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AG/AB/3647

LA CINQUIÈME COMMISSION ABORDE L’EXAMEN DU CADRE STRATÉGIQUE DE 26 PROGRAMMES POUR L’EXERCICE BUDGÉTAIRE BIENNAL 2006-2007

09/11/2004
Communiqué de presse
AG/AB/3647


Cinquième Commission

22e séance – après-midi


LA CINQUIÈME COMMISSION ABORDE L’EXAMEN DU CADRE STRATÉGIQUE DE 26 PROGRAMMES POUR L’EXERCICE BUDGÉTAIRE BIENNAL 2006-2007


(Publié le 10 novembre)


La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a abordé cet après-midi l’examen de la planification des programmes, disposant pour la première fois d’un nouveau cadre stratégique1 sur deux ans pour remplacer l’ancien plan à moyen terme sur quatre ans.  Dans le cadre de ce processus de planification et de budgétisation simplifié, le budget-programme est établi à partir de deux éléments: le cadre stratégique et l’esquisse budgétaire, cette dernière étant présentée et examinée après que le cadre stratégique ait été adopté.  Le cadre stratégique, cette année, proposé pour l’exercice biennal 2006-2007, réunit deux volets dans un même document: un plan-cadre fixant les objectifs à long terme de l’Organisation et les priorités à retenir; et un plan-programme portant sur deux ans qui, suivant les directives des organes délibérants, récapitule les objectifs, mentionne les réalisations escomptées et les indicateurs de succès de 26 programmes, ces derniers correspondant aux travaux exécutés par une entité organique, généralement un département.  C’est dans le budget–programme, établi sur la base de la planification, que se trouvera la description détaillée des produits ou services à exécuter et que seront indiquées les ressources nécessaires pour que les réalisations escomptées se concrétisent.


Présentant le rapport du Comité du programme et de la coordination (CPC), sa Présidente, Mme Nonye Udo (Nigéria), a qualifié d’historique la dernière session du CPC, qui a été l’occasion de passer du plan à moyen terme à un cadre stratégique biennal.  Elle a précisé que le CPC avait renvoyé aux commissions compétentes l’examen de cinq programmes parmi les 26 considérés.


Tout en saluant le travail considérable du CPC dans le cadre de la préparation du cadre stratégique biennal 2006-2007, le représentant russe a souhaité que les objectifs soient formulés de façon plus précise, afin de mieux pouvoir mesurer le succès de leur mise en œuvre.  Définissant la planification axée sur les résultats comme un processus complexe, il a demandé que le Secrétariat réfléchisse plus avant à ce qui se fait dans chaque programme, et notamment aux stratégies de leur mise en œuvre.


De son côté, la représentante des États-Unis a regretté que la question de la lutte contre le terrorisme soit diluée dans le programme concernant la lutte contre le crime et la drogue.  Elle a estimé que cette question méritait une attention particulière, en rappelant que les grandes priorités devaient être décidées par les États Membres.


De son côté, le Contrôleur des Nations Unies, Jean-Pierre Halbwachs, a défini le Cadre stratégique, proposé pour l'exercice biennal 2006-2007 pour 26 programmes2, comme un élément déterminant de l’organisation des activités en général des Nations Unies.  Il a indiqué que la mise en œuvre de ces différents programmes avait permis de porter secours à 45 millions de personnes victimes de la guerre, de la faim, des maladies ou autres crises humanitaires.


Présentant le rapport du Secrétaire général sur l’exécution des programmes de l’Organisation des Nations Unies pour l’exercice biennal 2002-20033, le Secrétaire général adjoint aux services de contrôle externe, M. Dileep Nair, a indiqué que le projet de budget biennal 2002-2003 avait été le premier axé sur les résultats en ayant recours à des indicateurs de succès novateurs.  Il a fait valoir la présentation d’un rapport dont le volume a été réduit de 25% par rapport au précédent et qui contient un tableau détaillé avec des statistiques sur les programmes exécutés.  Soulignant les efforts de rationalisation, il a précisé que 4 324 produits, soit 13% du total (33 131), ont été supprimés en 2002-2003, contre 14,7% lors de l’exercice précédent.


