothèque de l’ONUG a mené à son terme une conversion rétrospective massive de ses anciens catalogues de fiches et envisage désormais l’acquisition d’un système de numérisation afin d’entreprendre le transfert de documents plus anciens à des formats électroniques.  La Bibliothèque Dag Hammarskjöld emploie actuellement des effectifs importants pour la numérisation, la conversion rétrospective des anciens catalogues de fiches et l’indexation des documents antérieurs à 1979.  Ce processus devrait faire l’objet d’un projet distinct avec son calendrier et ses ressources.


La faiblesse des systèmes de suivi des résultats a par ailleurs entravé l’évaluation des besoins en personnel des bibliothèques de l’Organisation des Nations Unies. Des normes et données communes en matière de charge de travail et de productivité susceptibles d’être utilisées pour évaluer les besoins en personnel n’ont pas été dûment développées.  L’examen a permis de constater de grandes disparités dans les niveaux de productivité entre la Bibliothèque Dag Hammarskjöld et la Bibliothèque de l’ONUG, faisant ressortir la nécessité d’une harmonisation des méthodes de travail et du suivi des résultats.


La création en 2003 du Comité directeur pour la modernisation et la gestion intégrée des bibliothèques de l’ONU sous la direction du Département de l’information a marqué un pas important vers l’application d’une conception plus globale des principes et de l’organisation de la Bibliothèque.  De l’avis du BSCI, le Comité directeur peut être chargé de définir une nouvelle mission pour les bibliothèques des Nations Unies, qui devrait être examinée et approuvée par l’Assemblée générale.  Pour réaliser ses objectifs, le Comité directeur doit établir un calendrier des résultats escomptés dans son plan d’action, et celui-ci devrait être doté des ressources nécessaires.  Il faudrait inviter les bibliothèques des institutions spécialisées des Nations Unies à participer aux travaux du Comité directeur afin de généraliser la modernisation et l’intégration des bibliothèques des Nations Unies.


Rapport du Secrétaire général sur l’examen de la structure et des fonctions de tous les bureaux de liaison ou de représentation à New York d’organisations ayant leur siège ailleurs qui sont financés par le budget ordinaire (A/59/395)


Le Rapport du Secrétaire général recense, en application de la résolution 58/270 de l’Assemblée générale, les fonctions et effectifs des bureaux de représentation à New York, financés par le budget ordinaire, des organisations suivantes, ayant leur siège ailleurs: la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), le Haut Commissariat aux droits de l’homme, l’Office des Nations Unies à Vienne et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et le Bureau de New York des cinq commissions régionales.


Il ressort du rapport que ces bureaux de représentation à New York contribuent substantiellement au programme de travail de leurs mandants, tout en maintenant une part beaucoup plus réduite des fonctions traditionnelles de liaison. Leurs activités sont axées sur des questions exigeant la participation des représentants à des réunions tant au niveau intergouvernemental qu’au sein du Secrétariat.  Ces bureaux bénéficient dans le fonctionnement des avantages des technologies actuelles et s’efforcent d’être aussi efficaces que possible au moyen des ressources budgétaires limitées dont ils disposent.  Le Secrétaire général recommande à l’Assemblée générale de prendre acte du présent rapport.


Rapport du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (A/59/552)


Le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires précise pour sa part que les activités de représentation exercées par les bureaux de liaison à New York, telles qu’elles sont décrites dans le rapport, pouvaient être divisées en trois grandes catégories: celles qui ont trait à la participation à des réunions intergouvernementales; celles liées à la participation à des consultations internes, à des réunions interdépartementales au sein du Secrétariat et à des réunions interorganisations; et les activités d’information et de communication visant à établir et maintenir des contacts avec des organisations non gouvernementales, des fondations, des organisations du secteur privé et des établissements universitaires associés à l’ONU.  Par ailleurs, le Comité consultatif précise qu’il avait demandé des précisions sur les voyages effectués par le personnel des organisations qui ont leur siège ailleurs et des bureaux de liaison ou de représentation à New York à l’occasion de missions dans cette ville.  On lui a indiqué que ces voyages étaient fréquemment combinés avec des déplacements motivés par d’autres raisons et des visites dans d’autres lieux de destination.  Le Comité consultatif recommande à l’Assemblée générale de prendre acte du rapport du Secrétaire général.  Il indique avoir l’intention de revenir sur cette question et d’examiner les fonctions et les effectifs des bureaux de liaison de New York lorsqu’il examinera le projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007.


Rapport du Secrétaire général sur la construction de nouveaux locaux à usage de bureaux à la Commission économique pour l’Afrique (A/59/444)


Par sa résolution 56/270 du 27 mars 2002, l’Assemblée générale a approuvé la construction de nouveaux locaux à usage de bureaux, d’une superficie totale de 6 770 m2 à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), à Addis-Abeba, ainsi que l’affectation d’un montant de 7 711 800 dollars à cet effet, par imputation sur le solde disponible du compte des immobilisations en cours.  Un rapport d’exécution doit lui être soumis chaque année.  Le présent rapport rend compte, conformément à la demande formulée dans la même résolution, de l’état d’avancement du projet depuis la publication du rapport précédent du Secrétaire général (A/58/154).


