LA SITUATION VOLATILE ET LA VIOLENCE LIMITENT L’EVALUATION DES BESOINS ET L’ACCES AUX PERSONNES DEPLACEES DU DARFOUR, AU SOUDAN
Communiqué de presse AFR/875 IHA/883 |
LA SITUATION VOLATILE ET LA VIOLENCE LIMITENT L’EVALUATION DES BESOINS
ET L’ACCES AUX PERSONNES DEPLACEES DU DARFOUR, AU SOUDAN
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, le 30 mars 2004 –- Les populations civiles, y compris les personnes déplacées, de la région du Darfour au Soudan, victimes d’attaques quotidiennes perpétrées par des groupes armés, sont en proie à des pénuries d’eau ainsi qu’à une épidémie de maladies transmissibles telle que la rougeole.
Du fait des attaques dont elles sont victimes, les personnes déplacées sont contraintes de se rassembler dans des zones urbaines toujours plus nombreuses et plus importantes, ce qui accroît le risque d’épidémies et les problèmes d’accès à l’eau potable. Quelques trente cas de rougeole ont déjà été signalés et les maigres ressources en eau autour desquelles les personnes déplacées se sont regroupées diminuent rapidement.
Face aux besoins croissants qui dépassent leurs capacités actuelles, les équipes de secours renforcent leurs effectifs, leurs ressources et leurs stocks prépositionnés. La violence empêche les agences humanitaires présentes dans la région d’évaluer de manière précise les besoins des personnes déplacées limitées par la violence. On estime que depuis l’intensification des combats, il y a un an, 700 000 personnes dans la région du Darfour ont été déplacées à l’intérieur du pays, la majorité étant hors de portée des agences humanitaires en raison des violences et des procédures de déminage. Environ 110 000 autres personnes ont fui vers le Tchad voisin où ils bénéficient de l’aide des Nations Unies.
En dépit des progrès en matière d’accès de l’aide à la région, les opérations humanitaires conduites par le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) et, pour le Tchad, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, d’autres agences de l’ONU et les partenaires non gouvernementaux, sont limitées par la situation volatile en matière de sécurité.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter: Stéphanie Bunker, OCHA New York, tel: (917) 367-5126 ou portable: (917) 892-1679 (portable); Elizabeth Byrs, OCHA Genève, +41 22 917 2653 ou +41 (0)79 473 4570.
* *** *