En ce qui concerne le rapport du BSCI sur une meilleure application des conclusions et évaluations lors de la conception et de l’exécution des programmes et dans les directives de politique générale4, M. Nair a souhaité que l’on fasse des progrès dans la répartition des ressources pour le contrôle et l’évaluation.  C’est pourquoi le BSCI demande que les directeurs de Secrétariat évaluent les besoins de contrôle et revoient dans leurs organigrammes respectifs la planification des activités de contrôle et d’évaluation qui, selon lui, représentent actuellement un point faible du Secrétariat.


La Commission a, par ailleurs, poursuivi l’examen du rapport du Secrétaire général sur les activités du Bureau des services de contrôle interne (BSCI).  Les délégations du Japon et de Cuba se sont interrogées sur la pertinence de voir le BSCI être évalué par une équipe multidisciplinaire d’experts externes, alors qu’une telle évaluation semble du ressort du Corps commun d’inspection (CCI).  Notant que 37,5% des 1 515 recommandations du BSCI étaient identifiées comme essentielles, ce dernier a souhaité des informations sur les critères retenus pour établir la liste.  De son côté, la représentante de l’Afrique du Sud a souhaité que les directeurs de programmes soient tenus responsables de la mise en œuvre des recommandations du BSCI.


Outre les délégations citées, sont également intervenus le représentant des Pays-Bas, au nom de l’Union européenne, sur la question relative au plan-programme, ainsi que le représentant de l’Oman sur la question du BSCI.  À cet égard, est également intervenue Mme McCreery, Sous-Secrétaire générale à la gestion des ressources humaines, qui répondait à une question des États-Unis.


La prochaine réunion de la Cinquième Commission aura lieu jeudi matin, 11 novembre à 9 h 30.


1A/59/6 (Partie I) et (Prog 1 à 26)

2A/59/87

3A/59/69

4A/59/79


PLANIFICATION DES PROGRAMMES


Débat général


Prenant la parole au nom de l’Union européenne et des pays associés, M. RONALD ELKHUIZEN (Pays-Bas) s’est félicité du cadre stratégique proposé, ce dernier conjugué aux objectifs présentés dans le plan-programme biennal offrant, selon lui, une bonne description des enjeux à moyen et à long terme auxquels l’Organisation doit faire face.  Il a considéré que les grandes lignes du plan-cadre présentaient une optique équilibrée lorsqu’il est examiné de concert avec les composantes du deuxième volet du plan-programme biennal.  À ce sujet, il a fait part de la satisfaction de l’Union européenne au sujet des premières améliorations et a estimé que la majorité des programmes contenaient un degré de détails appropriés pour une planification sur deux ans et compte tenu du fait qu’ils ne seront opérationnels qu’en 2006.  Il a rappelé que de nombreux directeurs de programmes avaient fait valoir que ce nouveau processus biennal était plus logique que celui sur quatre ans.  Il a noté que quelques programmes spécifiques restaient à finaliser; ceux concernant notamment le désarmement, les droits de l’homme ou l’information.


Le représentant a d’autre part estimé que le rapport du Comité du programme et de la coordination (CPC) n’était pas satisfaisant et que le CPC ne jouait pas encore un rôle essentiel dans le processus de budgétisation.  Il a souhaité qu’il émette des directives plus constructives en direction des directeurs de programmes.  Il a exhorté le CPC à améliorer ses méthodes de travail, ajoutant qu’il s’agissait là d’une priorité.  Il l’a exhorté ne pas avoir une vision restrictive de son mandat.  Concernant le choix des priorités, il a conclu en précisant qu’il était difficile de les définir et que l’allocation des ressources n’était pas nécessairement le meilleur instrument pour cela.  Sur ce même sujet, il a reconnu les limitations des organes intergouvernementaux pour décider des priorités au niveau des programmes et des sous-programmes et a recommandé que l’Assemblée général prenne note du rapport du Secrétaire général sur le sujet. 


