PNUE/75

LE CONSEIL EXECUTIF DU PNUE SE REUNIT DU 3 AU 7 FEVRIER POUR EXAMINER UN RAPPORT SUR LA POLLUTION AU MERCURE

03/02/03
Communiqué de presse
PNUE/75


                                                            PNUE/75

                                                            3 février 2003


LE CONSEIL EXECUTIF DU PNUE SE REUNIT DU 3 AU 7 FEVRIER POUR EXAMINER

UN RAPPORT SUR LA POLLUTION AU MERCURE


(Adapté de l’anglais)


Nairobi, 3 février (Programme des Nations Unies pour l’environnement) Les effets nocifs du mercure sur la planète pourraient être réduits de manière significative en limitant la production d’électricité et de chaleur par combustion du charbon, estime le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) dans un nouveau rapport.  Le rapport, préparé par une équipe d’experts internationaux, indique que la production d’énergie à partir de la combustion de charbon et l’incinération des déchets représentent 70% des émissions nouvelles de mercure d’origine humaine dans l’atmosphère.  Avec 860 tonnes produites, sur 1 500 au total, l’Asie est aujourd’hui la source la plus importante d’émission de mercure d’origine humaine, phénomène largement constaté dans les pays en développement. 


Le rapport souligne ensuite que l’augmentation de la demande énergétique, à la fois dans le monde développé et dans le monde en développement, devrait entraîner la poursuite de ce phénomène, d’autant que le PNUE a constaté l’absence de technologies appropriées pour contrôler les émissions de mercure d’origine humaine et que les sources d’énergies renouvelables ne sont pas explorées.  L’exploitation minière artisanale de l’or et de l’argent, pratiquée dans un nombre élevé des pays les moins avancés, constitue une source supplémentaire de pollution au mercure, estimée entre 400 et 500 tonnes annuellement dans l’air, dans l’eau et dans le sol.  Le mercure est utilisé dans les activités d’extraction de ces métaux précieux et cela a un impact sur les mineurs et leurs familles, de même que sur leur environnement local et régional. 


Le rapport du PNUE porte également sur les mesures qui peuvent être prises pour réduire la pollution au mercure d’origine humaine sur l’environnement et la santé, en identifiant notamment de nouvelles sources de production énergétique.  Le Conseil exécutif du PNUE, qui regroupe l’ensemble des ministres de l’environnement, se réunit du 3 au 7 février à Nairobi, au Kenya, pour évaluer les mesures à prendre au cours des années à venir dans le cadre d’une action mondiale contre les dangers posés par la pollution au mercure. 


Pour de plus amples informations, contacter Eric Falt, Directeur de la Division de la communication et de l’information du public au PNUE, tél : 254 2 623292 ; E-mail : eric.falt@unep.org.  Vous pouvez également vous procurer une copie du rapport sur le site Web www.unep.org/GoverningBodies/GC22.


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