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CD/G/570

LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT OUVRE LE 20 JANVIER LES TRAVAUX DE SA SESSION DE 2003

16/01/03
Communiqué de presse
CD/G/570


Communiqué de base


LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT OUVRE LE 20 JANVIER LES TRAVAUX DE SA SESSION DE 2003


Genève, 16 janvier -- La Conférence du désarmement, unique instance multilatérale de la communauté internationale pour les négociations sur le désarmement, ouvrira, le 20 janvier à Genève, les travaux de sa session de 2003.  La première séance plénière aura lieu le mardi 21 janvier à partir de 10 heures.


La session s'ouvrira sous la présidence de l'Ambassadeur Rakesh Sood, Représentant permanent de l'Inde auprès de la Conférence du désarmement, qui assumera ces fonctions pour une période de quatre semaines.  La présidence est assurée à tour de rôle par un pays membre de la Conférence pour une période de quatre semaines de travail, conformément au principe de la rotation selon l'ordre alphabétique anglais.  Elle sera donc assumée, au cours de la première partie de la session, à tour de rôle par l'Indonésie, la République islamique d'Iran, l'Iraq, l'Irlande Israël.  La session annuelle est divisée en trois parties : la première partie, d'une durée de dix semaines, durera jusqu'au 28 mars; la deuxième partie, de sept semaines, se déroulera du 12 mai au 27 juin; la troisième partie, également d'une durée de sept semaines, se déroulera du 28 juillet au 10 septembre.


Conformément à son règlement intérieur, la Conférence du désarmement doit adopter son ordre du jour au début de la session en tenant compte des recommandations de l'Assemblée générale des Nations Unies, des propositions de ses membres et des décisions de la Conférence.  L'an dernier, la Conférence avait décidé d'examiner les questions suivantes : cessation de la course aux armements nucléaires et désarmement nucléaire; prévention de la guerre nucléaire et questions connexes; prévention d'une course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique; arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes; nouveaux types et systèmes d'armes de destruction massive et armes radiologiques; programme global de désarmement; transparence dans le domaine des armements; examen et adoption de rapports à l'Assemblée générale.


Toutefois, comme l'année précédente, la Conférence n'est pas parvenue, à l'issue de sa session de 2002, à traduire cet ordre du jour en programme de travail, la question en particulier de la prévention de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique faisant l'objet de divergences entre les délégations.


Diverses propositions ont été présentées l'an dernier concernant le programme de travail, notamment une initiative d'un groupe dit des «Cinq Ambassadeurs», qui a donné un nouvel élan aux efforts visant à sortir la Conférence de l'impasse dans laquelle elle se trouve.  Le Président a donc encouragé les cinq ambassadeurs à poursuivre leurs efforts afin de développer leur initiative.  Cette proposition, présentée par les ambassadeurs de l'Algérie, de la Belgique, du Chili, de la Suède et de la Colombie, visait à combler les différences dans les positions des diverses délégations, en particulier sur les questions de la prévention de la course aux armements dans l'espace et le désarmement nucléaire sur la base de la proposition qui avait été faite en 2000 par l'Ambassadeur du Brésil, M. Celso Amorim.


L'an dernier, la Conférence a nommé trois coordonnateurs spéciaux chargés respectivement de mener des consultations sur le réexamen de l'ordre du jour de la Conférence; sur l'élargissement de sa composition; et sur l'amélioration du fonctionnement et de l'efficacité de ses travaux.  Présentant leur rapport vers la fin de la session de l'an dernier, les trois coordonnateurs ont constaté que davantage de délégations étaient en faveur du maintien de l'ordre du jour en l'état; qu'il n'y avait pas de consensus au sein de la Conférence pour procéder à ce stade à un élargissement de sa composition; et qu'une réforme substantielle ou même limitée des procédures de la Conférence n'était pas du domaine de ses possibilités.  La Conférence a pris note de ces rapports et recommandé que des coordonnateurs spéciaux sur ces mêmes questions soient de nouveau nommés dès que possible lors de la session de 2003.


Dans sa déclaration de clôture de la session de 2002, le Président de la Conférence, l'Ambassadeur Andras Szabo de Hongrie, a noté que la Conférence avait été sur le point de parvenir à un accord sur la création de trois comités spéciaux portant respectivement sur un traité d'interdiction des matières fissiles, sur le désarmement nucléaire et sur les garanties négatives de sécurité, ainsi que sur leurs mandats respectifs.  La même constatation peut être faite pour ce qui est de la nomination de coordonnateurs spéciaux au titre du point 6 de l'ordre du jour (programme global de désarmement) et du point 7 de l'ordre du jour (transparence dans le domaine des armements).  Une nouvelle proposition avancée par la présidence allemande de la Conférence de passer de nouveau en revue la question des armes radiologiques à la lumière des nouvelles menaces et de nommer un coordonnateur spécial à cette fin a également été débattue.  En revanche, comme cela avait été le cas lors des sessions précédentes, une profonde controverse persiste quant à la manière d'aborder le point 3 de l'ordre du jour relatif à la prévention de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique.  Du point de vue des futurs travaux de la Conférence, la question de savoir si et comment les divergences concernant cette dernière question peuvent être surmontées rapidement restera une question cruciale.


Au cours des séances plénières de la Conférence, qui se tiennent habituellement le jeudi matin, les États membres interviennent également sur les questions qui sont pour eux prioritaires dans le cadre de l'ordre du jour de la Conférence et sur les moyens de sortir de l'impasse dans laquelle se trouvent ses travaux.


La Conférence sera par ailleurs saisie des résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies à sa dernière session concernant les questions relatives au désarmement et à la sécurité internationale.


Participation aux travaux de la Conférence du désarmement


Les soixante-six États suivants sont membres de la Conférence du désarmement : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Cuba, Égypte, Équateur, Espagne, États-Unis, Éthiopie, Fédération de Russie, Finlande, France, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Irlande, Israël, Italie, Japon, Kazakhstan, Kenya, Malaisie, Maroc, Mexique, Mongolie, Myanmar, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Pologne, République arabe syrienne, République de Corée, République démocratique du Congo, République populaire démocratique de Corée, République islamique d'Iran, Roumanie, Royaume-Uni, Sénégal, Slovaquie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Tunisie, Turquie, Ukraine, Yougoslavie, Venezuela, Viet Nam, Yougoslavie et Zimbabwe.


Les représentants des États non-membres peuvent en outre demander à participer aux travaux de la Conférence.  Ainsi, en 2002, les États non membres suivants ont été invités par la Conférence à participer à la session en tant qu'observateurs : Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Bosnie-herzégovine, Costa Rica, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Gabon, Géorgie, Ghana, Grèce, Guinée, Saint-Siège, Jordanie, Koweït, Lettonie, Liban, Jamahiriya arabe libyenne, Lituanie, Luxembourg, Madagascar, Malte, Monaco, Oman, Philippines, Portugal, Qatar, Saint Marin, Arabie saoudite, Singapour, Slovénie, Soudan, Thaïlande et Yémen.


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