M. AUDREY V. KOVALENKO (Fédération de Russie) a salué le travail considérable réalisé par le CPC dans le cadre de la préparation du cadre stratégique biennal 2006-2007 qui traduit une première tentative de formuler des objectifs sur deux ans, alors que nous sommes en train de passer du plan à moyen terme sur quatre au plan-programme biennal.  Il a souhaité que les objectifs soient formulés de façon plus précise afin de pouvoir mieux mesurer le succès de leur mise en œuvre.  Définissant la planification axée sur les résultats comme un processus complexe, il a demandé que le Secrétariat réfléchisse mieux à ce qui se fait dans chaque programme, et notamment aux stratégies de mise en œuvre des programmes.  Il a ajouté que le Secrétariat et les États Membres devront faire un travail considérable afin d’améliorer la présentation de la planification.  Il a souhaité que le CPC améliore la présentation de son travail et apporte une contribution authentique à l’évaluation de l’exécution des programmes. 


Mme EBBESEN ROSS (États-Unis) a regretté que le Comité du programme et de la coordination (CPC) n’accorde pas suffisamment de temps et d’attention à l’amélioration de ses méthodes de travail ni à la nécessité de réellement remplir son mandat.  Elle a précisé que le CPC s’était contenté de ne se livrer qu’à une microanalyse concernant le nouveau cadre stratégique présenté par le Secrétaire général et s’est dit déçue qu’il n’ait pu aboutir à un accord concernant le choix de priorités pour le biennum 2006/2007.  Elle a regretté que la lutte contre le terrorisme n’ait pas suffisamment retenu l’attention et estimé qu’en regroupant cet objectif avec celui de lutte contre le crime et la drogue, on ne faisait qu’amoindrir l’action de l’ONU vis-à-vis du terrorisme.  Elle a appuyé l’opinion du Secrétaire général selon qui les plus grandes priorités devaient être décidées par les États Membres.  Elle s’est félicitée des changements apportés au rapport sur l’exécution des programmes 2002/2003, notamment de la décision de mettre l’accent sur les résultats, mais a considéré que le document manquait de données de base pour mesurer les performances des programmes.  Elle s’est félicitée du rapport du BSCI concernant les capacités d’évaluation du Secrétariat.  Elle a appuyé les recommandations du BSCI demandant que chaque département évalue ses propres capacités d’évaluation et les actualise et que les hauts fonctionnaires soient formés aux techniques d’autoévaluation.  Elle a regretté que le CPC n’ait pu aboutir à un accord concernant les programmes en matière de désarmement, de droits de l’homme, de commerce et de développement entre autres et ait préféré renvoyer ces questions vers les commissions sans leur apporter de contribution stratégique.


RAPPORT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SUR LES ACTIVITÉS DU BUREAU DES SERVICES DE CONTRÔLE INTERNE


Déclarations


Mme KAREN LOCK (Afrique du Sud) s’est félicitée de l’action du Bureau des services de contrôle interne (BSCI), que ce soit au niveau du nombre de rapports soumis à l’Assemblée générale, la variété des domaines abordés ou encore l’importance des économies réalisées grâce à lui.  Elle a rappelé que le nombre grandissant de demandes de rapports requis du BSCI témoignait de la confiance des États Membres vis-à-vis du Bureau.  Elle a accueilli favorablement la volonté exprimée du BSCI de rationaliser l’utilisation de ses ressources et d’améliorer ses activités d’audit en appliquant à son plan de travail annuel une démarche de gestion des risques.  Elle s’est réjouie des efforts entrepris pour renforcer la coordination entre les différents corps d’audit et de la volonté exprimée d’adopter les plus hauts standards en matière d’investigation.  La représentante a noté les efforts entrepris par le BSCI pour rationaliser ses rapports en diminuant notamment le nombre de recommandations figurant dans ceux-ci pour n’y inclure que les essentielles.  Elle a exhorté les différents organismes à mettre en application celles-ci sans délai.  Elle a demandé que soit approfondie la proposition du BSCI concernant la mise en place d’un mécanisme de coordination de haut niveau au sein du Secrétariat devant s’assurer que les chefs de secrétariat sont tenus responsables de la mise en application des recommandations.  Elle a rappelé que le bon fonctionnement de la Commission économique pour l’Afrique était essentiel et qu’en 2002 la Commission avait eu pour mandat de suivre la coordination et la collaboration concernant le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et qu’elle avait fait des progrès considérables en vue d’aligner ses activités sur les objectifs du NEPAD.  La représentante a souhaité que les résultats obtenus par le BSCI contribuent à améliorer la gestion et l’efficacité de la Commission.


