IHA/834

LE BUREAU DE LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES TIRE LA SONNETE D’ALARME SUR LES RISQUES D’UNE CRISE ALIMENTAIRE EN REPUBLIQUE POPULAIRE DEMOCRATIQUE DE COREE

8/12/2003
Communiqué de presse
IHA/834


LE BUREAU DE LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES TIRE LA SONNETE D’ALARME SUR LES RISQUES D’UNE CRISE ALIMENTAIRE EN REPUBLIQUE POPULAIRE DEMOCRATIQUE DE COREE


(adapté de l’anglais)


New York, 8 décembre 2003 (OCHA) – La santé de millions de Nord-Coréens est en danger.  C’est ce qu’annonce le Programme alimentaire mondial (PAM) dans sa mise à jour mensuelle de la situation en République populaire démocratique de Corée.


Etant donné que les promesses de fonds faites lors de l’appel conjoint pour 2003 n’ont été tenues qu’à moitié, aujourd’hui quelque trois millions de bénéficiaires d’aide alimentaire n’ont plus accès aux programmes du PAM.  A partir de ce mois, les pénuries de céréales devraient affecter 2,2 millions de personnes à l’ouest du pays, et ce chiffre pourrait passer à 3,8 millions si les promesses de versements de fonds ne sont pas tenues d’ici mai 2004.  


Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), 42% des jeunes enfants nord-coréens souffrent de malnutrition chronique, et environ 70 000 enfants de malnutrition sévère.  Or, les infrastructures de santé du pays ne sont pas en mesure de soigner les diarrhées et les pneumonies.  En effet, en 2003, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’UNICEF et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) n’ont pu fournir qu’un nombre limité des médicaments essentiels.


De son côté, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a constaté que le nord-est du pays, durement frappé par le déclin économique, est devenu la région la plus vulnérable. 


L’appel conjoint pour 2004 vise la mobilisation de quelque 221 millions de dollars.  La République populaire démocratique de Corée, qui sort lentement de la crise alimentaire des années 90, continue de vivre une difficile situation humanitaire dont on ne voit pas la fin.


Pour plus d’informations, veuillez contacter Stephanie Bunker, OCHA NY, 1- 917 367 5125, téléphone mobile 1-917 892 16 79; ou Elizabeth Byrs, OCHA Genève, 41 22 917 2653, téléphone mobile 41 (0) 79 472 4570. 


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