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AFR/1289-IHA/1118

NÉCESSITÉ DE TRAITER LES CRISES ALIMENTAIRES PAR LE DÉVELOPPEMENT

18/11/05
Communiqué de presseAFR/1289
IHA/1118
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

NÉCESSITÉ DE TRAITER LES CRISES ALIMENTAIRES PAR LE DÉVELOPPEMENT


(Publié tel que reçu)


DAKAR, GENÈVE ET NEW YORK, 18 novembre (OCHA) -- Les Nations Unies et leurs partenaires sont tombés d’accord sur la nécessité de mettre au point une approche coordonnée, sous-régionale et multisectorielle dans le traitement des crises alimentaires dans les pays du Sahel, à l’issue d’une réunion sur la sécurité alimentaire dans la région, qui s’est tenue à Dakar les 15 et 16 novembre.


« Conscients que l’action humanitaire n’est qu’un palliatif temporaire, inapproprié et coûteux à ce type de situation, nous avons pensé que le moment était venu d’engager un véritable dialogue avec tous les partenaires gouvernementaux, internationaux et communautaires qui œuvrent pour un meilleur lendemain au Sahel », a déclaré Margareta Wahlström.  « La lutte contre la pauvreté et pour la croissance sont les seules solutions durables à ces crises chroniques », a-t-elle ajouté.


Une centaine de participants a entamé la rédaction de recommandations et travaille maintenant sur la mise en place d’un comité de suivi.  Ces recommandations comprennent des mesures de court et de long terme, couvrant à la fois des domaines humanitaires d’urgence et des actions de développement.  Pour la première fois, l’ensemble de ces acteurs s’accorde sur la nécessité de coupler les actions humanitaires menées dans l’urgence à des actions de développement.


Sur une population de plus de 68 millions que comptent les pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso, Sénégal, Gambie, Cap Vert et Guinée Bissau), environ 32 millions de personnes, soit près de la moitié, essentiellement des enfants, souffrent de malnutrition.  Plus globalement, l’Afrique subsaharienne connaît tous les ans 24 cas de crises alimentaires.


MM. Cheikh Tidiane Gadio, Ministre d’État, Ministre sénégalais des affaires étrangères et Ahmédou Ould Abdallah, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, ont ouvert les séances de travaux.


OCHA et le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), coorganisateurs de cette réunion, étaient représentés par Mmes Wahlström et Kathleen Cravero, Directrice adjointe du PNUD.  Au niveau gouvernemental, le Mali, le Tchad, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso étaient représentés à Dakar, aussi que les bailleurs de fonds y compris l’Union européenne, la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Canada, la Suède, le Japon, et les États-Unis. 


Au niveau régional, participaient également le Secrétaire exécutif Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et le Réseau des organisations paysannes et producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).  Le Club du Sahel était également représenté.  Des ONG internationales et d’autres agences des Nations Unies ont également pris part aux consultations.


Pour plus d’informations ou des demandes d’interviews, veuillez contacter: Maya Siblini, OCHA-Dakar, +221 867 27 57, mobile +221 639 20 18; Elizabeth Byrs, OCHA-Geneva, +41 22 917 2653, mobile +41 79 473 4570; Stephanie Bunker, OCHA-New York, +1 917 367 5126, mobile +1 917 892 1679; Kristen Knutson, OCHA-New York, +1 917 367 9262.


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