Mme NORMA GOICOCHEA (Cuba) a estimé que la résolution 48/218B définissant le cadre du BSCI constituait un équilibre délicat à préserver.  Elle s’est interrogée sur la pertinence d’une évaluation du BSCI par un Groupe pluridisciplinaire d’experts externes, en souhaitant que cette tâche soit réservée au Corps commun d’inspection.  Elle s’est inquiétée que des États Membres procèdent à des examens du BSCI  sans aucun mandat de l’ONU.  Notant que 37,5% des 1 515 recommandations du BSCI sont identifiées comme essentielles, elle a souhaité des informations sur les critères retenus pour aboutir à cette liste.  Elle a estimé que les recommandations du BSCI semblaient montrer une absence d’efficacité du Secrétariat des Nations Unies, voire une absence d’intégrité inacceptable de la part de certains fonctionnaires.  Il a regretté que le rapport du BSCI ne donne aucune information sur les sanctions prévues à l’encontre des fonctionnaires coupables de fraudes ou d’infractions.  Elle a estimé que s’imposait la mise en place d’un mécanisme par lequel le Secrétaire général informerait l'Assemblée générale de l’application des recommandations du BSCI.  Elle a jugé que le Bureau s’écartait parfois de son mandat pour empiéter sur celui des organismes intergouvernementaux.


M. HITOSHI KOSAKI (Japon) a exhorté l’Organisation à appliquer les résolutions du Bureau des services de contrôle interne.  Il s’est félicité que le BSCI ait identifié la gestion des opérations de maintien de la paix comme un domaine à haut risque de même que la sécurité et la sûreté.  Il s’est dit désireux de connaître les résultats d’audit global et horizontal des procédures de sécurité sur le terrain pour les 14 missions de maintien de la paix et pour les six missions politiques de consolidation de la paix.  Il a accueilli favorablement le travail du BSCI sur la gestion du programme des Nations Unies pour le biennum 2002/2003 et l’a encouragé à continuer à se concentrer sur les résultats.  Il s’est félicité par ailleurs de l’autoévaluation réalisée par le BSCI.  Il a demandé un complément d’information concernant le souhait émis par le Secrétaire général de nommer un panel de contrôle externe.  Il a enfin exhorté les commissions régionales à appliquer les recommandations du BSCI les concernant.


M. AL-ZAABI (Oman) a souhaité que l’on mette en œuvre rapidement la constitution des stocks stratégiques pour un déploiement rapide et que l’on utilise les crédits approuvés à cet effet à bon escient.  Il a regretté l’incapacité d’actualiser les règles.  Il a mentionné la trop lourde bureaucratie des activités administratives de l’ONU.  À la lumière du rapport du BSCI, il a estimé, que le Secrétariat n’utilisait pas assez les avantages des nouvelles technologies, un certain nombre d’activités demeurant manuelles, lourdes et lentes.  Il s’est particulièrement inquiété que l’audit de la Commission des indemnisations ait relevé des erreurs comptables à hauteur de plus de deux millions de dollars, avec parfois une double indemnisation.  Il a fait sienne la proposition de BSCI de voir la CESAO et la CEA réévaluer les arrangements nouveaux.  Il a estimé que la mise en œuvre de la décentralisation était un moyen d’améliorer la cohérence entre les propositions budgétaires des organisations régionales et l’organisation de leurs travaux. 