Les travaux n’ayant pas pu démarrer dans les délais fixés parce qu’il a fallu lancer un nouvel appel d’offres pour les travaux de conception et mener de nouvelles négociations avec le Gouvernement hôte concernant les mesures requises pour limiter les risques en matière de sécurité au complexe de la CEA, conformément aux directives relatives aux normes minimales de sécurité opérationnelle, le projet a pris environ 20 mois de retard sur le calendrier initial présenté en 2001 (voir le document A/56/672).  Néanmoins, l’exécution a commencé.  Les travaux de conception sont presque achevés, les devis définitifs de la construction devaient être prêts en décembre 2004 au plus tard, l’entreprise de construction sera choisie au plus tard en mai 2005 et les travaux de construction seront achevés au deuxième trimestre de 2007 au plus tard.


Le retard pris dans l’exécution du projet et les améliorations apportées à la conception du bâtiment pour des raisons de sécurité pourraient accroître les coûts du projet.  Toutes les incidences financières de ces changements devaient être connues de façon plus précise en décembre 2004, lorsque les devis définitifs de la construction auront été reçus.  Tout sera mis en œuvre pour maintenir les coûts du projet dans les limites de l’enveloppe budgétaire approuvée par l’Assemblée générale par sa résolution 56/270.  Toutefois, si les révisions apportées à la conception du projet devaient entraîner un dépassement du montant approuvé, il en serait rendu compte à l’Assemblée générale à la reprise de sa 59e session afin qu’elle prenne les décisions qui s’imposent.


Dans son rapport connexe (A/59/572), le CCQAB estime impératif, eu égard aux dépenses supplémentaires inévitables à engager pour assurer la sécurité, et vu le coût résultant des retards enregistrés à ce jour, d’utiliser au maximum le bâtiment aux fins pour lesquelles il avait été initialement conçu.  Il recommande que des accords clairs interviennent au préalable avec les divers organismes, fonds, programmes et autres entités des Nations Unies, afin de permettre d’établir des plans axés sur les besoins prioritaires et d’assurer l’utilisation la plus efficace et réaliste que possible de la superficie des locaux.  Des informations à ce sujet devraient être données dans le prochain rapport.


Débat général


M. KARL VAN DEN BOSCHE (Belgique), qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, a soutenu la mise en place d’une nouvelle politique des bibliothèques de l’ONU.  Concernant les TIC, il a déploré le fossé numérique qui existe entre le Secrétariat et les autres institutions des Nations Unies.  Il a fait part de sa déception quant aux lenteurs du projet de nouveaux bureaux pour la Commission économique pour l’Afrique à Addis-Abeba et de son inquiétude face à l’augmentation des dérogations concernant les voyages en avion en première classe.  Il s’est enfin félicité de la multiplication des partenariats entre le secteur public et le secteur privé dans le cadre du FNUPI.


Mme NORMA TAYLOR (Jamaïque), intervenant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, s’est intéressée à l’examen du fonctionnement et de la gestion des bibliothèques de l’Organisation des Nations Unies en souhaitant que tout amendement aux missions de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld soit décidé avec les États Membres.  Si l’automatisation peut améliorer la fourniture des services de la bibliothèque, a-t-elle ajouté, il faut accorder plus d’attention à ce qu’un plus grand nombre de documents soient accessibles dans les six langues officielles.  Abordant la question de la construction de nouveaux locaux à usage de bureaux à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), elle s’est félicitée que le calendrier ait été modifié de façon à ce que ce projet respecte les normes minimales de sécurité opérationnelle (MOSS).  Elle a salué la volonté de ne pas dépasser le budget de départ et souhaité des informations actualisées sur les répercussions financières de l’amélioration du bâtiment en matière de sécurité.  Elle a remercié le Gouvernement de l’Éthiopie d’avoir offert des terrains supplémentaires en détournant des voies publiques dans l’intérêt des normes minimales de sécurité opérationnelle. 


Mme KAREN LOCK (Afrique du Sud) a espéré que les travaux d’agrandissement des locaux de la Commission économique pour l’Afrique à Addis-Abeba seraient achevés d’ici à avril 2007, comme prévu dans le rapport du Secrétaire général (A/59/444).  Elle a souhaité que les nouveaux locaux accueillent les organisations du système des Nations Unies qui, pour l’instant, sont hébergées à l’extérieur du complexe de la Commission.  Elle s’est félicitée des activités du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux et a salué la part croissante des partenariats avec des acteurs non étatiques dans le travail de l’ONU, ajoutant que ces partenariats étaient utiles à la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement et du NEPAD.  Elle a par ailleurs souligné le rôle des bureaux de liaison à New York d’organisations ayant leur siège ailleurs qui, a-t-elle estimé, ne peut être remplacé par les technologies de l’information.  Elle s’est interrogée sur la pertinence de regrouper l’ensemble de ces bureaux et a souhaité, au contraire, leur renforcement.


