L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DÉSIGNE LES NOUVELLES DATES DE LA RÉUNION INTERNATIONALE DE MAURICE: 10-14 JANVIER 2005
Communiqué de presse ENV/DEV/787 |
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DÉSIGNE LES NOUVELLES DATES DE LA RÉUNION
INTERNATIONALE DE MAURICE: 10-14 JANVIER 2005
Une occasion de soutenir les petits États insulaires
qu’il ne faudrait surtout pas manquer, prévient M. Chowdhury
NEW YORK, 10 juin -- L’Assemblée générale de l’ONU a décidé aujourd’hui de reporter à la période du 10 au 14 janvier 2005 la Conférence sur les petits États insulaires, qui devait précédemment avoir lieu du 30 août au 3 septembre à l’Île Maurice. Le pays hôte a demandé ce renvoi en raison des retards dans la construction de son centre de conférence, à la suite des pluies inhabituellement abondantes qui se sont abattues sur Maurice durant les premiers mois de l’année.
« Je suis très heureux que l’Assemblée générale ait pu prendre une décision rapide à ce sujet. Cela nous aidera à reprendre l'élan perdu en raison du changement des dates », a commenté le Secrétaire général de la Réunion internationale, Anwarul K. Chowdhury. « La Conférence de Maurice constitue une occasion à saisir, qui sera cruciale pour l’avenir des petits États insulaires. Si cette occasion d’accroître le soutien apporté par la communauté internationale aux efforts de développement des petits États insulaires en développement, devait ne pas réussir, il faudrait peut-être attendre des décennies avant qu’une occasion semblable ne se présente à nouveau », a-t-il ajouté.
La Réunion internationale de Maurice examinera la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement, adopté par la Conférence de la Barbade, en 1994. Les petits États insulaires auront d’une rare occasion de chercher des partenariats et des moyens novateurs pour les aider à relever les défis cruciaux auxquels ils sont confrontés. Le Programme d’action de 1994 portait sur des questions décisives comme les changements climatiques, le tourisme, les catastrophes naturelles, les déchets, les ressources marines et terrestres, l’énergie, la biodiversité et les transports. La Réunion de Maurice doit également se pencher sur d’autres sujets qui touchent désormais les îles, comme les échanges commerciaux, le VIH/sida, les technologies de l’information, les nouvelles préoccupations sécuritaires et le potentiel économique des cultures insulaires.
L’Assemblée générale de l’ONU a par ailleurs confirmé la fonction de l’Ambassadeur Don MacKay (Nouvelle-Zélande) à titre de facilitateur des négociations en vue de la Conférence de Maurice. M. MacKay a joué un rôle de premier plan au cours des pourparlers qui se sont déroulés en mars, avril et mai à New York. En dépit de discussions constructives, il n’a pas été possible de parvenir à des accords sur les questions les plus épineuses, comme les changements climatiques, les relations commerciales, l’accès aux marchés, les sources d’énergie renouvelable et les propositions relatives aux mécanismes de financement. Ces négociations doivent se poursuivre à l’automne et durant les journées qui précéderont immédiatement la Conférence de Maurice.
Contact de presse: François Coutu, Département de l’information de l’ONU, tél: (212) 963-9495; courriel: coutu@un.org. Site Internet de la Réunion internationale de Maurice: http://www.un.org/french/smallislands2005.
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