Répondant à une question de la délégation des États-Unis au sujet de l’enquête concernant les accusations de harcèlement sexuel portées par une fonctionnaire du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés contre le Haut Commissaire et un haut fonctionnaire du HCR, Mme ROSEMARY MCCREERY, Sous-Secrétaire générale à la gestion des ressources humaines, a expliqué que le Secrétaire général avait estimé, après examen du rapport d’enquête et des réponses à ce rapport fournies par le Haut Commissaire et le haut fonctionnaire, que les allégations ne pouvaient pas être soutenues.


Documentation


PLANIFICATION DES PROGRAMMES


Cadre stratégique proposé pour l'exercice biennal 2006-2007 (A/59/6 Part one)


Plan-cadre


Le rapport du Secrétaire général définit les deux volets composant le cadre stratégique: un plan-cadre d’un côté et un plan-programme biennal de l’autre.  C'est sur la base du plan-cadre que sont accomplis la planification des programmes, la budgétisation, le suivi et l'évaluation, les aspects du budget qui ont trait aux programmes, le contrôle de l'exécution et les méthodes d'évaluation.  Ce plan-cadre analyse les défis auxquels l'ONU devra faire face en tenant compte des objectifs de développement convenus sur le plan international, y compris ceux qui figurent dans la déclaration du Millénaire ainsi que les textes issus de grandes conférences des Nations Unies tenus depuis 1992.  Le plan-programme biennal englobe, quant à lui, 26 programmes établis avec le concours de tous les départements.  La responsabilité de l'exécution de ces programmes est collective puisqu'elle revient aux États Membres et au Secrétariat.  Chaque programme contient une orientation générale, décrivant le principal objet du programme dans son ensemble, les changements qui devraient résulter de son exécution et les bénéfices que peuvent en attendre les utilisateurs finals.  Chaque sous-programme est présenté conformément au principe de budgétisation axée sur les résultats.


Concernant le plan-cadre pour l'exercice biennal 2006-2007, le rapport du Secrétaire général recommande à l'Assemblée générale de retenir huit domaines prioritaires.  Le maintien de la paix et de la sécurité internationales est le premier d'entre eux.  Le rapport estime que l'ONU doit être à l'avant-garde de la lutte contre le terrorisme, notamment en encourageant la non-prolifération d'armes de destruction massive et l'intensification des efforts multilatéraux devant aboutir à un désarmement réel.  Le rapport rappelle, dans le même temps, qu'il reste indispensable que l'ONU continue ses activités de maintien et de consolidation de la paix, surtout en Afrique.  Le deuxième objectif proposé au sein du plan-cadre est la promotion d'une croissance économique soutenue et du développement durable, et ce d’autant que la faim, l'absence d'eau potable et les maladies endémiques sont les menaces les plus immédiates pour la majorité des habitants de la planète.  Le développement de l'Afrique est la troisième priorité du plan-cadre.  Le Secrétariat insiste ensuite sur l’importance de la promotion des droits de l'homme et s’inquiète de la remise en question de ces derniers au nom de la lutte contre le terrorisme.  La coordination efficace des opérations d'aide humanitaire est une autre priorité du plan-cadre.  Le Secrétariat précise que la grande majorité des personnes nécessitant des secours d'urgence ne sont pas victimes de conflits à proprement parler mais de catastrophes naturelles et, qu'étant donné le traitement déséquilibré de l'information, cette réalité est rarement mise en avant, ce qui ne fait que compliquer davantage la capacité d'intervention humanitaire.  Le rapport retient ensuite la promotion de la justice et du droit international comme autre priorité et rappelle qu’étant donné l'éventail de plus en plus grand des acteurs non gouvernementaux prenant part aux affaires internationales, il est indispensable d'adapter les structures onusiennes de manière à en tirer le meilleur parti possible.  Le huitième et dernier objectif du plan-cadre proposé par le Secrétaire général concerne le désarmement, la lutte contre la drogue, la prévention du crime et la lutte contre le terrorisme international sous toutes ses formes.


Le deuxième volet contient la présentation des cadres stratégiques de 26 programmes.


