SAG/227

TUER DES OISEAUX SAUVAGES N'EST PAS LA SOLUTION POUR CONTRER LA GRIPPE AVIAIRE

18/02/2004
Communiqué de presse
SAG/227


Tuer des oiseaux sauvages n'est pas la solution pour contrer la grippe aviaire


Contrôles et surveillance renforcés sont une meilleure barrière


ROME, 18 février (FAO) -- L'élimination des oiseaux sauvages n'est pas une mesure adéquate pour lutter contre la propagation du virus de l'influenza aviaire, souligne aujourd'hui la FAO.


Tuer des oiseaux sauvages n'aidera pas à prévenir de nouveaux foyers d'infection par le virus.


La prévention nécessite un système de contrôle et de surveillance empêchant tout contact entre oiseaux sauvages et volailles ou, du moins, une vigilance permanente.


Par exemple, les propriétaires de volailles destinées au commerce doivent s'assurer que les poulaillers et les approvisionnements en eau ne puissent pas être contaminés par des oiseaux migrateurs. Si cela s'avère impossible, cette eau doit alors être rendue sûre par un traitement adéquat.


L'on sait, par expérience, que de telles mesures préventives sont efficaces. Aussi serait-il insensé de songer à éliminer les oiseaux sauvages, indique la FAO.


Les propriétaires d'oiseaux sont invités à être très vigilants. A cet égard, la FAO recommande ce qui suit:


- ériger des poulaillers permettant de garder les volailles à l'écart des oiseaux sauvages;


- garder les canards et les oies séparés des poulets au cas où les premiers ont accès aux mêmes sources d'eau que les oiseaux sauvages aquatiques;


- être vigilants aux symptômes de la grippe aviaire et faire rapidement part de toute inquiétude aux autorités vétérinaires.


Prévention des risques biologiques


Les producteurs avicoles devraient appliquer de bonnes mesures de prévention des risques biologiques, notamment:


- sécuriser les mouvements d'animaux dans les élevages avicoles et maintenir des normes d'hygiène élevées afin de minimiser les risques de propagation de la maladie;


- isoler les poulaillers afin de prévenir tout contact entre les volailles et les oiseaux sauvages, tout particulièrement les oiseaux aquatiques;


- consigner et signaler toute diminution soudaine de la production;


- confier à un vétérinaire expérimenté le soin d'examiner tout animal malade ou mort et expédier des échantillons au laboratoire régional.


Les volailles à proximité de zones humides ou de tout lieu de rassemblement d'oiseaux aquatiques sont particulièrement menacées. La surveillance dans ces zones doit être renforcée.


Une bonne prévention des risques biologiques est impérative. Si nous parvenons à comprendre quand, comment et où migrent les oiseaux sauvages, alors nous saurons comment faire preuve d'une meilleure surveillance et d'une vigilance accrue, selon la FAO.


Pour plus d’information, veuillez contacter Erwin Northoff, Relations avec les Médias, FAO, par courrier électronique erwin.northoff@fao.org, ou par téléphone au (+39) 06 570 53105.


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