M. HAILESELASSIE GETACHEW (Éthiopie) a indiqué que son pays avait toujours fait face à ses responsabilités pour permettre la construction sur son territoire de nouveaux locaux à usage de bureaux pour la Commission économique pour l’Afrique (CEA), notamment en offrant une surface de 27 260 m2 pour cette réalisation.  Pour répondre aux questions de normes minimales de sécurité opérationnelle, la ville d’Addis-Abeba a répondu à la requête de la CEA de fermer certaines routes ou d’en changer la circulation, mais aussi la fermeture de parkings attenants au site.  Il a réaffirmé la volonté de son gouvernement et de la ville d’Addis-Abeba  de coopérer pleinement avec la CEA dans tous les domaines nécessaires afin d’accélérer les prochaines phases de ce projet.


M. YAE DAE-JONG (République de Corée) s’est tout particulièrement félicité du rapport du Secrétaire général sur la stratégie en matière de technologies de l’information et des communications qui ont, selon les estimations, permis de réduire les coûts globaux et de générer des économies de 33 millions de dollars.  Il a salué la mise en place l’année dernière de l’accès public et gratuit au Système de diffusion électronique des documents (SEDOC) des Nations Unies qu’il a défini comme un très grand pas en avant pour que l’ONU devienne plus transparente.  Il s’est félicité des opportunités du système Galaxy R2 qui permettrait d’accélérer le processus de sélection, en assurant une meilleure correspondance entre les candidats et les postes vacants. 


Intervenant au sujet des conditions de voyage en avion, M. BENJAMIN GARCIA (États-Unis) a souhaité que les voyages en première classe ne soient accordés qu’à titre très exceptionnel. 


M. VLADIMIR A. IOSIFOV (Fédération de Russie) a soutenu l’action du Comité directeur pour la modernisation et la gestion intégrée des bibliothèques des Nations Unies, soulignant la nécessité de prévoir un financement pour ses activités et l’élaboration d’une nouvelle politique des bibliothèques.


M. NAJIB ELJI (République arabe syrienne) s’est dit préoccupé par le surcoût des dérogations concernant les conditions de voyage en avion.  Il a souhaité que toutes les organisations ayant un bureau de liaison à New York soient soutenues avec la même attention.  Espérant que l’accès à l’Internet soit élargi à toutes les salles de réunion, il s’est félicité de l’accès à la documentation en ligne (ODS). 


M. BERTI OLIVA (Cuba) a appuyé le réexamen des critères et principes régissant les dérogations pour les voyages en première classe et en classe affaires, déplorant les différences de traitement selon les personnalités concernées.  Il a remercié le Gouvernement éthiopien pour son appui à la construction de nouveaux locaux pour la CEA et a espéré qu’ils pourraient être achevés dans les délais.  Il s’est interrogé sur le manque de motivation du personnel des bibliothèques, du fait du manque de mobilité et de perspectives.


M. CAIO MÁRIO RENAULT (Brésil) s’est félicité de l’avancée du projet de construction de locaux supplémentaires pour le siège de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) à Addis-Abeba en se félicitant particulièrement de la collaboration du Gouvernement éthiopien qui a dérouté des voies publiques dans l’intérêt de cette réalisation. 


Mme KARLA GABRIELA SAMAYOA-RECARI (Guatemala) a salué la contribution du Gouvernement éthiopien pour faciliter la construction de nouveaux locaux de la Commission économique pour l’Afrique et les efforts réalisés pour atteindre les objectifs de normes minimales de sécurité opérationnelle. 


Répondant aux questions des délégations, le Directeur de la Division de l’information et de la technologie a déclaré que des progrès notables avaient été réalisés depuis la parution du dernier rapport, il y a six mois, pour éliminer les disparités et réduire la fracture numérique au sein de l’ONU.  Pour ce qui est de la sauvegarde des données, il a indiqué qu’un rapport sur le renforcement de la sécurité en cours d’élaboration traitera notamment des plans anti-sinistres au sein de l’ONU.  S’agissant du système Galaxy, il a indiqué qu’un additif paraîtra au rapport A/59/265 sur l’amélioration du recrutement par le biais de ce système.  Il a également précisé que les Nations Unies allaient de l’avant en matière de connexion internet sans fil en précisant que certaines salles disposaient déjà de cette possibilité. 


Concernant les questions relatives au fonctionnement de la bibliothèque, la Directrice de la Division du contrôle interne, intervenant au nom du BSCI, a indiqué que le rapport sur le fonctionnement de la bibliothèque sera présenté au Comité de l’information la semaine prochaine.  S’agissant des conclusions sur l’absence de motivation du personnel de la bibliothèque, elle a précisé qu’elles reposaient sur des entretiens détaillés avec un grand nombre d’employés de la bibliothèque qui regrettent notamment le manque d’opportunités en matière de mobilité professionnelle. 


En ce qui concerne la recommandation de limiter le recours à la première classe pour les voyages aériens du personnel, le Président du CCQAB a indiqué qu’elle se justifiait par l’amélioration des classes affaires, voire la suppression de la première classe, dans un nombre croissant de compagnies. 


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.