Rapport du Comité du programme et de la coordination (A/59/16)


Ce rapport porte sur la planification, la programmation et la coordination de 26 programmes pour le prochain exercice biennal 2006-2007.  On y trouvera, entre autres, les programmes concernant les Affaires politiques, le Désarmement, les Opérations de maintien de la paix ou encore des programmes à caractère régional comme le Développement économique et social en Afrique ou celui en Asie.


Conformément à la résolution 2008 (LX) du 14 mai 1976 du Conseil économique et social (ECOSOC), le CPC est le principal organe subsidiaire de l’ECOSOC et de l'Assemblée générale pour la planification, la programmation et la coordination.  Il a pour tâche d'examiner les programmes de l'ONU tels qu'ils étaient définis dans le plan à moyen terme; de recommander des directives sur les priorités dans la mise en œuvre des programmes de l'Organisation des Nations Unies; d'aider le Conseil à s'acquitter de ses fonctions de coordination; de procéder, sur la recommandation du Conseil ou de l'Assemblée générale, à l'étude et à l'évaluation de l'application de décisions importantes des organes délibérants et d'étudier les rapports du CAC, les rapports appropriés des organes de l'Organisation des Nations Unies, les rapports annuels des institutions spécialisées et autres documents pertinents.


Rapport sur l’exécution des programmes pour l’exercice biennal 2002-2003 (A/59/69)


Le rapport du Secrétaire général concernant l’exécution du budget de l’Organisation en fin d’exercice biennal met l’accent sur les principaux résultats obtenus par chaque programme, au nom de la budgétisation axée sur les résultats, et compare les réalisations effectivement obtenues par rapport aux réalisations escomptées pour chaque sous-programme et il en est de même pour les différents chapitres du budget.  Pas moins de 33 131 produits ont pu être quantifiés.  Le taux d’exécution pour l’exercice biennal a atteint 84%.  Le rapport se félicite que, grâce à l’application des modalités de budgétisation axée sur les résultats, ce ne soit plus seulement les produits qui soient au centre du rapport mais les résultats obtenus et rappelle, qu’à cette fin, une stratégie a été mise au point en tout début d’exercice biennal en vue d’obtenir le concours des directeurs de programme à différents stades clefs de l’exercice, que le Système intégré de suivi a dû être amélioré pour tenir compte de tous les éléments d’information pertinents et qu’un programme de formation pour aider les directeurs de programme à collecter les données a vu le jour.


Rapport du Bureau des Services de Contrôle Interne (BSCI) sur une meilleure application des conclusions et évaluations lors de la conception et de l’exécution des programmes et dans les directives de politique générale (A/59/79)


Le présent rapport qui porte sur les capacités et méthodes d’évaluation du Secrétariat pour l’exercice biennal 2002-2003 décrit d’une part, cinq mesures du Secrétariat pour renforcer le contrôle et l’évaluation axés sur les résultats et deux groupes de propositions décrivant l’appui que devraient fournir les organes intergouvernementaux.  Enfin, il propose également des sujets de futures évaluations approfondies en insistant sur les programmes qui n’ont pas fait d’évaluation approfondie depuis 1994.


La première des cinq mesures consiste à demander aux directeurs de programme de procéder à une évaluation préliminaire des résultats au niveau des sous-programmes pour l’exercice biennal (2004-2005) au dernier trimestre 2005, avant qu’ils formulent leur cadres stratégiques pour l’exercice 2008-2009.  Parmi les autres mesures, le rapport souhaite que le recrutement, la sélection et l’évaluation des directeurs de programme à la classe P-5 et aux classes supérieures doivent être fonction de la nécessité pour l’organisation de disposer de compétences en matière de contrôle et d’évaluation.


Les deux séries de propositions concernant l’appui que doivent fournir les organes intergouvernementaux concernent respectivement l’amélioration des liens entre l’examen de l’exécution des programmes qui viennent de s’achever et les évaluations du futur cadre stratégique et mais aussi la contribution potentielle technique des organes intergouvernementaux aux évaluations.


La conclusion générale du rapport du BSCI est que la capacité d’évaluation du Secrétariat repose sur des mécanismes institutionnels et des méthodes d’évaluation raisonnablement efficaces, capables de sous-tendre d’autres réformes à court terme.  Comme l’a demandé l'Assemblée générale dans sa résolution 58/269, il faudrait veiller, dans le cadre de ces réformes, à ce que des ressources soient nettement désignées dans tous les chapitres du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007, pour mieux servir aux activités de suivi et d’évaluation.


Le rapport recommande notamment que les directeurs de programme veillent à ce que la structure et les arrangements administratifs relatifs à la fonction d’évaluation soient revus pour chaque programme; adoptent la pratique consistant pour les cadres dirigeants à examiner les résultats des évaluations; indiquent les ressources affectées au contrôle et à l’évaluation dans tous les chapitres du projet de budget-programme pour 2006-2007; veillent à ce que des plans d’évaluation soient préparés pour chaque programme en même temps que les propositions relatives au budget 2006-2007.  À l’appui de ces initiatives, le BSCI publiera des directives sur la planification de l’évaluation en même temps que les instructions concernant le budget 2006-2007 et dirigera l’élaboration, sous forme de glossaire, d’une terminologie uniforme de l’évaluation à l’échelle du Secrétariat.


Rapport du Secrétaire général sur le choix des priorités (A/59/87)


Ce rapport contient l’historique de l’établissement des ordres de priorités depuis l’introduction de la planification et de la budgétisation des programmes en 1974.  Il récapitule brièvement les questions liées au choix des priorités, en particulier dans le cadre de la structure des documents de planification et de budgétisation, et examine les questions de définition, les critères appliqués à la désignation des priorités, les considérations d’ordre politique, les mécanismes de gestion, le niveau d’activité, les imprévus et les limites des ressources.


Il est souligné que le problème fondamental n’est pas tant de savoir comment exécuter la désignation des priorités que de savoir comment effectivement définir, arrêter et désigner les priorités.


Parmi ses recommandations et conclusions, le Secrétaire général propose que les priorités traduisant les tendances générales par grands secteurs continuent d’être établies pour le cadre stratégique, sur la recommandation du Comité des programmes et de la coordination (CPC) et que les priorités énoncées dans l’esquisse budgétaire soient conformes aux priorités figurant dans le cadre stratégique général.


Incidences sur le budget-programme des recommandations figurant dans le rapport du Comité du programme et de la coordination (A/C.5/59/13)


Le Secrétaire général rappelle que le CPC a recommandé qu’il rende un rapport à l’Assemblée générale tous les deux ans et ce, dès la soixantième session, portant sur la contribution que le Département de la gestion apporte à l’amélioration des méthodes de gestion au Secrétariat, y compris les mesures visant à accroître l’efficacité et la productivité.  Le Comité recommande, par ailleurs, au Secrétariat d’élaborer un plan avec un calendrier précis en vue de réduire les redondances, la complexité et la bureaucratie dans les opérations et procédures administratives de l’ONU, notamment en adoptant une approche à l’échelle du Secrétariat en vue de les rationaliser et de les automatiser et enfin d’améliorer les instruments permettant de déterminer le coût des activités et de lui faire rapport à sa soixantième session sur les options qui pourraient être envisagées pour appliquer les techniques de comptabilité des coûts.  La déclaration précise quelles modifications adopter au sein du programme de travail prévu au titre du chapitre 29, Gestion et services centraux d’appui, du budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005 en vue de prendre en compte les recommandations énoncées ci-dessus.


Lettre datée du 4 novembre 2004, adressée au Président de la Cinquième Commission par le Président de l’Assemblée générale (A/C.5/59/14)


Par cette lettre datée du 2 novembre 2004, le Président de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) transmet à la Cinquième Commission les modifications à apporter au document intitulé « Cadre stratégique proposé pour l’exercice biennal 2006-2007, deuxième volet: plan-programme biennal, programme 23 (Information) », publié sous la cote A/59/6 (Prog. 23).


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